juillet 2008
Archive mensuelle
Archive mensuelle
Créé par torderes le 30 juil 2008 | Dans : Affaires sociales, Bibliothèque, Fêtes et animations, Histoire
En Catalogne, à mi-chemin entre Girona et Barcelona, sur la Costa Brava, à 122 kilomètres de Tordères très exactement, se trouve un autre Tordères : Tordera. C’est une solide petite ville de plus de 15 000 habitants située au bord de la rivière éponyme, à deux pas de la mer Méditerranée, à deux pas également du Parc Naturel de Montnegre-Corredor.
Chaque année, quelques habitants de cette ville viennent spontanément nous faire l’honneur et la joie de leur visite le jour de la fête de la Sant Nazari. Cette année, ce sont deux aimables visiteuses, Maria Rosa Matas et Carme Ruscalleda Niell, qui sont venues nous donner des nouvelles de leur Tordera et prendre des nôtres. Comme elles sont particulièrement curieuses, elles ont dégoté un autre Torderas, au fin fond de l’Argentine et s’y sont également rendues! Elles nous ont invités à venir à notre tour assister à la Festa Major de la Sant Bartomeu qui se déroulera à Tordera du 23 au 27 août 2008 avec une multiplicité d’animations (retrouvez l’intégralité du programme sur http://www.tordera.org).
Maria et Carme nous ont porté trois présents importants : un livre, Trenta personatges per parlar de Tordera de Jordi Romaguera i Serra et de Merce Torrelas i Buixeda (à la bibliothèque dès mercredi prochain), un DVD, Tordera, un poble… un mon (également en bibliothèque) et enfin, un formidable saucisson qui a été entièrement dévoré au cours du pique-nique de notre Festa Major. Elles nous ont surtout apporté leur immense enthousiasme et leur envie d’amener les peuples à se découvrir les uns les autres.
Avec ses cinquante associations culturelles, sportives, éducatives et sociales, sa bibliothèque, son théâtre, ses multiples monuments historiques, nul doute que Tordera est une ville très dynamique et prometteuse… Alors, quand est-ce qu’on part à la rencontre de nos alter ego de Catalogne sud?
En attendant, vous pouvez podcatser l’émission hebdomadaire de Maria et Carme, A caball dels segles, sur Radio Tordera, (chaque vendredi à partir de 18h15) : www.radiotordera.cat
Créé par torderes le 28 juil 2008 | Dans : Affaires sociales, Bibliothèque, Fêtes et animations
Quel succès pour le merveilleux bus Tralalalalire et les deux fées qui l’animent! A chacun de ses passages, il réunit petits et grands autour de la lecture et des gâteaux maison… On n’en est jamais rassasié de ces petites joies-là!
C’est aussi un vrai régal de s’installer confortablement au creux des coussins du bus des histoires et de s’en laisser conter une! En voilà un ravi :
Créé par torderes le 27 juil 2008 | Dans : Affaires sociales, Environnement, Santé
A Tordères, chaque matin nous livre son lot de surprises comme, disséminées un peu partout à travers la commune, ces canettes de bière et ces bouteilles d’alcools forts (type vodka, whisky, etc.) abandonnées dans quelques endroits bien précis (les alentours de l’école et de l’église, la place, le cimetière, mais aussi les champs et la garrigue environnants).
Du point de vue d’une gestion bassement communale, cette consommation d’alcool est, au quotidien, assez usante puisque, non contents de semer des bouteilles un peu partout, quelques farceurs s’amusent même à en accrocher dans les branches, comme un clin d’oeil en passant. Bien sûr, ça n’a rien de dramatique (même si Mohammed Mellouk et moi-même avons bien d’autres choses à faire que de récolter ce pauvre butin) mais c’est parfois gênant, surtout au cimetière, lorsqu’un habitant, venu se recueillir sur la tombe d’un proche, y découvre une canette ou, à minuit, lorsque, alertée par le bruit, je me retrouve à courser bêtement des adolescents hilares avec lesquels je préférerais plutôt discuter…
Mais au-delà de ce problème de propreté et d’absence de gestes citoyens (qui consisteraient, dans un premier temps, à ne pas abandonner sa canette n’importe où), c’est surtout pour la santé de mes jeunes administrés que je m’inquiète, car cette excessive consommation d’alcool, quoi qu’elle témoigne aussi d’une convivialité et d’une envie d’être en groupe, me semble surtout signe d’un certain ennui, voire même peut-être, qui sait, d’un désarroi et d’un mal-être? Ah, les ados, les ados et leurs soucis! On vous entend si peu ou si mal… J’ignore si certains d’entre vous lisent parfois ces quelques lignes. Sachez que la porte de la mairie vous sera toujours grande ouverte, alors n’hésitez pas à entrer et à vous faire entendre. Nous avons, me semble-t-il, beaucoup mieux à partager que des courses-poursuites dans la nuit.
