Tordères

Mardi 20 mai, de 11h à 17h, la Clinique Saint-Pierre organise, dans le hall d’accueil, une journée grand public de sensibilisation à la prévention et aux soins contre le tabagisme : tabac et contraception (un cocktail toxique), tabac et grossesse, tabac et santé bucco-dentaire, seront autant de thèmes abordés lors des ateliers animés par des professionnels de santé pour répondre à toutes vos questions.

Entrée libre et gratuite, Clinique Saint-Pierre, 169 avenue de Prades, à Perpignan. Tel : 04.68.56.26.26.

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Les agriculteurs victimes de vols dans leurs exploitations sont invités aux réunions d’information que la Chambre d’agriculture et la Gendarmerie organisent en partenariat à ce sujet le :

- Lundi 19 mai, à Thuir, 18h   (Salle de la Maison des Jeunes)
- Jeudi 22 mai, à Rivesaltes, 18h (Coopérative Arnaud de Villeneuve, RD 900)
- Vendredi 23 mai, à Saillagouse, 16h (Coopérative Catalane des Eleveurs – Salle Cimelait).

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  Comme la Loi l’exige, la commune doit prendre en charge le débroussaillage des abords d’une partie des voies communales. Cependant, comme il ne serait pas financièrement tenable d’effectuer chaque année un débroussaillage systématique des 15 kilomètres de voies communales ou rurales, en accord avec les services de l’Etat, la commune a mis en place un plan triennal de débroussaillage, conçu par roulement (tous les deux à trois ans) et  privilégiant les zones les plus proches des habitations.

  Cette année, la commune a choisi de travailler avec une nouvelle association, le chantier d’insertion « Força Réal » qui se chargera de la traverse de Llauro et de celle du lieutenant Gourbault. Les travaux débuteront le lundi 19 mai.

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  Il y a quelques années, Gerd Böttcher découvrait dans la niche d’une maison de Tordères qu’il venait de racheter, une statue de procession. Percevant que cette statue n’était pas ordinaire et qu’elle devait receler de grands secrets, Gerd la donna à la commune et elle fut installée dans l’église Sant Nazari. Elle avait alors ce visage :

  Dès 2009, les services de restauration du patrimoine du Conseil Général nous firent remarquer que cette statue était particulièrement intéressante et qu’elle méritait une étude un peu plus poussée ainsi qu’une restauration complète. Aussi, juste avant que les travaux de l’église ne débutent, en novembre 2011, le conseil municipal a-t-il donc décidé de confier cette statue aux services du Conseil Général afin qu’ils la restaurent et nous en livrent quelques clés.

  Cette restauration s’est achevée fin 2013. Elle a permis de mettre au grand jour ce que chacun pressentait depuis le début : cette statue (dite «de Sant Nazari») n’est autre qu’un joyau, une splendide pièce du 15^ème siècle qui fait désormais l’objet d’une procédure de classement aux Monuments Historiques.

  Debout, le saint est vêtu d’une tunique mi-longue, à grandes manches ouvertes et évasées,  ceinturée, avec un col droit montant, fermé par trois boutons, et il est également chaussé de souliers à la poulaine. Sa nuque est dégagée et ses cheveux couvrent le dessus de sa tête d’une sorte de calotte bouclée tout autour en couronne. Son visage est rasé. Sa tête est légèrement penchée à gauche. Il tient un livre dans la main gauche et une plume dans l’autre.

  Christine Aribaud, maître de conférence à l’université Toulouse Le Mirail, a donné une série d’informations fondamentales pour mieux dater cette statue. Selon elle, le saint évoque une certaine jeunesse et ne correspond donc pas à la description iconographique de Saint-Nazaire (qui est toujours dépeint comme un homme âgé et barbu), mais plutôt à celle de son disciple Saint-Celse, jeune et imberbe. En réalité, il pourrait également représenter un autre saint ou bien un simple donateur (une personne laïque).

  Le vêtement correspond à la tenue d’un bourgeois (un laïque, peut-être un dignitaire) des années 1300-1350. Le costume est un élément essentiel pour dater la statue et il semble que, tout comme la coiffure, il se rapproche de la période du Quattrocento italien ou l’on rencontre des personnages peints ayant des caractéristiques très proches de cette statue.

