Le chien : meilleur ami de l’homme mais pire ennemi du maire?

    Propriétaires de chiens divagants, je vais être enquiquinante, voire même sans doute un peu pesante, mais il va falloir agir pour que les chiens restent dans vos propriétés. De tous temps, les chiens et les villageois ont cohabité sans trop de difficultés à Tordères, mais avec la multiplication des habitants, nous avons également assisté à une multiplication des chiens et, hélas, des problèmes que cela engendre parfois.

    Dans la plupart des cas, vous travaillez en journée et votre chien, qui s’ennuie peut-être un peu de cette absence prolongée, après avoir somnolé et mangé, décide d’aller faire une petite balade histoire de voir s’il y a du nouveau aux alentours. C’est là que ça se gâte…

    Selon la loi, bien sûr, il n’a pas à se balader sans son maître (et sans laisse naturellement) et, par cette simple errance, il s’expose à être ramassé par la fourrière (qui vient beaucoup plus régulièrement qu’on ne l’imagine et dont l’employé se moque éperdument de savoir si le chien a ou pas un propriétaire). Le chien, quel que soit son caractère, fait parfois frémir le passant en aboyant, grognant, montrant les dents (peut-être même qu’il s’agit du vôtre, même si vous ne pouvez le soupçonner de pareils agissements puisqu’il est si doux avec les gens en général).

    Face aux chiens menaçants, certains ont trouvé une solution un peu radicale (certes, pas forcément la meilleure mais on fait ce qu’on peut) : le bâton. Mais je conçois qu’un enfant, une personne âgée, une jeune mère portant son bébé, ou un grand phobique de la gente canine, ne soit pas nécessairement en mesure d’agir de la même façon. Quelle est alors la solution ? Monter dans un arbre, prendre ses jambes à son cou, voire même parfois se faire mordre (car il y a bel et bien eu des morsures dans notre commune)? Bref, vous le voyez bien, ça ne peut pas durer.

    Par ailleurs, il arrive aussi trop souvent que ce même chien s’en vienne faire ses besoins rêveusement devant les portes et par les ruelles du village. Nous avons tous appris à slalomer parmi ces méandres de déjections mais il en est un qui les subit de plein fouet, il s’agit de l’employé municipal. Il faut le suivre pendant une journée de débroussaillage pour comprendre à quel point les crottes de chien sont répandues et à quel point elles sont révoltantes. Je n’entrerai pas dans des détails qui vous soulèveraient le cœur mais je peux confirmer que c’est épouvantable.

    Alors, de grâce, tenons un peu mieux nos chiens, ne les laissons plus nous mener par le bout du nez et occupons-les pour ne plus les voir divaguer!

     Merci de votre compréhension. 

Maya