juin 2011
Archive mensuelle
Archive mensuelle
Créé par torderes le 30 juin 2011 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Fêtes et animations
Timothée Vinour-Motta et Gabrielle Rubio, tous deux élèves en guitare classique au conservatoire de Perpignan, se produiront à l’église de Tordères, le vendredi 8 juillet à 18h30. Ne manquez sous aucun prétexte ces jeunes talents hors pair! (participation libre)
Créé par torderes le 29 juin 2011 | Dans : A retenir, Fêtes et animations
Le dimanche 26 juin, le magnifique duo classique de Camille Devoulon (guitare classique) et de Cyril Coizet-Baudet (marimba) nous a régalés de grands instants poétiques.
Le marimba, instrument rare et imposant, valait à lui seul le détour : il s’agit d’une percussion répandue dans toute l’Amérique latine, un mélange entre le balafon africain et les instruments précolombiens.
Pendant près d’une heure, Camille et Cyril nous ont fait voyager à travers les siècles et les continents aux côtés de Bach, Machado, Mertz, Granados, Piazzola et Sarasate. Merci à ces jeunes talents de nous avoir transportés aussi loin et si confortablement !
Créé par torderes le 28 juin 2011 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Communauté de Communes des Aspres, Fêtes et animations
Le samedi 2 juillet, ne manquez pas la 5ème Edition du festival Expressions Urbaines sur la place de la république de Thuir (devant la mairie), à partir de 20h30
Spectacle gratuit !
Au programme:
- des spectacles de danse proposés par les jeunes de l’atelier de Danse hip hop du Service jeunesse de Thuir.
- une grand battle spectacle de Breakdance (3 contre 3)
Créé par torderes le 26 juin 2011 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Infos pratiques
Malgré le mot adressé aux propriétaires de chiens dans le dernier bulletin municipal, une série d’incidents mettant en cause des chiens non tenus en laisse ont eu lieu sur la commune : des administrés et des automobiles ont été coursés ainsi qu’un troupeau (une chèvre est même morte éventrée). Une main courante a été déposée en gendarmerie.
Une fois de plus, nous en appelons donc au civisme et à la responsabilité de chacun. Un chien n’est pas un humain et aussi gentil soit-il, il peut avoir dans certains contextes une réaction imprévisible, aussi ne laissez pas errer votre chien.
Créé par torderes le 26 juin 2011 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Ecole, Fêtes et animations
Enfants, institutrices, dames de service, parents, grands-parents, voisins et amis, ils étaient plus de 200 venus admirer les prouesses des écoliers qui avaient mis au point plusieurs petits spectacles pour le moins décoiffants. La cour de l’école de Tordères, résonnant de rires et d’applaudissements, était pleine à craquer.
Les enfants, la directrice des écoles et les parents ont ensuite convié chacun à les rejoindre pour danser la sardane de l’amitié. La fête s’est poursuivie jusque tard avec un repas organisé par les parents d’élèves.
Qu’elles sont vivantes et dynamiques nos écoles! Ce sont les poumons de nos villages. Merci à celles et ceux qui les font vivre au quotidien, en premier lieu les enfants mais aussi les institutrices et leur directrice, Mme Doppler, les dames de service, les auxilaires, les stagiaires, les bénévoles de tous poils qui participent à l’animation des classes, les parents d’élèves, et enfin, les élus des quatre communes réunis dans le syndicat ASPRESIVOS.
A Solune, Cassidy, Thaïs, Marine, Estelle, Ana-Patricia, Maxime et Jordan, les élèves du CM2 qui partent vers une nouvelle aventure, au collège, nous souhaitons tous nos voeux de réussite et de bonheur. Vous allez découvrir toutes sortes de nouveautés, rencontrer d’autres personnes, lier de nouvelles amitiés, régalez-vous!
A ceux qui restent au nid, que l’année prochaine soit aussi agréable et studieuse que celle qui vient de s’écouler.
A tous, bonnes vacances!