  Ce personnage est marqué par un style que l’on a appelé le «gothique international», qui privilégie les courbes, le raffinement des couleurs et des attitudes, ainsi que les habits magnifiques, les gestes précieux et les doigts effilés. Le mélange de douceur et de jeunesse, de lignes gracieuses, d’étoffes souples et de riches couleurs, les lignes sinueuses et les échancrures subtiles des drapés appartiennent aussi à ce courant.

  La statue est sculptée en ronde bosse dans un tronc de bois de pin allant de la tête au socle inclus, avec des assemblages au niveau des deux mains et sur le bord extérieur de la manche gauche, et une présence ponctuelle de toile. Le scanner de l’Hôpital Saint-Jean (Perpignan) a révélé que le support était en parfait état de conservation même s’il avait souffert de brûlures ponctuelles (sans doute liée à un incendie).

  Christiane de Castaigner, la restauratrice en charge de la statue, a découvert trois polychromies superposées, la toute première étant quasiment en ruine. Les laboratoires d’analyse « Art’Cane » (Vannes) et LARCROA (Paris) ont étudié les pigments retrouvés. Ils  appartiennent tous à la période allant du Moyen Âge au 16^ème siècle. L’utilisation d’un bleu très spécial (le bleu lapis lazuli) pourrait indiquer que cette statue soit la commande d’un privé car l’utilisation de ce bleu n’existe que dans certains contrats passés au 16^ème siècle et, au 15^ème siècle, il était directement acheté par le commanditaire afin d’être fourni à l’artiste. Le lapis-lazuli est connu depuis l’Antiquité, il est utilisé en détrempe et fut importé au 14^ème  siècle par les Vénitiens. Il est courant de lire que l’outremer valait son poids d’or et c’est pourquoi, au 16^ème et au 17^ème siècle, son emploi faisait l’objet de conventions particulières entre le commanditaire d’un tableau et le peintre. Il y a donc fort à parier pour que notre statue ait beaucoup voyagé avant de parvenir jusqu’à Tordères.

  Après dépoussiérage, nettoyage, dégagement des repeints et refixation (dans le bon sens) de la main et de la plume, voici l’émouvant visage de notre statue qui resurgit après des siècles d’effacement.

  Un grand merci à toute l’équipe de restauration du patrimoine du Conseil Général, et particulièrement à Christiane de Castaigner qui s’est attelée à ce long et minutieux travail et qui a permis de dévoiler l’immense beauté de cette statue. Et une pensée émue pour Gerd Böttcher qui s’en est allé sans connaître le vrai visage de cette statue mais qui en avait deviné toutes les qualités.

  C’est avec une grande joie et une grande fierté que la commune accepte bien volontiers de confier encore quelque mois cette statue au Conseil Général, le temps d’une exposition (en vitrine, tant cette œuvre est rare et précieuse) à Perpignan. Elle nous reviendra dès que la seconde tranche des travaux aura été effectuée et nous devrons alors prévoir à notre tour une protection (nous savons d’ores et déjà que le Conseil Général, tout comme l’Etat, seront à nos côtés pour nous aider).

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Avec le retour des beaux jours, l’Association de Sauvegarde de l’Eglise de Tordères reprend l’organisation de concerts dans l’église Sant Nazari. Nous entrons maintenant dans la préparation de la deuxième phase des travaux, que nous aurons l’occasion de vous présenter lors de nos prochains rendez-vous.

Le dimanche 1^er juin, à 17h, nous serons ravis d’accueillir pour la première fois en l’église de Tordères l’ensemble de tubas du Conservatoire National de Région de Perpignan, dirigé par Harumi Baba (enseignante au Conservatoire de Perpignan) : des sonorités qui, à n’en pas douter, ne manqueront pas de faire vibrer l’auditoire.

Nous espérons vous retrouver le plus nombreux possible . Pensez à confirmer votre soutien à ce projet de restauration patrimonial en renouvelant votre adhésion (maintenue pour l’année 2014 à 5€).

A bientôt !

Pour le bureau de l’ASET, son président, Laurent Vinour

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Une trentaine de Tordérencs et de Caixanencs de tous les âges ont assisté à la cérémonie du 8 mai 1945 au cours de laquelle ont longuement été évoqués les Résistants du canton de Thuir et du maquis de Caixas, premier maquis du département qui ouvrit la voie à une nouvelle forme de Résistance au nazisme dans les Pyrénées-Orientales. Une gerbe a ensuite été déposée en hommage à tous ceux qui sont tombés au cours de la Seconde Guerre Mondiale, et tout particulièrement à la mémoire de Jean Gomez, un jeune père de famille mort au front et laissant derrière lui, au premier étage de la mairie, son épouse et ses enfants.