Maya
A propos de l’alcool, voici un article de Libération qui soulève le problème : http://www.liberation.fr/actualite/societe/347137.FR.php
Créé par torderes le 19 juil 2008 | Dans : A retenir, Environnement, Santé
Depuis près de cinquante ans, tout près de Narbonne, à Malvesi (à moins de cent kilomètres de Tordères), on trouve une usine de raffinage et de conversion d’uranium d’une étendue d’environ cent hectares, soumise à la directive Seveso 2 sur les établissements à risques et ayant déjà fait l’objet d’au moins six incidents graves depuis 1979. Compte tenu de l’activité massique et de la radiotoxicité des substances présentes, la CRIIRAD bataille actuellement pour faire classer le site en Installation Nucléaire de Base (http://www.criirad.org/actualites/dossiers2006/comurhex/rapportcomurhex_criirad_4.pdf).
Plus loin, à 270 km de notre petit village, en Catalogne sud, dans les environs de Tarragona, on trouve également deux centrales nucléaires d’importance, Asco et Vandellos II (puisque Vandellos I est en phase de démantèlement suite au gigantesque incendie qui l’a ravagée en 1989), toutes deux ont été marquées par de nombreux incidents (notamment des fuites à répétition : http://bmailhe.blogspot.com/2008/04/fuite-radioactive-dans-la-centrale-asco.html).
En fonction de l’importance d’un éventuel et hypothétique accident, nous pourrions donc fort bien être amenés à suivre les consignes de protection de mise en cas de crise. En voici un bref aperçu que nul ne devrait ignorer et que peu d’entre nous connaissent pourtant :
CONSIGNES EN CAS D’ACCIDENT NUCLEAIRE
Signal d’alerte
En cas d’accident industriel ou nucléaire, la population est alertée par un signal précis : une sirène au son modulé (montant et descendant). Ce signal dure trois fois une minute. Dès l’audition de ce signal, la population doit suivre scrupuleusement les consignes suivantes :
- se mettre à l’abri dans un local
Si vous êtes chez vous, à votre travail ou dans un bâtiment public :
Restez où vous êtes. Ne partez pas en voiture, vous seriez en danger sur la route et risqueriez de gêner la circulation des véhicules de secours.
Si vous êtes dehors :
Entrez dans le bâtiment le plus proche. Ne restez pas dehors, vous y êtes plus exposés aux dangers éventuels.
Si vous êtes en voiture :
Garez-vous, arrêtez votre moteur et entrez dans le bâtiment le plus proche. Vous n’êtes pas en sécurité dans votre véhicule.
- fermer tout
Un local clos ralentit la pénétration éventuelle de gaz toxique ou de produits radioactifs. Fermez les portes et les fenêtres. Arrêtez et bouchez les ventilations. Dans le cas où certaines de vos vitres auraient été cassées pendant l’accident, réfugiez-vous dans une pièce aux fenêtres intactes (ou sans fenêtre).
- écouter la radio : (France Inter, Radio France)
Toutes les précisions sur la nature du danger, l’évolution de la situation et les consignes de sécurité à respecter vous seront données par la radio.
- ne pas aller chercher vos enfants à l’école
Vos enfants sont plus en sécurité à l’école que dans la rue. Les enseignants connaissent les consignes. Ils s’occupent de vos enfants, les mettent en sécurité et les rassurent. De plus, en vous déplaçant, vous risqueriez de vous mettre inutilement en danger et de gêner les secours.
- ne pas téléphoner
Les lignes téléphoniques doivent rester libres pour les urgences et les secours. Les informations vous seront données par la radio.
- ne pas fumer, éviter toute flamme ou étincelle
Evitez d’allumer ou d’éteindre la lumière ou tout appareil électrique. Toute flamme ou étincelle pourrait provoquer une explosion.
Des instructions complémentaires vous seront données par la radio. En fonction de l’événement et sur instruction des autorités, vous pourrez être amenés à prendre un comprimé d’iode et/ou à être évacués.
