Après le passage de la consultation de base chez un généraliste à 25€ (en vigueur depuis le 1er mai 2017), de nouvelles revalorisations seront applicables à partir du 1er novembre, instaurant deux nouveaux niveaux de consultations pour les actes dits «complexes» ou «très complexes», recouvrant une trentaine de motifs.

Parmi les consultations complexes à 46€, figurent notamment celles qui sont liées à de forts enjeux de santé publique, comme par exemple la première consultation de contraception et de prévention des maladies sexuellement transmissibles des jeunes filles âgées de 15 à 18 ans chez un généraliste, gynécologue ou pédiatre (alors que, dans un cabinet de sage-femme, cette consultation reste fixée à 23€), ou bien encore la prise en charge d’un couple stérile, de l’asthme, d’une pathologie oculaire grave ou la première consultation de prise en charge d’un trouble du comportement alimentaire, les trois consultations obligatoires de suivi du nourrisson, celle de prise en charge et de suivi de l’obésité des enfants de 3 à 12 ans, limitée à deux fois par an, etc.

Le dernier palier, la consultation très complexe, à 60€, comprend notamment l’information sur la mise en place d’un traitement pour un patient nouvellement atteint de cancer, d’une pathologie neurologique grave (maladie d’Alzheimer, de Parkinson, etc.) ou encore d’une infection par le VIH, la préparation de greffes rénales, l’examen d’éventuelles malformations fœtales.

Les nouveaux tarifs sont le produit de négociations entre les syndicats de médecins et l’assurance maladie. Les remboursements qui les accompagnent ne changent pas, avec prise en charge à 70% par l’Assurance maladie et 100% pour les personnes atteintes d’affections à longue durée.