Pour le conseil municipal de Tordères, Maya Lesné, maire
Créé par torderes le 25 juin 2011 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Infos pratiques
Afin de préparer la transition vers tout le numérique le 29 novembre, une intervention technique va avoir lieu ce mardi 28 juin sur l’émetteur de Perpignan. Elle consiste à changer les canaux des chaînes de France 2, France 3, France 5 et France 0. Ainsi, tous les téléspectateurs recevant la télévision par antenne râteau ou intérieure depuis cet émetteur, devront procéder, avec leur télécommande, à une recherche et mémorisation des chaînes.
Créé par torderes le 24 juin 2011 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Communauté de Communes des Aspres, Economie locale et associations, Environnement, Infos pratiques, Santé
On trouve toutes sortes de délices et de surprises à la coopérative du jeudi (initiée et organisée par Viviane François) : des légumes, des fruits, des oeufs, du fromage de chèvre, du veau, du poulet fermier, et même, ô merveille, pour couronner ce panier gourmand, des fleurs! Tous ces produits locaux sont frais, naturels, et à la portée de toutes les bourses. Les Tordérencs et les Llauronencs ne s’y sont d’ailleurs pas trompés qui s’y pressent de plus en plus nombreux et fréquentent les lieux avec entrain, de 19h à 20h, chaque jeudi. Pour les retardataires qui manqueraient les petites mirabelles juteuses ou les savoureux abricots-pêches, si rares et si fins en bouche, il restera toujours une botte de carottes nouvelles, des courgettes jaunes ou des Belles de Fontenay!
A jeudi prochain!
Créé par torderes le 23 juin 2011 | Dans : A retenir, Fêtes et animations
Cette année encore, la petite Fête de la Musique de Tordères a battu des records d’affluence, au point qu’une quarantaine de personnes n’ont pu pénétrer dans l’église tant elle était comble. Les interprètes, de tous les âges et aux instruments très variés (clarinette, guitare, violon, ténora, trompette, piano, saxophone, accordéon), qui se sont succédés sur la scène ont remporté un très vif succès auprès du public. Lucien, Félix, Lilou, Thaïs, Siméon, Izia, Léo, Timothée, Antonin, Elsa, Pierre, et deux grands enfants, Marc et Maya, ont été longuement ovationnés, tout comme La Chorale Populaire de Tordères, menée par Virgile, et le magnifique quatuor Jamais Trois Sans Quatre qui suscitèrent de véritables vivats.
La fête s’est poursuivie sur la Plaça Major où nous avons partagé repas et musique. Après le traditionnel boeuf entre musiciens de tous poils (qui, au grand désespoir du public, s’est achevé plus tôt que d’habitude cette année pour cause notamment de bac de français le lendemain matin), le groupe Au Sud a fait danser les passionnés de bluegrass et de country.
A tous les musiciens, petits et grands, merci d’avoir participé et à l’année prochaine!
C’était aussi la fiesta dans les loges!
Créé par torderes le 21 juin 2011 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Environnement, Infos pratiques
Sept mois après sa première demande d’entretien (faisant suite au dépôt de la demande de moratoire en Préfecture), le Préfet a accepté de recevoir le Collectif PPRif P.-O., sous l’impulsion de notre Président de Région, Christian Bourquin, qui s’est pleinement investi dans cette cause dès qu’il en a été alerté.
A cette réunion, le Préfet avait bien entendu convié Christian Bourquin, mais également Jean-Paul Alduy, sénateur, et Guy Ilary, Président de l’Association des Maires des Pyrénées-Orientales, ainsi que les élus de 58 communes concernées (dont Tordères). Il y a été débattu des problèmes liés aux modalités d’application des PPRif sur notre département, et de l’inégalité de traitement des zones rouges sur le territoire national (c’est-à-dire l’inégalité de traitement des citoyens devant la Loi).
Maya Lesné, maire de Tordères et porte-parole du collectif, a présenté un argumentaire mis au point pendant plusieurs semaines avec Christian Bourquin.