Merci à tous d’avoir été présents, particulièrement à la dizaine d’enfants et d’adolescents.

Photos : Monique Gijzels

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Henri Guisset, mari de Colette Guisset, père de Pierre et Béatrice Guisset, frère de Léonce Cubells et de Germaine Carrizosa, oncle de Nathalie Cabrera, est décédé hier, jeudi 8 mai 2014, à l’âge de 65 ans.

Fils de Louise et Germain Guisset, il a grandi à Tordères aux côtés de ses soeurs Germaine et Léonce.

En ces heures douloureuses, le Conseil Municipal et moi-même, ainsi que le personnel communal, tenons à adresser nos plus sincères condoléances à sa famille et à ses proches

Les obsèques religieuses seront célébrées samedi 10 mai 2014, à 10h, en l’église du Boulou, et seront suivie de l’inhumation au cimetière 3.

Maya Lesné, pour le Conseil Municipal

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La mairie tient à signaler qu’elle n’est aucunement demandeuse ni responsable des travaux en cours au niveau du panneau d’entrée du village. Ils sont effectués par le service des routes du Conseil Général à la demande des propriétaires de la parcelle 352 pour résoudre des problèmes d’eaux pluviales.

Pour information, la commune est propriétaire du sentier (d’environ 2 mètres de large) qui longe cette parcelle en amont, ainsi que d’une parcelle de 25 m2 auquel aboutit le sentier. Par ailleurs, le Conseil Général est propriétaire de la parcelle située en aval, sur laquelle la commune dispose les containers des poubelles. Pour toute réclamation concernant ces travaux, il convient donc de s’adresser au service des routes du Conseil Général. Merci de votre compréhension.

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Ouvertes respectivement en 2002 et 2004, les déchetteries de Thuir et Trouillas sont gérées par la Communauté de Communes des Aspres qui dispose de la compétence « Elimination et valorisation des déchets » depuis 2003.

Dans un souci d’amélioration continue des services communautaires et afin de les moderniser, depuis fin janvier 2014 la Communauté de Communes des Aspres a lancé des travaux d’envergure pour réaménager et rénover ces deux sites.

Ces aménagements permettront de répondre aux dispositions réglementaires et fonctionnelles.

Ainsi afin de garantir la sécurité de chaque administré et surtout se conformer à la nouvelle réglementation en vigueur (norme NFP 01-012) des garde-corps ont été installés dans chacune des déchetteries.

La norme NF P 01-012 prescrit en effet aux établissements recevant du public, la mise en œuvre de dispositifs antichute, dès que la hauteur est supérieure à 1 mètre.

La hauteur des garde-corps est définie par cette réglementation à laquelle la Communauté de Communes des Aspres a dû s’adapter.

Il est à noter que des accidents graves et parfois mortels liés à des chutes dans des bennes de déchetteries ont eu lieu ces dernières années en France.

Jusqu’à présent, nous avons évité le pire dans les déchetteries des Aspres mais certaines pratiques de «bennage» étaient dangereuses, et souvent inconscientes.

Nous faisons de la sécurité de nos administrés une priorité.

Pour rappel :

Tout bennage est interdit dans la majeure partie des déchetteries de France et est également proscrit dans les déchetteries des Aspres. Le dépotage doit exclusivement se faire à la main depuis le haut de quai. En aucun cas le déchargement ne pourra s’effectuer depuis le véhicule ou la remorque. Ainsi les pratiques non réglementaires devenues habitudes pour certains seront stoppées par la présence des garde-corps.

Toutefois afin de pallier à la difficulté de déchargement de certains déchets lourds, des tables élévatrices seront mises en place très prochainement sur chaque site et permettront de pouvoir lever au-dessus des gardes corps des déchets allant jusqu’à 350kg.

Concernant les bennes déchets verts, des dispositifs seront déployés afin de faciliter le dépôt dans les bennes.

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L’assemblée générale annuelle du Collectif anti-OGM aura lieu le dimanche 18 mai, à 9h30 précises, 72 rue des roses, à Canet-en-Roussillon (plage). Elle sera suivie d’un repas convivial tiré du sac.

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