septembre 2008

Archive mensuelle

Une opération de nettoyage rondement menée par les élèves de l’école de Tordères

Créé par le 29 sept 2008 | Dans : Affaires sociales, Ecole, Environnement

     Qu’ils sont vaillants les écoliers de Tordères! Vendredi dernier, accompagnés de leur maîtresse, Joëlle Doppler, ainsi que de Mohamed Mellouk, employé municipal, et Daniel Maurice, membre actif de la commission agro-environnement, munis de gants épais et de sacs recyclables, ils se sont lancés avec ardeur dans l’opération « Nettoyons la Nature » et sont allés explorer les abords de la départementale qui mène à Llauro, près de l’embranchement du chemin du Lieutenant Gourbault, à la lisière de la Forêt du Réart.

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    Comme de bien entendu, ils ont trouvé des monceaux « d’horreurs » (cannettes, pneus, bouteilles, conserves, sacs plastiques, etc.), abandonnés là par des adultes peu scrupuleux et peu soucieux de leur environnement. Alors, les grands, si on essayait d’être un peu plus propres et plus respectueux de notre planète? Qu’est-ce qu’on attend? En avant, tous derrière les enfants!

Le vide-grenier de Tordères: un grand succès populaire!

Créé par le 25 sept 2008 | Dans : Affaires sociales, Fêtes et animations

    Avec plus de trente-cinq emplacements retenus par les exposants, de nombreux visiteurs, une convivialité et un soleil de rêve, une buvette en folie, le vide-grenier s’inscrit pour le village parmi les moments les plus marquants et les plus formidables de l’année.

    Que Valérie Alba et Chantal Soler, les instigatrices de ce grand succès populaire, soient ici particulièrement remerciées, tout comme « El Presidente », Stéphane Mitjavila, et tous les bénévoles de l’association « Tordères en Fête » qui se sont pleinement donnés tout au long de la journée. Pour une première, quelle franche réussite!

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Fermeture exceptionnelle de la potence d’eau le mercredi 24 septembre pour installer une boîte de protection

Créé par le 21 sept 2008 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Environnement, Equipe municipale et commissions, Infos pratiques

    Le mercredi 24 septembre, la potence d’eau sera exceptionnellement fermée tout au long de la journée pour cause de transformation. En effet, elle va être protégée avec une boîte blindée dont les agriculteurs et les éleveurs auront la clé. L’équipe municipale n’a pas pris cette décision de gaieté de coeur mais nous avons dû nous y résoudre pour plusieurs raisons : tout d’abord parce que la commune paye désormais l’eau de la potence (depuis le 1er janvier 2008) et parce qu’elle se trouve confrontée, comme la plupart des communes des Aspres, à quelques abus (vols nocturnes, lavages de voiture, etc.) alors qu’elle est réservée à un usage strictement agricole.

    Tous les éleveurs et agriculteurs de la commune (ou possédant des terres sur la commune) sont invités à venir s’inscrire et à retirer leur clé en mairie. Nous nous excusons par avance de ce désagrément et vous remercions de votre compréhension.

