avril 2024
Archive mensuelle
Archive mensuelle
Créé par torderes le 30 avr 2024 | Dans : Affaires sociales
Une maison isolée de la partie haute de la commune (traverse de Llauro) a été cambriolée dans la matinée (portes forcées en vain et parpaing jeté dans la baie vitrée).
Ce même jour, entre 9h et 9h30, une voiture de type Renault (R21), bleue-vert, a été aperçue traversant à vive allure et à deux reprises le vieux village. Le chauffeur du véhicule, un homme de 30/35 ans, avait une barbe fournie et la peau mate. Il était accompagné de 3 ou 4 autres individus.
Si vous avez le moindre renseignement, n’hésitez pas à contacter la gendarmerie de Thuir qui enquête sur l’affaire.
Créé par torderes le 29 avr 2024 | Dans : Santé
Mon espace santé, le carnet de santé numérique, continue de s’enrichir de nouvelles fonctionnalités. Il propose désormais un agenda qui permet à chacun de retrouver, en un seul et même endroit, un calendrier prévisionnel rassemblant tous les rendez-vous importants pour le suivi de sa santé, et de celle de sa famille : examens, dépistages ou vaccinations à venir et à réaliser selon l’âge, que ce soit pour les adultes ou pour les enfants.
Aujourd’hui, les examens et rendez-vous disponibles sont :
À noter : de nouveaux examens et rendez-vous de prévention, comme les dépistages organisés des cancers, enrichiront très prochainement cette liste.
Il est également possible d’ajouter personnellement les différents rendez-vous pris avec ses professionnels de santé dans son agenda Mon espace santé. Des notifications de rappel sont envoyées par e-mail et au sein de Mon espace santé pour limiter les risques d’oubli.
Cet agenda vient compléter les 3 fonctionnalités clés déjà disponibles dans Mon espace santé : le dossier médical avec l’ensemble des documents de santé importants pour son suivi ; la messagerie pour communiquer avec les professionnels de santé en toute sécurité et une sélection d’applications santé référencées et de confiance.
Créé par torderes le 26 avr 2024 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Infos pratiques
Il semble qu’une jeune chèvre ait récemment été abandonnée à Tordères par deux personnes peu scrupuleuses.
Elle a le pelage marron et des cornes naissantes. Elle n’est pas étiquetée et répertoriée. La dernière fois qu’elle a été aperçue, elle errait sur la traverse de Llauro.
Si vous la voyez, merci de prévenir le secrétariat de mairie ou les élus.
Créé par torderes le 25 avr 2024 | Dans : Equipe municipale et commissions
Date de la convocation : 18 mars 2024
Date d’affichage : 18 mars 2024
Afférents au Conseil Municipal : 11
En exercice : 11
Ont pris part à la délibération : 10
L’an deux mille vingt quatre et le vingt cinq mars à quatorze heures trente minutes, le conseil Municipal de cette Commune, régulièrement convoqué, s’est réuni au nombre prescrit par la loi, dans le lieu habituel de ses séances, sous la Présidence de Mme LESNÉ Maya, le Maire.
Étaient présents : Mmes LESNÉ Maya, MAURICE Dominique, FANTIN Gilbert, BLANCHET Elodie, MOTTA Christine, SOULÉ Sandrine et Mrs MOLINA Jean-Marie, VIDAL Francis.
Absent (excusé) : Jackie CHAROTTE
Procurations : Sandrine LABOURDETTE a donné procuration à Maya LESNE, Vincent GUIDICELLI a donné procuration à Francis VIDAL.
Secrétaire de Séance : Elodie BLANCHET.
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ORDRE DU JOUR :
DL 24/04 : Montant de la redevance d’occupation du domaine public par les ouvrages des réseaux publics de transport et de distribution d‘électricité – RODP 2024.
DL 24/06 : Vote du compte administratif 2023.
DL 24/07 : Affectation du résultat de fonctionnement de l’exercice 2023.
DL 24/08 : Vote des taux d’imposition 2024.
DL 24/09 :Vote du budget primitif 2024.
ENVIRONNEMENT :
DL 24/10 : Définition des zones d’accélération des énergies renouvelables sur la commune de Tordères – Lancement de la consultation.
DL 24/11 : Inscription d’itinéraires au PDIPR et labellisation FFRandonnée.
DL 24/12 : Motion contre l’implantation de centrales photovoltaïques en zones agricole et naturelle en dehors des ZAER définies par les communes
RESSOURCES HUMAINES :
DL 24/13 :Délibération relative à la mise en place de la prime de pouvoir d’achat exceptionnelle.
DL 24/14 :Délibération portant modification de la durée hebdomadaire du temps de travail de l’Adjoint administratif principal 1ère classe et modification du tableau des effectifs.
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Le procès verbal du conseil municipal du 6 février 2024
est approuvé à l’unanimité
DL 24/03 : Subventions aux associations :
Le Maire EXPOSE à l’assemblée qu’une demande de subvention a été reçue en mairie.
