Extinction de l’éclairage public de 1h à 5h du matin
Créé par torderes le 04 jan 2016 à 20:54 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Environnement, Infos pratiques
L’enquête sur l’extinction de l’éclairage public a eu du succès puisque 43 foyers y ont répondu sur les 60 qui avaient été sollicités dans les quatre secteurs directement concernés (dépendant de quatre compteurs électriques différents, respectivement situés au mas Les Bruyères, au vieux village, sur la route de Fourques et au Mas Cap Blanc). Cela représente une participation de 71,66% des foyers.
83,72% des foyers exprimés (soit 36 sur 43) se sont prononcées pour l’extinction de l’éclairage public de 1h à 5h du matin, tandis que 13,95% (soit 6 sur 43) se prononçaient contre, et 2,33% n’étaient ni pour ni contre (soit 1 sur 43).
Plusieurs foyers ont fait remarquer qu’ils trouvaient le créneau horaire choisi insuffisant et souhaiteraient que l’extinction se fasse de 23h à 6h du matin. Cette option n’a pas été retenue. Notre commune mènera donc l’expérience de l’extinction complète de l’éclairage public des 23 points lumineux de 1 à 5h du matin à compter du jeudi 7 janvier. Au bout d’un trimestre, nous ferons le bilan de l’expérience afin de la poursuivre ou de l’arrêter.
Nous espérons ainsi :
- Contribuer à la défense de l’environnement puisque la réduction de consommation va générer une réduction immédiate des gaz à effet de serre (suivant les chiffres de lʼADEME, les émissions de CO2 pour l’éclairage sont en moyenne de 100 g/kWh, ce qui représente à l’échelle nationale environ 100 000 Tonnes de CO2). La pollution lumineuse engendrée par un éclairage non optimisé ou peu performant a également un impact direct sur la biodiversité (mammifères, invertébrés, oiseaux, etc.) et peut occasionner des troubles pour les habitants (lumière intrusive).
- Réduire la facture énergétique.
L’expérience de plusieurs communes ayant choisi l’extinction nocturne et le témoignage des services de gendarmerie et de police montrent que l’éclairage public n’augmente pas le risque d’accidents ni le nombre de délits. Pour information, selon les chiffres disponibles de l’Observatoire national de la délinquance et des ripostes pénales (ONDRP) et d’études universitaires spécialisées en prévention-sécurité, près de 80 % des vols et agressions ont lieu en plein jour. La lumière ne dissuade donc pas un cambrioleur décidé et bien outillé. De plus, un cambrioleur est détectable plus facilement lorsqu’il est plongé dans l’obscurité (détection de la lumière qu’il utilise, des voyants de voiture, etc.). Quelques mesures de précaution et de bon sens sont largement plus efficaces que la lumière des lampadaires contre les cambrioleurs, comme bien fermer les portes et les fenêtres durant les absences, ne pas utiliser les cachettes classiques pour ranger les clés (sous le paillasson, dans le pot de fleur, etc.), ne pas laisser à vue des objets de valeur ou tout ce qui pourrait tenter les cambrioleurs, prévenir un voisin lorsque vous partez en vacances, installer un système de lumière à détection de présence sur le palier, renforcer la porte d’entrée, etc.
Merci à toutes et à tous pour votre participation !
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