En préalable, elle a réaffirmé que les maires membres du Collectif PPRif P.-O. étaient tous favorables à la mise en œuvre de moyens de prévention du risque incendie de forêt visant à limiter les conséquences des feux de forêt sur la sécurité des personnes et à assurer la protection des habitations, mais qu’ils estimaient que l’élaboration d’un PPRif devait reposer sur une démarche de dialogue et d’échanges. Elle a pris l’exemple de la concertation mise en œuvre pendant l’élaboration du PPRif du Massif d’Uchaux (1) où les élus ont participé à de nombreuses réunions, tout comme les administrés qui ont pu assister à deux réunions publiques et à trois séances de réception du public avec échanges individualisés, avec une exposition sur le risque incendie et les feux de forêt du massif, sur l’outil de prévention PPRif, sa méthode d’élaboration, ses principes et la procédure réglementaire dont il s’accompagne, et la mise à disposition du public d’un registre d’observations.
Elle a souligné l’importance du dialogue et de la concertation avec les élus de terrain, ainsi que la nécessité d’une analyse par massif. Elle a insisté sur le fait que les maires concernés souhaitaient un partenariat dans l’instruction des PPRif avec les services de l’Etat, et demandaient une concertation globale de tous les intéressés (Etat, élus de terrain, syndicats intercommunaux – comme le SIP ou le SIVU du Tech, etc.) à l’échelle certes de chaque commune, mais au préalable sur l’intégralité du bassin de risques ou massif concerné (Aspres, Albères, Fenouillèdes, Vallespir). L’élaboration des PPRif doit reposer sur le dialogue, la concertation, la transparence et une mise en commun des informations pour une gestion plus rationnelle et moins arbitraire du risque naturel prenant en compte l’avenir socio-économique des massifs. Elle a donné l’exemple de départements étudiant leur PPRif par massifs ou bassins, comme l’Aude qui prescrit ses PPRif par secteurs (communes du massif de la Pinède de Lézignan-Corbières, communes du massif de la Cavayère, communes du Littoral Sud, communes de la Clape Nord, communes de Narbonne-ouest, communes de Fontfroide-est), l’Hérault par bassins de risques (trois en tout), le Var par massifs (Sud Sainte-Baume, Massif des Maures, Massif de l’Estérel), tout comme le Vaucluse (massif d’Uchaux) .
Elle a abordé les thèmes de la prévention et de la protection des massifs. Les communes demandent que soient corrigées les cartes d’aléas, souvent obsolètes, et donc les cartes de zonage, et que soient prises en compte les mesures de protection contre l’incendie appliquées dans les zones de forêt et de maquis (elles ont déjà réalisé d’importants efforts dans leur mise en œuvre, tels que les plans de protection D.F.C.I. : entretien des pare-feu, réalisations de points d’eau, citernes, etc.). Les communes demandent aussi que soit pris en compte le problème de la rareté de l’eau, fondamental dans nos massifs. Elle a donné l’exemple de sa commune où, sur la carte d’aléas, la Forêt Domaniale du Réart, qui est sans aucun doute une des plus dangereuses du département, est classée en risque modéré.
Elle a également souhaité qu’on réfléchisse à l’habitat en zone rouge et à l’inégalité de traitement de cette zone sur le territoire national. Il est nécessaire qu’une approche plus réaliste de l’habitat en zone rouge soit prise en compte et notamment que soient abordées l’interdiction de reconstruction en cas d’incendie et l’inégalité de traitement des zones rouges selon les départements. Il semble urgent de réfléchir à une définition objective de la zone rouge, valable pour tout le territoire national afin d’assurer une égalité de traitement pour chaque citoyen. Maya Lesné a alors donné l’exemple de plus d’une cinquantaine de communes où la reconstruction d’un bâtiment détruit par un incendie en zone rouge est autorisée :
- les 17 communes concernées par un PPRif dans l’Hérault (2) autorisent la reconstruction d’un bâtiment existant détruit sous certaines conditions (prescriptions relatives à la desserte par un réseau d’hydrants normalisé ainsi qu’à l’accessibilité depuis une voie ouverte à la circulation publique).