L’association « Tordères en fête » qui a pour objet l’animation culturelle et festive de la commune de Tordères a sollicité auprès de la commune de Tordères, une aide financière de 4000 € pour organiser notamment la fête patronale du 28 juillet et la Fête de Noël.
Au vu de la demande faite,
Au vu du bilan moral et financier de l’association « Tordères en Fête » présentés,
Considérant que Sandrine SOULÉ, présidente de l’association «Tordères en fête» s’est retirée de la salle et ne prend pas part au vote,
Après en avoir valablement délibéré,
LE CONSEIL MUNICIPAL,
à l’UNANIMITÉ des membres présents et représentés, DÉCIDE :
- D’ACCORDER à l’association « Tordères en fête » une subvention de 4 000 €, (cette dépense sera imputée à l’article 65748 – chapitre 011)
- et D’AUTORISER Madame le Maire à signer toutes pièces nécessaires.
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DL 24/04 : Montant de la redevance d’occupation du domaine public par les ouvrages des réseaux publics de transport et de distribution d‘électricité – RODP 2024 :
Madame le Maire donne connaissance au Conseil municipal des règles relatives au calcul des redevances pour occupation du domaine public par les ouvrages des réseaux publics de transport et de distribution d’électricité dont les dispositions sont aujourd’hui codifiées aux articles R.2333-105 et suivants du Code général des collectivités territoriales.
Elle PROPOSE au Conseil :
- de calculer la redevance en prenant le seuil de la population totale de la commune issu du recensement en vigueur au 1er janvier 2024;
- de fixer le montant de la redevance pour occupation du domaine public au taux maximum prévu selon la règle de valorisation définie par les articles du Code général des collectivités territoriales visés ci-dessus et de l’indication du ministère de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement ayant décidé de publier les indices et index BTP sous forme d’avis au Journal officiel de la République Française, soit un taux de revalorisation de 56.17 % applicable à la formule de calcul issu du décret précité, soit un montant de 239 €.
Le Conseil municipal, entendu cet exposé et après avoir délibéré, à l’UNANIMITE des membres présents et représentés,
ADOPTE la proposition qui lui est faite concernant la redevance d’occupation du domaine public par les ouvrages des réseaux publics de transport et de distribution d’électricité.
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DL 24/05 : Approbation du compte de gestion 2023.
LE CONSEIL MUNICIPAL,
Après s’être fait présenter le budget primitif de l’exercice 2023 et les décisions modificatives qui s’y rattachent, les titres définitifs des créances à recouvrer, le détail des dépenses effectuées et celui des mandats délivrés, les bordereaux de titres de recettes, les bordereaux de mandats, le compte de gestion dressé par le Receveur accompagné des états de développement des comptes de tiers ainsi que l’état de l’Actif, l’état du Passif, l’état des restes à recouvrer et l’état des restes à payer,
Après s’être assuré que le Receveur a repris dans ses écritures le montant de chacun des soldes figurant au bilan de l’exercice 2022, celui de tous les titres de recettes émis et celui de tous les mandats de paiement ordonnancés et qu’il a procédé à toutes les opérations d’ordre qu’il lui a été prescrit de passer dans ses écritures,
1°) statuant sur l’ensemble des opérations effectuées du 1er janvier 2023 au 31 décembre 2023 y compris celles relatives à la journée complémentaire,
2°) statuant sur l’exécution du budget de l’exercice 2023 en ce qui concerne les différentes sections budgétaires et budgets annexes,
DÉCLARE que le Compte de Gestion dressé pour l’exercice 2023, par le Receveur, visé et certifié conforme par l’Ordonnateur, n’appelle ni observation ni réserve de sa part.
DL 24/06 : Vote du compte administratif 2023 :
Vu le Code Général des Collectivités Territoriales et notamment ses articles L.2121-14 et L.2121-21 relatifs à la désignation d’un président autre que le maire pour présider au vote du compte administratif et aux modalités de scrutin pour les votes de délibérations,
Considérant que Dominique MAURICE, première adjointe a été désignée pour présider la séance lors de l’adoption du compte administratif 2023,
Considérant que Maya LESNÉ, Maire, s’est retirée et a quitté la salle pour laisser la présidence à Dominique MAURICE pour le vote du compte administratif 2023.
Dominique MAURICE explique le détail du compte administratif de l’exercice 2023.
Après en avoir délibéré, à l’unanimité, des membres présents et représentés, le Maire ne prenant pas part au vote.
