Depuis lundi 2 novembre, au soir, le département a dépassé les 50 microgrammes de particules polluantes par m3 d’air. Et ceci en fonction d’une moyenne calculée à partir de plusieurs capteurs disséminés sur le territoire catalan. Nous traversons donc un épisode de pollution aux particules en suspension. Des particules dites « d’origine naturelle », puisqu’il s’agit en l’occurrence de sels marins portés par une masse d’air venue de Méditerranée. L’impact de cette pollution est aussi nocif pour la santé que les pollutions ayant pour origine l’activité humaine (gaz d’échappement ou autres). Classés cancérigènes par l’Organisation Mondiale de la Santé au même titre que les autres particules, ces embruns marins pénètrent dans le système respiratoire. 

Concernant l’épisode de ce mardi 3 novembre, il est recommandé aux personnes sensibles d’éviter les activités sportives intenses, en extérieur comme en intérieur, et d’éviter également de cumuler les facteurs en fréquentant les zones de trafic routier dense. Enfin, en cas d’inquiétude, ne pas hésiter à consulter. 

La situation devrait revenir à la normale pour la journée de mercredi. 

Contrairement à ce qu’on pourrait croire, la pollution ne se cantonne pas au littoral. Les masses d’air chargées de sels sont poussées par les vents dans l’intérieur des terres, et peuvent ainsi voyager sur de grandes distances.

Il existe en moyenne une dizaine d’épisodes de pollution similaire chaque année en Languedoc-Roussillon. Cette fois, seules les Pyrénées-Orientales sont impactées.