- la commune d’Auribeau-sur-Siagne (Alpes-Maritimes) où sont autorisées les réparations effectuées sur un bâtiment sinistré à condition de ne pas aggraver les risques et de ne pas augmenter le nombre de personnes exposées.
- Ou bien encore, dans le même département, Cagnes-sur-Mer, Grasse, Roquefort-les-Pins, La Roquette-sur-Siagne, Vence où si, en zone rouge, une maison a été détruite par un incendie de forêt, le projet de reconstruction doit être soumis à l’examen d’une sous-commission départementale créée auprès de la Commission Consultative Départementale de Sécurité et d’Accessibilité des Alpes-Maritimes.
- le Var (3) où, en zone rouge, la réparation ou la reconstruction de bâtiments implantés antérieurement à l’approbation du PPRif, et régulièrement autorisés, qui seraient endommagés ou détruits par un sinistre (y compris par un feu de forêt) est admise sous réserve de réduire la vulnérabilité des bâtiments par la mise en conformité avec les dispositions constructives générales et avec les dispositions relatives aux voiries et les dispositions relatives à la défense incendie. Le maire pourra disposer d’un avis de la Commission Consultative Départementale pour la Sécurité et l’Accessibilité (CCDSA).
- le Vaucluse sur le massif d’Uchaux (4) où, en zone rouge, est admise la reconstruction à l’identique d’un bâtiment existant détruit par un incendie de forêt, sur la même parcelle, sans augmentation de la vulnérabilité, dans le respect des règles applicables, si la défendabilité de la reconstruction est assurée par des équipements conformes (accessibilité et défense contre l’incendie).
- et enfin, la Haute-Corse, à Bastia où sont admis la reconstruction à l’identique, l’aménagement ou l’extension des constructions existantes (sous réserve de la mise en œuvre d’un débroussaillement suffisant, de la construction de points d’eau supplémentaires équipés d’une motopompe proposant un débit suffisant et de l’utilisation de matériaux spécifiques, résistants au feu).
Elle a abordé la question de l’activité agro-environnementale et touristique : la présence ou le retour d’agriculteurs sur les territoires à risque incendie paraît être un moyen efficace de prévention. En complément d’activités agricoles souvent peu rémunératrices, les paysans devraient avoir la possibilité d’implanter une activité touristique responsable et bien maîtrisée (gîtes ruraux, chambres et tables d’hôte, parcours piétonniers balisés, etc.). Elle a pris l’exemple des PPRif des communes du Tignet, du Rouret et de Valbonne (Alpes Maritimes) autorisent les constructions à usage d’habitation et leur extension limitée (30 % de la SHON existante sans excéder 200 m² de SHON totale) liés et nécessaires au fonctionnement d’une exploitation agricole pérenne sur la zone considérée sous certaines conditions prescrites par une sous-commission relative à la sécurité contre les risques d’incendie de forêt, lande, maquis et garrigue.
Elle est revenue sur les modalités d’application. Lorsque les PPRif sont adoptés, leur mise en application entraîne des conséquences financières lourdes et toujours peu aisées à expliquer aux populations. Les maires souhaitent être épaulés et conseillés par les services de l’Etat lors de cette mise en application et lors du contrôle sur le terrain. Elle a remis en avant l’exemple du Massif d’Uchaux où sont prévues des visites régulières de l’Etat pour observer l’évolution sur le terrain et des bilans autour des problèmes rencontrés.
Elle a souligné que les contraintes imposées par l’Etat, sans engagement financier précis de sa part, étaient disproportionnées par rapport aux capacités pécuniaires des communes concernées.