Le Conseil Municipal approuve le compte administratif de l’exercice 2023 qui s’établit ainsi :
FONCTIONNEMENT |
INVESTISSEMENT |
||
Dépenses de fonctionnement |
118 955.13 € |
Dépenses d’investissement |
48 946.41 € |
Recettes de fonctionnement |
167 478.65 € |
Recettes d’investissement |
38 720.70 € |
Excédent de fonctionnement reporté |
114 381.31€ |
Solde d’exécution positif reporté |
29 479.96 € |
Résultat de clôture 2023 |
+162 904.83 € |
Résultat de clôture 2023 |
+ 19 254.25 € |
Résultat cumulé Fonctionnement et Investissement : 182 159.08 € |
Madame La Présidente de séance précise que le compte administratif tel que présenté est conforme dans ses écritures au compte de gestion 2023 établi par Le Trésorier de Céret.
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DL 24/07 Affectation du résultat de fonctionnement de l’exercice 2023
Vu le Code Général des Collectivités Territoriales, et notamment l’article L.2121-29,
Vu l’instruction budgétaire et comptable M57,
Considérant qu’à l’issue de l’exercice budgétaire, il appartient à l’assemblée délibérante de décider de l’affectation du résultat d’exploitation du Budget Principal,
Considérant les résultats du compte administratif 2023,
Considérant les états des restes à réaliser au 31 décembre 2023
Considérant la nécessité de prévoir l’équilibre budgétaire,
Le compte administratif 2023 du budget principal présente un excédent de fonctionnement d’un montant de 162 904.83 €.
La section d’investissement dudit compte administratif fait apparaître :
- un solde d’exécution de 29 479.96 €
- un solde de restes à réaliser de 0 €
Le Conseil Municipal, après en avoir délibéré à l’unanimité :
- DECIDE d’affecter au budget de l’exercice 2024, le résultat comme suit :
Financement de la section d’investissement :
Affectation en réserve (compte 1068) : |
30 000 € |
Report en section d’investissement :
Ligne 001 en dépenses (déficit) : |
19 254.25 € |
Report en section de fonctionnement :
Ligne 002 en recettes (excédent) : |
132 904.83 € |
- DIT qu’il sera procédé à l’inscription au budget 2024 de ces crédits.
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DL 24/08 : Vote des taux d’imposition 2024
Madame le maire INFORME les conseillers municipaux,
Conformément à la loi n° 80-10 du 10 janvier 1980,
LE CONSEIL MUNICIPAL,
Considérant la nécessité de se prononcer sur les taux d’imposition des taxes suivantes pour l’année 2024 : taxe foncière sur les propriétés bâties et taxe foncière sur les propriétés non bâties et taxe d’habitation sur les résidences secondaires,
Après en avoir délibéré, à l’unanimité des membres présents ou représentés,
- DÉCIDE de ne pas augmenter les taux d’imposition par rapport à 2023 et de les reconduire à l’identique sur 2024 soit :
• Foncier bâti = 37.05 %
• Foncier non bâti = 63.42 %
• Taxe d’habitation = 11.73 %
- CHARGE Madame le maire de procéder à la notification de cette délibération à l’administration fiscale.
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DL 24/09 :VOTE DU BUDGET PRIMITIF 2024 :
Le Conseil Municipal, après en avoir délibéré, et à l’unanimité des membres présents et représentés vote le budget primitif 2024 comme indiqué ci-dessous :
FONCTIONNEMENT |
||||||
DEPENSES (€) |
RECETTES (€) |
|||||
Charges à caractère général | 54 494.47 | Atténuations de charge | 200.00 | |||
Charges de personnel | 60 702.28 | Produits services, domaine, ventes diverses | 360.00 | |||
Autres Charge de gestion courante | 67 771.92 | Impôts et taxes – Fiscalité locale | 104 271.28 | |||
Dotations aux amortissements | 6 944.00 | Dotations et participations | 46 892.81 | |||
Virement à la section d’investissement | 94 716.25 | Résultat de fonctionnement reporté (002) | 132 904.83 | |||
TOTAL | 284 628.92 | TOTAL | 284 628.92 | |||
INVESTISSEMENT |
||||||
DEPENSES (€) |
RECETTES (€) |
|||||
Immobilisations incorporelles : | 3 000.00 | Dotations, fonds divers et réserve : | 30 823.58 | |||
Immobilisations corporelles : | 38 738.08 | Amortissements des immobilisations : | 6 944.00 | |||
Immobilisations en cours : | 110 000.00 | Virement de la section de fonctionnement : | 94 716.25 | |||
Déficit d’investissement : | 0.00 | Solde d’exécution d’investissement reporté (001) | 19 254.25 | |||
TOTAL | 151 738.08 | TOTAL | 151 738.08 | |||
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DL 24/10 :Définition des zones d’accélération des énergies renouvelables sur la commune de Tordères – Lancement de la consultation.
Madame le Maire indique au Conseil MunicipaL que l’article 15 de la loi n° 2023-175 du 10 mars 2023 relative à l’accélération de la production d’énergies renouvelables permet aux communes de proposer des Zones d’Accélération pour le développement de la production d’énergies renouvelables (ZAEnR).
Ces ZAEriR doivent permettre d’identifier les secteurs susceptibles d’accueillir des équipements de production d’Energie renouvelable (photovoltaïque, méthanisation, éolien, géothermie, etc.).