Signal de fin d’alerte
La fin de l’alerte est annoncée par un signal continu (non modulé) durant 30 secondes. Ce signal signifie que le danger est passé et que le respect des consignes de sécurité n’est plus nécessaire.
Créé par torderes le 12 juil 2008 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Environnement, Infos pratiques
La loi du 20 juin 2008 relative aux chiens dangereux subordonne la détention de tels animaux à la délivrance, par le maire, d’un permis de détention, après présentation, par le propriétaire, d’une attestation d’aptitude sanctionnant une formation portant sur l’éducation et le comportement canins et d’un certificat attestant d’une évaluation comportementale de l’animal.
A défaut de permis, le maire ou le préfet doit mettre en demeure le propriétaire de procéder à la régularisation de la situation et, sinon, peut faire procéder à l’euthanasie de l’animal.
La loi impose également la déclaration en mairie de toute morsure d’une personne, quelle que soit la race du chien, par son propriétaire ou par tout professionnel en ayant connaissance. L’animal est alors soumis à une évaluation comportementale qui doit être communiquée au maire et ce dernier peut imposer au propriétaire d’obtenir l’attestation d’aptitude précitée.
La loi renforce enfin les différentes sanctions pénales applicables.
L’application de toutes ces dispositions s’échelonnent entre fin 2008 et le 1er janvier 2010.
Ref : Loi n°2008-582 du 20/06/2008
CLASSIFICATION
De tous temps, certains chiens ont été utilisés comme arme et à cet usage a été réprimé.
L’augmentation du nombre et de l’usage de chiens potentiellement agressifs, notamment de chiens dits de combat employés comme faire-valoir de leurs maître ou à des fins délinquantes, a conduit le législateur à classifier les chiens dangereux et à mettre en place une réglementation graduée en fonction du danger qu’ils représentent.
Le but poursuivi est de réduire leur prolifération et de responsabiliser leurs propriétaires.
Les chiens dangereux sont classés en deux catégories :
La première catégorie regroupe les chiens d’attaque dont le maître ne peut retracer les origines par un document. Elle comporte :
- Les Pitbulls
- Les Boerbulls
- Les chiens d’apparence Tos-Inu
La seconde catégorie regroupe les chiens de garde ou de défense qui sont inscrits au Livre des Origines Français (LOF), par exemple le STAFFORDSHIRE BULL TERRIER. Leur maître dispose de documents délivrés par le Société Centrale Canine (Certificat de naissance ou pedigree) attestant de l’origine du chien. Les ROTTWEILER et chiens d’apparence ROTTWEILER appartiennent à cette catégorie même sans inscription au LOF.
1 – LES CHIENS DE PREMIERE CATEGORIE
D’une population estimée à 40 000 en France, ces chiens ont proliféré de façon considérable. Nombre d’entre eux sont élevés clandestinement. Ils sont eux-mêmes les premières victimes de l’engouement dont ils font l’objet par les mauvais traitements qui leur sont infligés lors de leur élevage et de leur entraînement à l’agressivité.
Ils sont caractérisés par une puissance particulière de leur mâchoire et donc de leur mordant, par leur insensibilité à la douleur et par un comportement aisément agressif facile à développer.
Ne peuvent détenir ces chiens :
- les personnes de moins de 18 ans
- les majeurs en tutelle
- les personnes condamnées pour crime ou violence
- les personnes auxquelles le maire a retiré la propriété ou la garde d’un chien parce qu’il présentait un danger pour les personnes ou les animaux domestiques
Ne pas respecter une seule de ces dispositions constitue un délit passible de 3750 euros (25 000 F) d’amende et de 3 mois de prison
REGLEMENTATION
Interdictions :
L’acquisition, la cession (gratuite ou onéreuse), l’importation, l’introduction sur le territoire métropolitain, dans les départements d’Outre-Mer et Saint-Pierre-et-Miquelon.
Sanctions : 6 mois d’emprisonnement et 15 000 euros d’amende.
L’accès aux transports en commun, aux lieux publics, aux locaux ouverts au public, le stationnement dans les parties communes des immeubles collectifs.
Sanctions : 150 euros d’amende.
Obligations :
- La stérilisation
Chiens mâles et femelles, opération par voie chirurgicale uniquement et de manière irréversible. Donne lieu à la délivrance d’un certificat par le vétérinaire, qui est remis au propriétaire ou au détenteur de l’animal.