Après une longue et houleuse discussion entre le Préfet (et ses services) et les maires du département, tempérée par Christian Bourquin, plusieurs points d’accords ont été trouvés :
- le principe de la concertation préalable par massif qui se fera très rapidement a été accepté (le PPRif communal demeurant le document final) ;
- les PPRif en cours d’élaboration ou approuvés (parfois imposés) seront intégrés dans l’approche par massif et seront donc susceptibles d’évolutions lorsque les maires le souhaiteront ;
- le délai de mise en œuvre de cette concertation sera d’un an à un an et demi ;
- les financements, actuellement lourds pour les communes, seront assumés conjointement par l’Etat, la Région, le Département et, éventuellement, les syndicats dédiés à la DFCI, la participation des communes devant rester raisonnable et en adéquation avec leur budget ;
- d’autres points feront l’objet de concertation et notamment la possibilité de reconstruction après sinistre et le maintien de l’agriculture.
Le Préfet a également convenu que :
- les cartes de zonage et d’aléas pouvaient parfois être mal légendées ou obsolètes,
- les PPRif pouvaient évoluer et être revus si les travaux préconisés étaient bien effectués,
- la gestion du risque par des structures supra-communales (syndicats, communautés de communes, etc.) lui paraissait adaptée et que l’Etat financerait par tous les moyens disponibles ce type d’approche,
- le problème de l’approvisionnement en eau était un point sensible à maîtriser et sur lequel il fallait rechercher de nouvelles solutions.
Pour en terminer, il a rappelé que les propriétaires privés devaient être mis à contribution et que s’ils ne respectaient pas les règles édictées, il aiderait les élus à faire respecter la loi.
L’ensemble de cette nouvelle approche est basée sur une concertation renforcée de toutes les parties prenantes qui devraient permettre d’améliorer la prévention des risques liés aux incendies de forêt sur nos massifs.
(1) : A cheval sur deux départements (le Vaucluse et la Drôme) et deux régions (PACA et Rhône-Alpes) : communes de Bollène, Lagarde-Paréol, Mondragon, Mornas, Piolenc, Sérignan du Comtat, Uchaux et Rochegude.
(2) : Assas, Clapiers, Montferrier-sur-Lèz, Prades-le-Lèz, Saint-Mathieu-de-Tréviers, Saint-Vincent-de-Barbeyrargues, Le Triadou, Combaillaux, Grabels, Matelles, Saint-Clément de Rivière, Saint-Gély-du-Fesc, Juvignac, Montpellier, Murviel-lès-Montpellier, Pignan, Saint-Georges d’Orques.
(3) : 17 communes concernées dans le bassin à risque « Sud Sainte-Baume » (Le Beausset, La Cadière d’Azur, Le Castellet, Evenos, Signes), sur le Massif des Maures (Bormes-les-Mimosas, Collobrières, La Garde Freinet, La Londe Les Maures, Plan La Tour, Roquebrune sur Argens, Sainte-Maxime, Vidauban) et sur le Massif de l’Estérel (Les Adrets de l’Estérel, Fréjus, Saint-Raphaël, Tanneron).
(4) : Voir note 1.
Créé par torderes le 20 juin 2011 | Dans : Equipe municipale et commissions
Date de la convocation : 09 Juin 2011
Date d’affichage : 09 juin 2011
Afférents au Conseil Municipal : 11
En exercice : 10
Ont pris part à la délibération : 10
L’an deux mille onze et le dix sept juin à dix huit heures quarante cinq, le Conseil Municipal de cette Commune, régulièrement convoqué, s’est réuni au nombre prescrit par la loi, dans le lieu habituel de ses séances, sous la Présidence de Mme LESNÉ Maya, le Maire.
Étaient présents : Mmes LESNÉ Maya, MAURICE Dominique, MATHIS Marie-José, MOLINA Bernadette, Mrs ALBA José, CABRERA Justin, GUIDICELLI Vincent, VIDAL Francis.