Elles ne garantissent pas leur autorisation, ceux-ci devant, dans tous les cas, respecter les dispositions règlementaires applicables et en tout état de cause l’instruction des projets reste faite au cas par cas.
Elle expose que la loi prévoit que la commune doit librement déterminer les modalités de la concertation avec le public, en précisant que la délibération proposant ces ZAEnR doit être prise rapidement puis transmise au réfèrent préfectoral à l’instruction des projets de développement des énergies renouvelables et des projets industriels nécessaires à la transition énergétique dans les Pyrénées-Orientales. Un retard est accepté sans détermination.
La commune de Tordères souhaitant délibérer sur ce sujet, une concertation est lancée.
Compte tenu de ce délai très bref, Madame le Maire propose :
- de mettre à disposition du public les pièces permettant la compréhension du choix de la localisation des zones par EnR et de mettre un registre à disposition du public aux jours et heures d’ouverture de la mairie du 27 mars 2024 au 18 avril 2024.
- qu’à l’issue de la concertation, un bilan des contributions soit présenté et que les modifications des propositions de zonage soient examinées et débattues au sein du conseil municipal.
Après en avoir délibéré, le conseil municipal, à l’unanimité, décide
- De fixer les modalités de la concertation avec la population, durant toute la durée de l’élaboration comme suit :
- De mettre à disposition du public les pièces permettant la compréhension du choix de la localisation des zones EnR et de mettre un registre à disposition du public aux jours et heures d’ouverture de la mairie du 27 mars 2024 au 18 avril 2024.
- D’autoriser Madame le Maire à prendre toutes les dispositions nécessaires à cette consultation.
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DL 24/11 :Inscription d’itinéraires au PDIPR et labellisation FFRandonnée
Vu la loi de décentralisation n°83-663 du 22 juillet 1983 et son décret d’application du 1er janvier 1986 confiant aux Conseils Départementaux l’établissement des Plans Départementaux des Itinéraires de Promenade et de Randonnée (PDIPR) sur leur territoire départemental ;
Vu le Code de l’Environnement et notamment l’article L361-1 relatif au PDIPR ;
Vu la délibération de l’Assemblée Départementale du 15 mai 2006 décidant de créer un PDIPR.
Madame Le Maire présente le tracé du nouvel itinéraire de chemins de randonnées, allant de Fourques à Passa, à l’assemblée délibérante.
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INFORME que la labellisation FFRandonnée sera valable 5 ans, sous réserve de deux contrôles favorables (an+2 et an+4) du Comité Départemental de la FFRandonnée des Pyrénées-Orientales. Elle indique également que cette labellisation se manifestera sur le terrain par un balisage « blanc et jaune ».
INFORME que ces itinéraires feront l’objet d’une demande d’inscription au PDIPR à la charge de La Communauté de Communes des Aspres qui dispose de la compétence pour la gestion des itinéraires de randonnée.
PRÉSENTE les principes du PDIPR et la procédure d’inscription d’un itinéraire :
Mis en place par la loi du 22 juillet 1983, le PDIPR est un outil juridique relevant de la compétence des Départements.
L’inscription d’un itinéraire au PDIPR se fait par délibération de l’Assemblée Départementale, après instruction d’un dossier de demande d’inscription au PDIPR contenant notamment les autorisations de passage sur les voies empruntées et parcelles traversées par l’itinéraire.
Une fois l’itinéraire inscrit au PDIPR, si celui-ci ne peut être maintenu en l’état par aliénation d’un chemin rural, la commune doit en informer le Département et lui proposer un tronçon de substitution approprié à la pratique de la randonnée et de qualité équivalente, de manière à assurer la continuité de l’itinéraire.
Le PDIPR permet ainsi la protection des chemins ruraux et favorise la pérennité des itinéraires de randonnée.
INFORME que l’entretien ultérieur de ces itinéraires sera effectué sous la responsabilité de la Communauté de Communes des Aspres qui dispose de la compétence pour la gestion des itinéraires de randonnée. Cet entretien comprend le rafraîchissement du balisage, le remplacement de la signalétique directionnelle, le débroussaillage ainsi que l’aménagement (travaux ponctuels de sécurisation et d’amélioration des sentiers) des itinéraires.
INFORME que l’itinéraire emprunte un chemin rural « Chemin de Fourques au Boulou » et que l’assemblée devra se prononcer sur une autorisation de passage dans la mesure où cet itinéraire sera affecté à l’usage du public.
Le Conseil Municipal, après en avoir valablement délibéré,
Et à l’unanimité des membres présents et représentés,
- APPROUVE le tracé de l’itinéraire joint en annexe à la présente délibération.
- ACCEPTE d’engager la procédure de labellisation de cet itinéraire auprès du Comité Départemental de la FFRandonnée des Pyrénées-Orientales.