Sanctions : 6 mois d’emprisonnement et 15 000 euros d’amende.
- La déclaration en mairie
Sanction : Ne pas avoir déclarer son chien en mairie : 750 euros d’amende
La mairie est celle du lieu de résidence du propriétaire du chien ou le cas échéant, du lieu de résidence du chien.
Pièces à joindre au formulaire de déclaration :
· Certificat de stérilisation
· Vaccination antirabique (contre la rage) datant de moins d’un an, et rappels
Sanction : Ne pas avoir fait vacciner son chien contre la rage : 450 euros d’amende
· Attestation spéciale d’assurance responsabilité civile (de moins d’un an).
Sanction : Ne pas être couvert par une assurance spéciale responsabilité civile : 450 euros
La mairie délivre un récépissé, daté et signé par le déclarant, qui devra être présenté à toute demande de la police ou de la gendarmerie.
Sanction : Ne pas présenter à toute demande des forces de police le récépissé de la déclaration en mairie : 450 euros
La déclaration comme le récépissé mentionnent :
· Le nom, prénom, date de naissance et domicile du propriétaire de l’animal
· L’identification du chien (tatouage)
· Le nom, l’âge, le sexe et le type du chien (appartenance à la 1ère ou 2ème catégorie.)
2 – LES CHIENS DE DEUXIEME CATEGORIE (Chiens de garde et de défense)
Contrairement aux chiens de 1ère catégorie, leur reconnaissance se fonde sur les standards des races. Ils appartiennent à des races reconnus par le Ministère de l’Agriculture et de la Pêche. Leur élevage correspond à des programmes de sélection gérés par la Société Centrale Canine. Leur maître dispose de documents (certificat de naissance ou pedigree) attestant de leur origine.
Néanmoins ces types de chiens, du fait de leur morphologie et de leur comportement, peuvent tout comme les pit-bulls, être utilisés comme instruments d’intimidation.
Les propriétaires de chiens de 2ème catégorie peuvent en faire commerce et n’ont pas l’obligation de les stériliser. Ils doivent cependant déclarer le chien à la mairie, de le promener muselé et en laisse dans les lieux ouverts au public.
Ne peuvent détenir ces chiens :
- les personnes de moins de 18 ans
- les majeurs en tutelle
- les personnes condamnées pour crime ou violence
- les personnes auxquelles le maire a retiré la propriété ou la garde d’un chien parce qu’il présentait un danger pour les personnes ou les animaux domestiques
Ne pas respecter une seule de ces dispositions constitue un délit passible de 25 000 F (3750 euros) d’amende et de 3 mois de prison
REGLEMENTATION
Interdiction :
Le stationnement dans les parties communes des immeubles collectifs.
Sanction : 150 euros d’amende
Obligations :
- la déclaration en mairie
Les mêmes pièces sont à joindre au formulaire de déclaration que pour les chiens de 1ère catégorie à l’exception du certificat de stérilisation.
Sanction :
- Ne pas avoir déclarer son chien en mairie : 750 euros d’amende
- Ne pas être couvert par une assurance spéciale responsabilité civile : 450 euros
- Ne pas avoir fait vacciner son chien contre la rage : 450 euros d’amende
- Ne pas présenter à toute demande des forces de police le récépissé de la déclaration en mairie : 450 euros
Il faut y ajouter les papiers du Livre des Origines Français (LOF) qui prouvent l’appartenance du chien à une race répertoriée
Sanction : ne pas présenter les papiers du LOF implique le classement du chien en 1ère catégorie.
3 – LES POSSIBILITES D’ACTION DU MAIRE
- S’il estime qu’un chien représente un danger pour les personnes et les autres animaux domestiques, le maire peut demander à son propriétaire de prendre des mesures nécessaires afin d’éviter tout accident.
- Si le maître de l’animal néglige de donner suite à ces injonctions, le maire peut, par arrêté, ordonner la saisie du chien par la force publique et son placement dans un lieu de dépôt.
- Les frais de garde sont à la charge du propriétaire du chien. Ces frais comprennent les dépensent de capture, de transport, de séjour et de garde.
Le propriétaire du chien dispose alors de huit jours pour présenter toutes les garanties demandées.
Passé ce délai, la maire a le pouvoir :
- soit d’ordonner l’euthanasie de l’animal,
- soit de le céder à une fondation ou association protectrice des animaux.