Procuration : M. FANTIN Gilbert a donné procuration à Mme MAURICE Dominique
Absent : Mme RAFEL Jacqueline
Secrétaire de Séance : M. VIDAL Francis
1) DÉSIGNATION DU DÉLÉGUÉ DU CONSEIL MUNICIPAL ET DE SES SUPPLÉANTS EN VUE DE L’ÉLECTION DES SÉNATEURS.
M. VIDAL Francis est nommé secrétaire.
Madame le Maire précise le souhait de tous les élus de procéder à un vote à liste bloquée.
Conformément au décret n°-2011-530 du 17 mai 2011, les conseils municipaux doivent être convoqués le vendredi 17 juin 2011 afin de désigner les délégués des conseils municipaux et de leurs suppléants en vue de l’élection des sénateurs qui aura lieu le 25 septembre 2011.
Pour la commune de Tordères, moins de 3 500 habitants, le nombre de délégués titulaires est fixé à 1 et le nombre de délégués suppléants à 3. L’élection des délégués titulaires et celle des suppléants doivent avoir lieu séparément, au scrutin secret majoritaire à deux tours.
LE CONSEIL MUNICIPAL
Après délibération, VOTE : Pour : 8 / Contre : 0 / Abstention : 0
Emet à l’unanimité un avis favorable pour désigner les membres suivants :
DÉLÉGUÉ TITULAIRE : Mme LESNE Maya
DÉLÉGUÉS SUPPLÉANTS : Mme MAURICE Dominique, M. GUIDICELLI Vincent, Mme MOLINA Bernadette
2) CONSEIL EN ÉNERGIE PARTAGÉ
Madame Le Maire présente au Conseil Municipal le service développé par le Syndicat départemental d’énergies et d’électricité des Pyrénées Orientales (SYDEEL 66) intitulé « Conseil en énergie partagé » (CEP).
Proposé pour une durée de 4 ans, le CEP est un service structuré d’étude, de suivi, d’accompagnement et de conseils énergétiques. Il s’agit d’accompagner la commune dans toutes ses démarches touchant à la gestion des consommations d’énergie. Proposé aux collectivités locales en amont des études techniques qui restent de la compétence des bureaux d’études spécialisés, cette mutualisation de service se compose de quatre actions complémentaires :
· ACTION 1 : Bilan énergétique global de la collectivité : dès la première année et à partir d’un inventaire précis du patrimoine, la saisie et l’analyse des factures d’énergie sur les trois dernières années, élaboration d’un bilan énergétique global avec remise d’un rapport détaillé et une proposition d’actions nécessitant pas ou peu d’investissements (optimisation tarifaire, mise en œuvre d’une régulation,…).
· ACTION 2 : Suivi énergétique personnalisé de la collectivité : pour s’assurer de l’efficacité des préconisations et de la pérennité des économies réalisées, un suivi des consommations sur 3 ans est mise en œuvre. De plus, l’analyse plus détaillée révélant des dérives voire des excès de consommations permet de cibler les actions de maîtrise des consommations sur des éléments précis du patrimoine. Un bilan annuel des consommations d’énergies, mettant en évidence les résultats obtenus et complété par des recommandations en matière de diminution de la facture énergétique et d’émissions de CO2 est présenté à la collectivité.
· ACTION 3 : Accompagnement de la collectivité : le SYDEEL 66 propose la réalisation de notes d’opportunités ou d’études de fonctionnement et, à la demande de la commune, apporte des conseils sur des projets neufs ou de réhabilitation en lien avec la thématique « énergie ».
· ACTION 4 : Information et sensibilisation : le SYDEEL 66 s’engage à mettre en œuvre des actions de sensibilisation des élus et des acteurs locaux sur le thème de la maîtrise des dépenses énergétiques (organisation de réunion d’information, réalisation de journées thématiques, visites de sites…).
Le montant de la cotisation à verser au SYDEEL 66 a été fixé par l’organe délibérant comme suit :
· 1€ / an / habitant la première année,
· 0.50€ / an / habitant les trois années suivantes,
Nombres d’habitants : 177 hab.