- AUTORISE le passage du public sur le chemin rural suivant :
Lieu-dit | Section du PLU | Nom de la voie ou de la parcelle |
Los Ferressous | N | Chemin de Fourques au Boulou |
- S’ENGAGE à garantir le passage du public sur ledit chemin rural et, à ne pas les aliéner (tout ou partie) et à proposer, le cas échéant, un itinéraire de substitution garantissant la continuité et ne dénaturant pas la qualité initiale de l’itinéraire.
- AUTORISE le balisage des itinéraires empruntant ledit chemin rural selon les normes de la FFRandonnée et la mise en place de signalétique directionnelle, de sécurité et d’information (se référer à la Charte Départementale de Randonnée) ainsi que la réalisation de travaux d’aménagement, de sécurisation et d’entretien nécessités par la création et la pérennisation des itinéraires de randonnée.
- ACCEPTE que ledit chemin rural soit inscrit au PDIPR.
- MANDATE le Maire pour l’exécution de la présente délibération.
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DL 24/12 : Motion contre l’implantation de centrales photovoltaïques en zones agricole et naturelle en dehors des ZAER définies par les communes
Fin 2023, la puissance du parc solaire photovoltaïque français atteignait 18 GW. En cette même année, la France a battu un record en matière de nouveaux raccordements avec 3,1 GW raccordés, soit une hausse de plus de 18% en un an.
Pour atteindre la neutralité carbone en 2050, la Programmation Pluriannuelle de l’Energie (PPE) fixel’objectif de puissance du parc photovoltaïque français à 35,1 GW minimum en 2028.
Les nouvelles implantations de parcs photovoltaïques et agrivoltaïques se concentrent principalement dans la moitié sud de la France et notamment en Occitanie, deuxième région la plus productrice d’énergie solaire en France, avec près de 3 GW installés et l’objectif d’atteindre 7 GW en 2030, puis 15 GW en 2050.
La loi d’Accélération de la Production d’Énergies Renouvelables (APER), votée le 10 mars 2023, a inscrit dans le code de l’énergie l’objectif «d’encourager la production d’électricité issue d’installations agrivoltaïques, en conciliant cette production avec l’activité agricole, en gardant la priorité donnée à la production alimentaire et en s’assurant de l’absence d’effets négatifs sur le foncier et les prix agricoles.»
Le couplage de la production solaire et de la production agricole est régulièrement présenté comme l’un des meilleurs moyens de développer les énergies renouvelables tout en apportant un complément de revenu aux agriculteurs mais, en pratique, l’agrivoltaïsme profite essentiellement à des sociétés animées par un opportunisme foncier et financier dans un contexte difficile pour le monde agricole.
La loi distingue désormais deux catégories d’installations de production d’électricité solaire photovoltaïque susceptibles d’être autorisées sur des terrains agricoles :
1/ Les installations agrivoltaïques : «utilisant l’énergie radiative du soleil et dont les modules sont situés sur une parcelle agricole où ils contribuent durablement à l’installation, au maintien ou au développement d’une production agricole». Il s’agit d’installations agrivoltaïques considérées comme nécessaires à l’exploitation, que ce soit sous forme de serres, de hangars ou d’ombrières à usage agricole supportant des panneaux photovoltaïques. Le SCOT de la Plaine du Roussillon préconise que les ombrières ne puissent pas être installées dans les cœurs de nature et les autres milieux
d’intérêt écologique, ni dans les espaces agri-paysagers localisés hors des plaines arboricoles et maraichères.
2/ Les installations compatibles avec l’exercice d’une activité agricole, pastorale ou forestière : installations photovoltaïques au sol qui peuvent être autorisées sous certaines conditions sur des terrains agricoles, naturels ou forestiers, en conformité avec le document-cadre établi par le préfet de département. Le SCOT de la Plaine du Roussillon préconise que ces installations ne soient pas permises dans les cœurs de nature et les autres milieux d’intérêt écologique, ni dans les espaces agricoles à fort potentiel et les espaces agri-paysagers.
L’article L314-36 du code de l’énergie précise qu’ « est considérée comme agrivoltaïque une installation qui apporte directement à la parcelle agricole au moins l’un des services suivants (…) :
- L’amélioration du potentiel et de l’impact agronomiques ;
- L’adaptation au changement climatique ;
- La protection contre les aléas ;
- L’amélioration du bien-être animal.
Sous ses faux airs modernes, consensuels et écologiques, l’agrivoltaïsme est en fait porteur d’effets pervers. Faute de taux de couverture adaptés (rapport entre la surface projetée des panneaux et la surface de la parcelle), retenus en raison de leur rentabilité pour l’investisseur industriel, l’agrivoltaïsme sera source de déconvenues pour les agriculteurs qui verront s’accroître les coûts de production du fait de l’impact négatif de couvertures excessives sur leurs productions agricoles.
Par-delà la détérioration des paysages, de la biodiversité et de la vocation nourricière de la terre engendrée par son artificialisation, il génère également des tensions locales.