Carte scolaire : les dangers de l’assouplissement

Créé par le 10 sept 2008 | Dans : Affaires sociales, Ecole

Communiqué du SNES 66 

   Les Pyrénées-Orientales sont victimes comme tous les autres départements de la vague massive de suppressions de postes. Le différentiel créations-suppressions est éloquent : moins 11 postes en collèges et moins 24 en lycées, sans parler bien évidemment des postes non enseignants qui sont eux aussi sévèrement touchés. La politique gouvernementale sacrifie le service public d’Education sur l’autel de l’austérité. Cette politique est aggravée par un facteur supplémentaire : l’assouplissement de la carte scolaire.
   Au niveau départemental, 90% des demandes de dérogations ont été acceptées en collèges et 81% en lycées. Les stratégies d’évitement se répandent ; elles renforcent l’enseignement privé et menacent la mixité sociale et l’équilibre entre établissements. L’assouplissement de la carte scolaire aggrave les tendances observées depuis quelques années.
   Les collèges Jean-Macé et Saint-Exupéry de Perpignan ainsi que François-Mitterrand de Toulouges sont les plus attractifs. Pour les lycées, la palme revient au lycée Arago suivi de Picasso. Ces établissements arrivent ou dépassent leur seuil de tolérance et seul le lycée Picasso a obtenu quelques rares et insuffisants moyens supplémentaires pour faire face à cet afflux.
   Cette politique occasionne de lourds dégâts : les collèges Marcel-Pagnol, J-S- Pons, Albert-Camus et La Garrigole, le lycée Jean-Lurçat de Perpignan sont les principales victimes de la déréglementation. Les deux premiers sont des établissements ZEP dont le public est fragile : la menace d’une fusion, catastrophique pour ces deux collèges, ressurgit donc malheureusement. Les deux suivants arrivent au seuil critique avec seulement 330 élèves environ : va-t-on arriver à l’extrémité de fermer un collège à Perpignan alors que certains en périphérie approchent ou dépassent les 1000 élèves (Thuir, Saint-Estève, Saint-Laurent) ? Enfin, la section d’enseignement général du lycée Lurçat compte moins de 1300 élèves : 500 de moins environ en 5 ans, baisse inquiétante notamment due au maintien du collège de Thuir dans le secteur d’Arago déjà engorgé et son non remplacement à Lurçat. Pendant ce temps, la restructuration des bâtiments vient de coûter 24 millions d’euros au Conseil régional! Ces établissements sont tous victimes d’un cercle vicieux : le non respect de la carte scolaire leur fait perdre des élèves (souvent ceux ayant les meilleurs résultats), les moyens en heures d’enseignements et personnels disparaissent également ce qui dégradent les conditions de travail et provoquent donc une nouvelle hémorragie !
   De plus la mixité sociale est de moins en moins assurée et élèves et parents subissent directement les conséquences de cette politique.
   La seule réponse de l’Inspection Académique est de se borner à suivre le mouvement démographique… Le SNES 66 demande qu’une réflexion rapide soit menée pour mettre en place une politique volontariste garante de l’équilibre démographique, éducatif et social entre les établissements des P-O.

Marc Moliner, pour le SNES 66

Eoliennes, ça s’accélère!

Créé par le 05 sept 2008 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Communauté de Communes des Aspres, Environnement, Equipe municipale et commissions, Infos pratiques

    La réflexion sur la mise en place dans les Aspres d’un parc éolien industriel s’accélère car le dossier de ZDE doit être déposé en Préfecture d’ici la fin de l’année.
    Répondant à l’obligation préfectorale d’information de la population et à la demande insistante d’une poignée de maires s’opposant au projet, un calendrier de réunions publiques a fini par être fixé hier soir en Communauté de Communes (attention, il s’agit de réunions de simple information et non pas de concertation, hélas!).
    Elles auront (bien évidemment!) lieu à une heure peu pratique, 18h30, à Thuir le mardi 23 septembre, à Trouillas le mardi 07 octobre et à Tresserre le mardi 14 octobre, et à une heure raisonnable, 20h30, à Llupia, le jeudi 18 septembre, et à Saint-Jean-Lasseille, le mardi 30 septembre. Elles sont ouvertes à tous les habitants de la Communauté de Communes des Aspres. Seul Fourques a opté pour une réunion publique réservée à la population fourcatine (alors que les éoliennes jouxteront les territoires de Terrats et Montauriol et que les populations des communes adjacentes seront sans doute plus concernées par leurs nuisances que celle de Fourques… mais bon…).

    Soyons nombreux à participer et à faire entendre nos voix! Soyons également nombreux à faire circuler l’argumentaire anti-éolien disponible en mairie.

    Maya

Eoliennes dans les Aspres

Créé par le 04 sept 2008 | Dans : Affaires sociales, Communauté de Communes des Aspres, Environnement, Santé

Qui sème le vent récolte la tempête ! 

    Les Aspres, à l’écart des grandes concentrations urbaines, sont un des symboles régionaux d’un environnement unique, exceptionnel et jusqu’ici relativement préservé de la pollution industrielle ou visuelle. 

    Aujourd’hui, avec le projet d’implantation d’éoliennes industrielles (création d‘une ZDE, « Zone d’Implantation d’Eoliennes ») étudié par les élus de la Communauté de Communes des Aspres, nous nous apprêtons à livrer ce formidable patrimoine naturel à des industriels aux dents longues. 

    Dans l’étude réalisée par OCEA Ingénierie pour le compte de la Communauté de Communes des Aspres (ça n’est bien sûr qu’une étude - vous pouvez la consulter en mairie), quatre secteurs (soit huit zones) ont été retenus :

- Zone 1 : Terrats, Fourques, Trouillas (238 hectares concernés, avec la possibilité de poser entre 19 et 32 machines selon leur taille et leur puissance)

- Zone 2 : Ponteilla, Llupia (83 hectares concernés, avec la possibilité de poser entre 6 et 14 machines selon leur taille et leur puissance)

- Zone 3 : Ponteilla, Trouillas (112 hectares concernés, avec la possibilité de poser entre 10 et 19 machines selon leur taille et leur puissance)

- Zone 4 : Saint-Jean-Lasseille, Tresserre, Villemolaque, Banyuls-dels-Aspres (176 hectares concernés, avec la possibilité de poser entre 12 et 27 machines selon leur taille et leur puissance).