Soit une contribution de 177€ la première année puis de 88.50€/an les trois années suivantes.
Après avoir entendu cet exposé, le conseil municipal :
· donne son accord pour bénéficier de ce service,
· confie au SYDEEL 66 le soin de réaliser pour son compte cette mission,
· accepte de participer pour le montant de la cotisation définie ci-dessus,
· s’engage à voter les crédits nécessaires et à verser annuellement cette contribution au SYDEEL 66 après l’envoi du titre de recette par le SYDEEL 66,
· autorise son maire à signer la convention à intervenir avec le SYDEEL 66.
3) MODIFICATION DES DÉLÉGUÉS DE LA COMMUNE AUPRÈS DU SIVOM DE PONTEILLA
Madame Le Maire rappelle à l’Assemblée les noms des délégués titulaires et suppléants de notre Commune au SIVOM de Ponteilla et précise que suite à des contraintes professionnelles, Mr Francis VIDAL actuellement délégué de la Commune au SIVOM de PONTEILLA, ne peut plus assurer ses fonctions. Il y a donc lieu de procéder à l’élection d’un nouveau délégué titulaire au SIVOM de PONTEILLA.
Le Conseil Municipal, ouï cet exposé, procède au vote à la majorité absolue.
A obtenu :
Mme LESNE Maya : 8 voix
Le Conseil Municipal, après en avoir délibéré, et à la majorité des membres présents ou représentés,
APPROUVE la désignation de Mme LESNE Maya comme déléguée titulaire au SIVOM de PONTEILLA et RAPPELLE la désignation de Mr GUIDICELLI Vincent, délégué titulaire et de Mme MATHIS Marie-José et Mr ALBA José, en qualité de délégués suppléants.
QUESTIONS DIVERSES
- Aérodrome privé sur la commune de Llauro : Malgré les pétitions des habitants et les protestations des maires environnants, l’aérodrome privé de Llauro a été accepté par le Préfet. Toutefois, ce dernier a imposé plusieurs contraintes et restrictions : l’aérodrome n’est autorisé que pour un seul avion de loisir qui ne pourra effectuer que dix allers et retours par an, entre 9h et 12h, du lundi au vendredi ; l’avion n’aura pas le droit de survoler des habitations ; les vols ne pourront pas s’effectuer en période de grande sécheresse ; enfin, les pompiers pourront procéder à des contrôles inopinés pour vérifier les réserves d’eau du propriétaire. Cet arrêté n’est valable qu’un an et ne sera renouvelé qu’après étude des résultats. Tout cela pose la question des contrôles : seront-ils réellement effectués ? On peut en douter compte-tenu des maigres moyens de l’Etat.
- Rencontre avec le Préfet au sujet des PPRif : La réunion s’est déroulée le 14 juin, en présence de Christian Bourquin, Président de la Région Languedoc-Roussillon, de Jean-Paul Alduy, sénateur, et de 58 communes concernées (dont Tordères). Nous y avons débattu des problèmes liés aux modalités d’application des PPRif sur notre département, et à l’inégalité de traitement des zones rouges sur le territoire national (et donc à l’inégalité de traitement des citoyens devant la Loi). Après une longue discussion, le Préfet s’est engagé à :
1) ne plus prescrire de nouveaux PPRif sur le département et, pour les PPRif en cours d’élaboration (six au total dont celui de Tordères, prescrit le 19 mars 2007), à les étudier par massifs (et non plus exclusivement par communes) ;
2) ne plus agir de façon autoritaire mais à privilégier la transparence, le dialogue et la concertation avec les élus de terrain, les représentants des syndicats intercommunaux et la population.
3) à prendre en compte la défense DFCI existante dans l’élaboration des PPRif et à réfléchir à la possibilité d’installations agricoles.