Les gisements photovoltaïques sur les toitures de bâtiments (publics, résidentiels, industriels ou agricoles) et les espaces artificialisés (parkings) ou dégradés (délaissés routiers, anciennes décharges, carrières en friche, etc.) seraient amplement suffisants pour répondre à la demande d’électricité renouvelable. Aussi, face à la multiplication des projets d’implantation de centrales photovoltaïques et agrivoltaïques industrielles dans les Pyrénées-Orientales, les municipalités signataires de cette motion demandent-elles que soient interdites ces centrales sur les terres agricoles, naturelles et forestières de notre département, en dehors des zones d’accélération des énergies renouvelables définies par les conseils municipaux dans chaque commune. Nos terroirs et territoires préservés, uniques et exceptionnels ne doivent pas faire les frais d’une industrialisation mal maîtrisée, implantée par des affairistes pour lesquels l’agriculture n’est qu’un alibi dans la recherche du profit maximal.
Considérant qu’une installation excessive de panneaux photovoltaïques au sol ou d’ombrières correspond à une artificialisation qui dégrade les fonctions de ces sols et nuit à la biodiversité et aux services écosystémiques majeurs car ils impliquent l’implantation d’ancrages, de lignes électriques enterrées et de voies d’accès sur des kilomètres, affectant les sols, perturbant la faune et la flore de façon durable ;
Considérant que ces centrales photovoltaïques limitent la photosynthèse, avec des dégradations importantes pour le développement de la faune et de la flore, et contribuent à accroître la désertification des sols dans le contexte de forte sécheresse que connaît notre département ;
Considérant notre attachement à la beauté et à l’authenticité de nos paysages, ainsi qu’à la richesse de notre biodiversité que ce type de projet industriel viendrait bouleverser et dénaturer ;
Considérant que l’agriculture paysanne doit participer à rendre le milieu rural vivant dans un cadre de vie apprécié par tous et ne doit pas dégrader les paysages pour le seul bénéfice de quelques propriétaires et promoteurs :
Considérant que, quelle que soit sa surface, un parc photovoltaïque installé sur des terres agricoles et naturelles, dégrade les paysages et l’attractivité touristique, notamment l’œnotourisme et le tourisme vert (randonnée, VTT, etc.), et perturbe ainsi le développement économique de nos territoires ;
Considérant que ce type de projet a un effet négatif sur les valeurs foncières et les valeurs immobilières de nos communes ;
Considérant qu’il est abusif d’affirmer que ces installations sont matériellement réversibles car, dans les faits, pour des questions de rentabilité des investissements réalisés, elles ne sont que très rarement démantelées ;
Considérant l’incertitude concernant un éventuel démantèlement des panneaux et du dispositif d’emprise au sol lorsqu’ils seront devenus obsolètes ou défaillants, et n’ayant pas l’assurance que ce démantèlement ne soit pas à la charge des communes en cas de manquements de l’entreprise porteuse du projet (dépôt de bilan ou autre) ;
Considérant qu’il existe des doutes raisonnables sur la remise en état des terres après exploitation vu l’ampleur et l’emprise de projets portés par un secteur très concurrentiel et à intervenants multiples ;
Considérant que ces installations ont un impact majeur sur les prix et la disponibilité du foncier agricole, déstabilisant fortement le marché foncier ;
Considérant l’animosité et les clivages que ces projets industriels peuvent engendrer entre leurs porteurs et les populations locales qui en subissent les répercussions directes,
Considérant que contribuer au développement de l’agrivoltaïsme revient à favoriser des sociétés spéculant sur le dos du monde agricole et à créer des dissensions entre usagers ;
Considérant que la multiplication des démarchages et des propositions de diverses entreprises, extérieures ou locales, achetant en masse des terres agricoles pour créer des centrales photovoltaïques dans de nombreuses communes du secteur, augure une recrudescence de projets concurrents et un massacre prévisible du paysage, de l’environnement naturel et des richesses locales :
Considérant que ce type de projets appelle une réflexion globale, à l’échelle de l’intercommunalité, et non pas des décisions prises au coup par coup dans chaque commune ;
Considérant les efforts déjà consentis dans nos territoires au travers des installations existantes et celles projetées dans les ZAER définies par les communes ;
La commune de Tordères signataire de la présente motion :
- Affirme son opposition à l’implantation industrielle de centrales photovoltaïques et agrivoltaïques sur les terres agricoles et naturelles du territoire des Aspres ;
- Demande aux services de l’Etat de prendre en compte ces éléments et d’en assumer toutes les conséquences en cas d’implantation hors des ZAER ;
- Réaffirme son soutien à la mise en œuvre de solutions énergétiques alternatives, sous la condition expresse qu’elles respectent les paysages et le patrimoine naturel et architectural, et sous la condition qu’elles recueillent l’assentiment des élus et de la population des bassins de vie concernés ;
- Charge le maire de transmettre cette motion aux maires et au Président de la Communauté de Communes des Aspres, ainsi qu’aux représentants de l’Etat et aux élus départementaux et régionaux.