    Dans l’étude d’OCEA, il est question de pylônes mesurant entre 100 et 150 mètres de hauteur, soit l’équivalent d’un immeuble de 40 étages et plus (les éoliennes du troisième millénaire sont des ouvrages industriels 3 fois plus hauts que le clocher des églises). Signalées aux avions par des feux à éclat 24h sur 24, les éoliennes sont également équipées de transformateurs et de voies d’accès bétonnées. L’envergure des pales peut varier de 65 à 110 mètres (c’est plus que l’envergure d’un Boeing), leur poids s’élève à plus de 80 tonnes, les fondations représentent 200 m3 de béton (soit l’équivalent de ce qui est utilisé pour bâtir une piscine olympique). 

    Lorsqu’une éolienne tourne, chaque pale à chaque passage devant le mât, produit un bruit de fouettement proportionnel à la taille de la machine. Les constructeurs d’éoliennes affirment que chaque nouveau modèle fait moins de bruit que les précédents, cependant les scientifiques s’accordent sur le fait qu’elles génèrent essentiellement des infrasons à des fréquences de quelques hertz, non audibles, mais d’une nocivité dont les effets sur l’homme sont connus : maux de tête, nausées, troubles de la vision, etc. (à ce sujet, on peut lire l’excellente étude de Marjolaine Villey consacrée aux effets de l’éolien industriel sur la santé des hommes, http://www.bape.gouv.qc.ca/sections/mandats/eole_riv-loup/documents/DA34.pdf, ainsi que celle du professeur Renard : http://www.ventdecolere.org/archives/eoliennes-infrasons-claude-renard.pdf)

    On aurait pu penser que les grands arguments avancés pour l’implantation d’éoliennes seraient d’ordre écologique, mais ils ne sont malheureusement que financiers. La taxe professionnelle est le principal argument attractif pour les communes, cependant c’est un leurre car cette taxe décroît très rapidement. Elle semble d’ailleurs promise à une profonde réforme (1).

    D’aucuns prétendent que le tourisme pourrait bénéficier de cette dynamique « éolienne » mais quel touriste aura envie de séjourner dans un paysage défiguré par ces équipements industriels? On a également pu constater que, d’une manière générale, l’implantation d’éoliennes fait chuter la valeur des maisons avoisinantes.

     Si l’idée de l’énergie propre est de diminuer notre pression sur l’environnement, il peut paraître louable de penser qu’il suffit de mettre des éoliennes partout pour améliorer la vie mais en fait, on ne fait pas pire en matière d’impact sur l’environnement

    Non seulement les éoliennes vont dégrader nos paysages, mais elles ne favoriseront la fermeture d’aucune centrale nucléaire, bien au contraire la France s’est lancée dans la construction d’une nouvelle génération de réacteurs, les E.P.R, qu’elle entend développer dans les années à venir. Derrière les promoteurs éoliens, on trouve la plupart des multinationales spécialisées dans le nucléaire ou l’industrie pétrolière (Areva, Vestas, EDF, Abowind, Total, Shell, etc.). Le succès des éoliennes tient essentiellement au fait qu’elles sont, pour l’instant, d’énormes machines à subvention. « Dans l’hypothèse où il n’y a pas substitution partielle de l’éolien au nucléaire, mais addition, il faut souligner que, comme notre pays est déjà exportateur brut d’énergie en Europe, l’électricité d’origine éolienne que certains souhaitent produire en France serait exportée vers nos voisins qui la paieraient un prix inférieur à celui auquel EDF l’aurait réglée aux promoteurs des sites de production. Veut-on ainsi subventionner nos voisins ou leur éviter de construire de telles machines ? Exporter notre surplus d’électricité éolienne reviendra à aider nos voisins à respecter leurs propres engagements. Une telle fraternité transfrontalière, financée par les consommateurs français, mériterait d’être célébrée sur les autels bruxellois » (voir le rapport des Beaux-Arts consacré à l’éolien et dirigé par Michel Folliasson : http://www.academie-des-beaux-arts.fr/actualites/2007/eoliennes/Eoliennes.pdf)