Le Préfet est resté très évasif sur la question des financements des travaux prescrits aux communes et n’est pas revenu sur l’impossibilité de reconstruire une habitation détruite par un feu de forêt en zone rouge, malgré les multiples exemples contraires existant en France, notamment dans l’Hérault, les Alpes-Maritimes, le Var, le Vaucluse, la Drôme et la Haute-Corse.
Il n’a pas répondu non plus aux questions concernant l’aérodrome privé situé en pleine zone rouge à Llauro.
- Problème de divagation d’animaux :
1) Une lettre recommandée a été envoyée au propriétaire d’un troupeau d’une quarantaine de chèvres et d’une dizaine de boucs qui, venu de la commune de Llauro et non déclaré à la Direction des Services Vétérinaires, divaguait sur notre commune. Ces bêtes n’ayant pas été soumises aux contrôles sanitaires se rapprochaient de plus en plus du troupeau caprin, déclaré et en règle avec la DSV, des éleveurs de Tordères, mettant en péril leur intégrité sanitaire. La DSV a accompagné le maire sur le terrain pour constater les faits et gérer la suite de la procédure.
2) Malgré le mot adressé aux propriétaires de chiens dans le dernier bulletin municipal, une série d’incidents mettant en cause des chiens non tenus en laisse ont eu lieu sur la commune : des administrés et des automobiles ont été coursés ainsi qu’un troupeau (une chèvre est même morte éventrée). Une main courante a été déposée en gendarmerie.
- Urbanisme : Une demande de construction d’un hangar agricole d’environ 200 m2 (avec mise en place d’une pépinière et création d’un forage) nous a été soumise (sur des parcelles du Camp d’en Pastou, route de Fourques). Nous avons émis un avis défavorable à cette demande qui soulève de multiples questionnements tels que la rareté de l’eau (le propriétaire devra aller la capter dans la nappe du Pliocène, une nappe déjà trop mise à mal depuis une quinzaine d’années et qu’on devrait réserver uniquement à la consommation humaine) ; l’impact visuel et paysager ; la pérennité de l’activité (nous craignons de voir apparaître au bout de quelques années une maison d’habitation dans ce qui nous aura été initialement présenté comme un hangar agricole) ; et enfin, les risques de mouvements de terrain qu’implique la construction d’un tel hangar dans une zone, proche de la Forêt du Réart, où l’érosion va déjà bon train et où le risque incendie n’est pas anodin.
- Travaux sans autorisation de la commune sur différentes voies publiques : Deux administrés se sont permis de procéder à des travaux sur différentes voies publiques (chemin de Thuir et Carrer Sant Nazari où il y avait également occupation abusive du domaine public) sans en informer la mairie. Nous avons donc procédé à un rappel à l’ordre pour chacun d’entre eux (oralement pour l’un et par courrier pour celui qui s’était déjà vu rappelé à l’ordre plusieurs fois auparavant). La situation semble revenue à la normale.
- Problème de circulation trop rapide sur la RD 23, notamment au niveau de l’entrée du village. Une lettre a été adressée au Conseil Général pour demander une étude et le SIVU a été contacté pour donner son point de vue.
- Tournée annuelle des services eau et assainissement de la Communauté de Communes des Aspres et de ceux du SIVU, prévue lundi 20 juin.
- Rencontre avec l’ONF à propos de la Forêt Domaniale du Réart. Visite sur le terrain pour constater le peu de moyens qui sont alloués à l’entretien de cette forêt et l’abandon des pistes, dont l’une, la piste A23, est pourtant classée DFCI. Au cours de cette réunion, il a été décidé de procéder à des coupes et à des élagages pour que les camions de pompiers puissent circuler normalement sur la piste A23. Les quatre autres pistes seront sans doute fermées à la circulation afin de ne pas laisser de voitures pénétrer dans les profondeurs de la forêt et accentuer le risque incendie. L’équipe de chasse de Tordères pourra continuer à y accéder (les clés des cadenas lui seront remises), tout comme les promeneurs.
Séance levée à 19H55