L’hommage des Tordérencs aux victimes de guerre
Créé par torderes le 11 nov 2015 à 15:53 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Equipe municipale et commissions, Histoire
Une trentaine de personnes ont assisté, ce matin, à la cérémonie du 11 novembre, sous un soleil radieux. Après le discours du maire et l’hommage à Paul Carbasse, Jean Carbasse, Jacques Sicre et Joseph Guisset, les quatre soldats de Tordères tombés au front entre 1914 et 1918, les enfants ont déposé une gerbe à leur mémoire et à celle de toutes les victimes de guerre au cours des siècles, suivie d’une minute de silence et de recueillement.
Les Tordérencs ont ensuite levé leurs verres à la paix et à l’amitié entre les peuples car notre monde recense aujourd’hui encore une cinquantaine de conflits armés (dont la plupart ne sont plus des guerres entre Etats, mais des guerres civiles). Sur notre globe terrestre, il y a toujours un endroit où l’on tue et l’on assassine des hommes, des femmes, des vieillards, où l’on détruit physiquement «l’autre». Il y a aujourd’hui plus de 300 000 enfants-soldats à travers le monde. Le nombre de réfugiés ne cesse d’augmenter dans des proportions alarmantes : on est passé de 1,4 million en 1960, à 19 millions en 1998 et, selon les sources officielles de l’ONU, à plus de 52 millions aujourd’hui. En 2015, les dépenses militaires mondiales se chiffrent à 1776 milliards de dollars, soit une augmentation de presque 50% par rapport à 1998. Loin de se pacifier, ce monde est mis à feu et à sang toujours davantage pour le plus grand profit des marchands d’armes qui continuent à spéculer sur la mort. Maudits soient les marchands d’armes! Maudite soit la guerre! Nous avons encore beaucoup à faire pour construire le monde sans armes auquel rêvaient les Poilus de 14-18, pour que chacun cesse de croire et de faire croire que l’homme est l’ennemi de l’homme. Le meilleur hommage qu’on puisse rendre aux Poilus, c’est de ne pas laisser se banaliser la violence, d’où qu’elle vienne, et de mobiliser nos énergies pour imposer le seul et unique choix qui devrait être le nôtre : celui de l’humanité, celui de la vie, celui de l’avenir.
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