    Les éoliennes fourniront un surplus d’énergie à revendre, voilà tout. D’ailleurs, chaque éolienne est prétexte à la création ou au  renforcement  des lignes à haute tension. Le projet de ligne Très Haute Tension (THT) a refait surface à travers le Roussillon entre Baixas et La Llogaia (Catalogne sud). Une 400 000 volts pour évacuer l’électricité éolienne rachetée à prix d’or en France à des opérateurs privés et revendue moins cher à l’Espagne. On est loin du développement durable qui préconise de produire et de consommer l’énergie sur place. A ce titre il semblerait plus logique d’installer la source de production électrique près des centres de consommation importants, notamment dans les zones industrielles. 

    N’allez pas imaginer non plus que les éoliennes feront baisser le prix de votre électricité, bien au contraire. Par conséquent, elles ne feront pas non plus diminuer le trafic des camions de fort tonnage sur les routes et autoroutes ni, bien sûr, la pollution due à ce trafic routier. En effet la hausse du prix de l’électricité réduit à néant l’outil de ferroutage (transport route-rail) que la SNCF a tenté de mettre en place et qui, malgré la hausse du prix du pétrole, demeure peu compétitif par rapport au transport tout-routier. 

    Dans le cas précis des Aspres, les éoliennes rendront également la tâche des Canadairs plus difficile en cas de feu de forêt. En effet, les largages aériens, pour être efficaces, doivent se faire à partir d’une hauteur comprise entre 30 et 50 mètres et face au vent. Les éoliennes, installées en ligne perpendiculairement aux vents dominants empêchent les Canadairs de voler dans un rayon pouvant être de 5 à 10 fois la hauteur des pylônes suivant la configuration des lieux. 

    Enfin, mais c’est une broutille pour beaucoup, les oiseaux (et notamment les rapaces et les grands migrateurs) et les chauve-souris sont les premières victimes du système éolien.

Vautours décapités par une éolienne 

POUR CONCLURE : 

    Bâti sur plusieurs contre vérités, l’éolien industriel n’a, en France, d’intérêt ni économique, ni énergétique, ni écologique, pas davantage social. C’est pourquoi, compte tenu de ses multiples nuisances, nous sommes de plus en plus nombreux à nous opposer à tout éolien industriel, dont la seule raison d’être est l’enrichissement garanti des promoteurs, aux dépens des consommateurs et des contribuables et au détriment des économies d’énergie, de la recherche et du développement des autres énergies renouvelables. 

    L’éolien industriel 

  •  Ne diminue absolument pas les émissions de gaz à effet de serre (GES), bien au contraire.  Pour en savoir plus, il suffit de cliquer sur les éléments en bleu.
  • En matière de production d’électricité, augmente fortement les émissions de GES en raison de son intermittence. Une éolienne ne peut tourner en dessous 30 kilomètres/heure et au-delà de 90 km/heure, ce qui implique de gérer le flux par une régulation thermique (or les centrales thermiques produisent énormément de CO2 et multiplient donc les Gaz à Effet de Serre). 
  •  Est nuisible car saccage le Patrimoine Paysager et Historique et sinistre le tourisme vert. 
  •  Porte atteinte à la qualité de vie car toujours trop près des habitations
  •  Est dangereux car il menace la sécurité des riverains
  •  Sans effets sur l’emploi en France, ne créant aucun emploi permanent
  • Handicape considérablement le recours aux énergies renouvelables à production garantie. 
  • Provoque un véritable massacre des oiseaux migrateurs en particulier et de l’avifaune en général. 
  • Enrichit scandaleusement les promoteurs (privés) qui en demandent encore plus.

Les Aspres sont libres, sauvages et rebelles, ne les laissons pas aux mains des promoteurs industriels!

Pour tout renseignement complémentaire : http://www.ventdecolere.org/index.php



(1) : La taxe professionnelle, qui participe largement au financement des ressources des collectivités territoriales, est vécue par ses assujettis comme une charge pénalisant leurs investissements professionnels. Condamnée pour ses effets néfastes sur l’emploi et ses conséquences en terme de délocalisation des entreprises, la taxe professionnelle est vouée à disparaître. Taxe complexe à gérer, eu égard entre autres, aux très nombreuses exonérations qui ont conduit à ne la faire supporter que par un nombre réduit de redevables, elle a fait, depuis plus de 25 ans, l’objet de nombreux aménagements qui, au final, se sont avérés insuffisants. 

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