L’accès à la contraception est désormais pris en charge intégralement pour toutes les femmes jusqu’à 25 ans.
  L’Assurance maladie prend en charge, et sans avance de frais le coût de plusieurs moyens de contraception (qui relève du choix de la patiente après discussion avec un·e professionnel·le de santé) mais également les actes qui y sont associés, comme une consultation annuelle chez un·e médecin ou un·e sage-femme et les examens biologiques nécessaires à la prescription de la pilule. La consultation de suivi (pour vérifier que la patiente est à l’aise avec sa contraception) est elle aussi prise en charge par le dispositif

  Les contraceptifs concernés sont les pilules contraceptives de 1ère et 2ème générations, les implants contraceptifs, les stérilets, les diaphragmes et la contraception d’urgence (dite pilule du lendemain). Ne sont donc pas concernés les préservatifs masculins et féminins, les crèmes spermicides, les patchs, les anneaux vaginaux et les pilules de 3ème et 4ème générations.

  Pour rappel, lorsque, en 2013, la contraception est devenue gratuite pour les 15–18 ans, le taux de recours à l’IVG a diminué, passant de 9,5 pour 1000 en 2012 à 6 pour 1000 en 2018. En août 2020, la gratuité de la contraception avait été étendue à l’ensemble des mineures.

  3 millions de jeunes femmes sont concernées par cette mesure concrète.