Les élections législatives auront lieu les 11 et 18 juin 2017. Ces élections, qui se déroulent tous les cinq ans, permettent de choisir des députés, parlementaires qui représentent à la fois leur circonscription et la nation toute entière. Elus à l’Assemblée nationale, ils participent à l’exercice de la souveraineté nationale en votant la loi et en contrôlant l’action du gouvernement.

  Ils sont élus au suffrage universel direct, lors d’un scrutin direct universel majoritaire uninominal à deux tours par circonscription. Pour être élu au premier tour, il faut recueillir la majorité absolue des suffrages exprimés et un nombre de voix au moins égal au quart des électeurs inscrits. Au second tour, la majorité relative suffit. Pour pouvoir se maintenir au second tour, un candidat doit obtenir au premier tour un nombre de voix au moins égal à 12,5% du nombre d’électeurs inscrits dans la circonscription.

  L’Assemblée nationale est composée de 577 députés dépendant d’autant de circonscriptions, délimitées par le code électoral à l’intérieur de chaque département, en fonction de l’importance de la population.

  Pour pouvoir être élu député, il faut avoir 18 ans révolus, disposer de la qualité d’électeur et ne pas être dans un cas d’incapacité électorale ou d’inéligibilité. Il n’est pas nécessaire pour le candidat d’être inscrit sur la liste électorale d’une des communes de la circonscription législative dans laquelle il se présente.

  Les députés qui seront élus en juin seront les premiers à être soumis à la nouvelle législation relative au cumul des mandats. Les lois du 14 février 2014 interdisant le cumul des mandats élargissent, à compter des élections législatives de juin 2017, la liste des fonctions incompatibles avec le mandat de député à celles de maire, adjoint au maire, président et vice-président des conseils régionaux, départementaux et des établissements de coopération intercommunale à fiscalité propre. Un parlementaire ne peut plus choisir entre son mandat de parlementaire et son mandat local en cas de cumul : il conserve le mandat le plus récemment acquis et il est démissionnaire d’office du mandat le plus ancien. La loi précise par ailleurs qu’un député qui postule à un autre mandat est tenu de démissionner, avant l’élection, du mandat qu’il exerce.