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DL 24/13 :Délibération relative à la mise en place de la prime de pouvoir d’achat exceptionnelle :
Vu le Code Général de la Fonction Publique ;
Vu la Loi n° 2022-1158 du 16 août 2022 portant mesures d’urgence pour la protection du pouvoir d’achat ;
Vu le décret n° 2023-1006 du 31 octobre 2023 portant création d’une prime de pouvoir d’achat exceptionnelle pour certains agents publics de la fonction publique territoriale ;
Vu l’avis du comité social territorial en date du 12 mars 2024 ;
Considérant que le montant de cette prime est modulable en fonction du niveau de rémunération des agents publics dans le respect des plafonds définis réglementairement ;
L’autorité territoriale propose à l’assemblée délibérante, afin d’amortir le choc de l’inflation et de soutenir le pouvoir d’achat des agents publics, d’instaurer la prime forfaitaire de pouvoir d’achat, selon les modalités suivantes :
Les bénéficiaires et conditions d’attribution
La présente prime est attribuée aux agents fonctionnaires titulaires et stagiaires ainsi qu’aux agents contractuels de droit public sous réserve de remplir les conditions cumulatives ci-dessous :
avoir été nommés ou recrutés à une date d’effet antérieure au 1er janvier 2023,
avoir perçu une rémunération brute inférieure ou égale à 39 000 euros au titre de la période courant du 1er juillet 2022 au 30 juin 2023,
être employés et rémunérés par un employeur public au 30 juin 2023.
La rémunération brute prise en compte est celle perçue au titre de la période courant du 1er juillet 2022 au 30 juin 2023, déduction faite de la prime de garantie individuelle de pouvoir d’achat (GIPA) et de la rémunération issue des heures supplémentaires défiscalisées.
La détermination du montant
Les montants pouvant être alloués varient en fonction de la rémunération de l’agent sur la période de référence. Dans la limite du plafond prévu pour chaque niveau de rémunération défini, il appartient à l’organe délibérant de la collectivité de déterminer le montant de la prime :
Rémunération brute perçue au titre de la période courant du 1er juillet 2022 au 30 juin 2023 | Plafond maximum de la prime de pouvoir d’achat pour un poste à temps complet |
Inférieure ou égale à 23 700 € | 800 € |
Supérieure à 23 700 € et inférieure ou égale à 27 300 € | 700 € |
Supérieure à 27 300 € et inférieure ou égale à 29 160 € | 600 € |
Supérieure à 29 160 € et inférieure ou égale à 30 840 € | 500 € |
Supérieure à 30 840 € et inférieure ou égale à 32 280 € | 400 € |
Supérieure à 32 280 € et inférieure ou égale à 33 600 € | 350 € |
Supérieure à 33 600 € et inférieure ou égale à 39 000 € | 300 € |
Le montant de la prime, est réduit à proportion de la quotité de travail et de la durée d’emploi sur la période courant du 1er juillet 2022 au 30 juin 2023.
Lorsque l’agent n’a pas été employé et rémunéré pendant la totalité de la période du 1er juillet 2022 au 30 juin 2023, le montant de la rémunération brute est divisé par le nombre de mois rémunérés sur cette même période puis multiplié par douze pour déterminer la rémunération brute.
Lorsque plusieurs employeurs publics ont successivement employé et rémunéré l’agent au cours de la période du 1er juillet 2022 au 30 juin 2023, la rémunération prise en compte est celle versée par l’employeur qui emploie et rémunère l’agent au 30 juin 2023, corrigée si besoin pour correspondre à une année pleine.
Les conditions de versement
Cette prime est versée par l’employeur public qui emploie et rémunère l’agent au 30 juin 2023.
Lorsque plusieurs employeurs publics emploient et rémunèrent l’agent au 30 juin 2023 la prime est versée par chacun d’entre eux.
Cette prime est versée en un versement unique avant le 30 juin 2024.
La prime de pouvoir d’achat exceptionnelle n’est pas reconductible.
Les conditions de cumul
Cette prime est cumulable avec toute autre prime et indemnité perçue par l’agent, à l’exception de la prime de pouvoir d’achat exceptionnelle pour certains agents publics civils de la fonction publique de l’Etat et de la fonction publique hospitalière ainsi que pour les militaires.
L’attribution individuelle
L’attribution de la prime exceptionnelle à chaque agent fait l’objet d’un arrêté individuel conformément aux modalités d’attribution définies par la présente délibération.
