Marie Prouvot, « une cigale dans la fourmilière »
Créé par torderes le 13 mar 2011 à 15:22 | Dans : Bibliothèque, Fêtes et animations
La soirée des poètes n’a réuni que vingt-cinq personnes (la pluie de printemps qui s’abattait hier en a sans doute découragé plus d’un de sortir), mais ceux qui avaient pris la peine de venir ne l’ont pas regretté et se sont délectés de poésies aux horizons multiples et colorés.
Les résultats du petit concours de poésie ont été proclamés en début de soirée. Dans la catégorie « enfants » (qui a regroupé une dizaine de participants), trois talentueuses poètes en herbes ont été retenues : il s’agit de Shana Varela (1ère) avec « Tordères », Estelle Laviers (2ème) avec un autre »Tordères » et Marine Sartini (3ème) avec « Je rêve ». Les lauréates nous ont fait la joie de lire leurs poèmes.
Dans la catégorie adulte (qui a regroupé une douzaine de participants), ont été récompensés, Jo Falieu (1er) avec « D’infinis paysages », Christian Bled (2ème) avec « Grain sur Oury », et Marie-José Garand (3ème) avec « Mexique ».
Dans la catégorie » Poètes Tordérencs enfants », on trouve Jordan Molina (1er) avec « Ceux-ci ceux-là », Pierre Mitjavila (2ème) avec « La Nature » et Clara Alba (3ème) avec « La nature de Tordères ». Enfin, dans la catégorie « Poètes Tordérencs adultes », nous avons applaudi Daniel Maurice avec « Terre des hommes ».
Après cette mise en bouche, Marie Prouvot a donné lecture de son recueil Brave nouvelle terre, poésies du quotidien dans laquelle elle aborde avec tendresse et mélancolie tous les sujets possibles et imaginables, réussissant de formidables grands écarts entre les coquillettes et l’amour, la révolution et les araignées au plafond, l’écologie et le lave-vaisselle. Dans le monde de Marie, peuplé de Pierrot lunaires et de fanfares décalées, les plantes et les insectes ont la parole, les feuilles mortes dansent en attendant des jours meilleurs, la mer vous conte l’enfance et l’amour immense vous met le coeur à l’envers.
Porté par ces douces paroles, le public s’est ensuite jeté à l’eau et chacun a pu réciter ou lire ses poèmes préférés, parfois même à deux voix.
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