Après avoir délibéré, le Conseil DECIDE
à l’unanimité des membres présents et représentés,:
que la prime de pouvoir d’achat exceptionnelle sera versée aux agents remplissant les conditions réglementaires, et selon les modalités ci-dessous :
Rémunération brute perçue au titre de la période courant du 1er juillet 2022 au 30 juin 2023 | Montant proposé de la prime de pouvoir d’achat pour un poste à temps complet (dans la limite des plafonds fixés par le décret) |
Inférieure ou égale à 23 700 € | 800 € |
Supérieure à 23 700 € et inférieure ou égale à 27 300 € | 700 € |
Supérieure à 27 300 € et inférieure ou égale à 29 160 € | 600 € |
Supérieure à 29 160 € et inférieure ou égale à 30 840 € | 500 € |
Supérieure à 30 840 € et inférieure ou égale à 32 280 € | 400 € |
Supérieure à 32 280 € et inférieure ou égale à 33 600 € | 350 € |
Supérieure à 33 600 € et inférieure ou égale à 39 000 € | 300 € |
de prévoir les crédits correspondants au budget,
que la présente délibération entre en vigueur le 1er mai 2024.
___________
DL 24/14 : Délibération portant modification de la durée hebdomadaire du temps de travail de l’Adjoint administratif principal 1ère classe et modification du tableau des effectifs.
Madame le Maire EXPOSE,
L’adjoint administratif principal 1ère classe de la commune a demandé par un courrier du 21/11/2023 une diminution de son temps de travail.
Cette modification étant supérieur à 10 % de la durée du temps de travail initialement fixée, celle-ci doit être considérée comme une suppression de poste.
Il est proposé à l’assemblée, conformément aux dispositions fixées aux articles L.313-1 et L.542-2 du Code Général de la Fonction Publique Territoriale, de supprimer le poste correspondant dont la durée du temps de travail de 20h/35ème a été créé par délibération du 03 juin 2014 et de créer simultanément le nouveau poste à 16h/35ème à compter du 1er mai 2024.
Vu le Code Général des Collectivités Territoriales – articles L2313-1, R2313-3, R2313-8,
Vu le Code Général de la Fonction Publique, notamment son article L313-1,
Vu le décret n° 91-298 du 20 mars 1991 modifié portant dispositions statutaires applicables aux fonctionnaires territoriaux nommés dans des emplois permanents à temps non complet,
Vu les décrets portant statuts particuliers des cadres d’emplois et organisant les grades s’y rapportant, pris en application de l’article 4 de la loi n°84-53 susvisée,
Vu l’avis du comité social territorial en date du 12 mars 2024.
Considérant la demande en date du 21/11/2023 de l’adjoint administratif principal 1ère classe d’obtenir la diminution de son temps de travail,
Considérant ce qui suit :
Les emplois de chaque collectivité ou établissement sont créés par leur organe délibérant. Il leur appartient donc de fixer l’effectif des emplois à temps complet et non complet nécessaires au fonctionnement des services dans le respect des dispositions de la loi précitée portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique territoriale.
Également indispensable de mettre à jour ce tableau des effectifs en cas de modification, de création, de suppression ou de modification de la durée hebdomadaire d’un poste.
Il appartient à l’organe délibérant, conformément aux dispositions légales énoncées ci-dessus, de déterminer par délibération, d’établir et de modifier le tableau des effectifs de sa collectivité ou de son établissement.
L’assemblée délibérante, à l’unanimité des membres présents et représentés,
DÉCIDE :
-De la suppression du poste suivant :
▪1 poste d’adjoint administratif principal 1ère classe – A temps non complet -20/35ème
- De la création du poste suivant :
▪1 poste d’adjoint administratif principal 1ère classe – A temps non complet – 16/35ème
- De modifier le tableau des effectifs tel que :
FILIÈRE ADMINISTRATIVE :
Grade avant modification du temps de travail | Cat | Temps de travail | Suppression | Grade après modification du temps de travail | Cat | Temps de travail | Création | |
Adjoint administratif principal 1ère classe | C | 20/35ème | 1 | Adjoint administratif principal 1ère classe | C | 16/35ème | 1 |
Que, sauf disposition expresse de l’assemblée délibérante prise sur un nouvel avis du CST compétent, ces dispositions seront reconduites tacitement chaque année ;
D’inscrire au budget les crédits correspondants ;
Questions diverses
1) Point sur le déficit d’eau départemental : Le déficit pluviométrique se poursuit dans notre département (- 70% depuis le 1er septembre) et le niveau des nappes d’eau souterraines reste extrêmement dégradé. Les pluies de fin février et début mars ont été très limitées et n’ont eu quasiment aucun effet sur les niveaux piézométriques. Alors qu’on devrait être en pleine période de recharge des nappes et que les niveaux devraient être à la hausse, ils sont au contraire à la baisse ou, plus rarement, stabilisés à des niveaux très bas. 14 piézomètres sont sous le niveau de crise dont 5 continuent à enregistrer leurs plus bas niveaux historiques.
Les unités de gestion « Agly-Salanque » et « Aspres-Réart », classées en crise, sont dans une situation inquiétante car le niveau d’eau continue d’y baisser alors qu’il atteignait déjà des niveaux record.
Etant donné la persistance de la sécheresse, les mesures de restrictions d’usages de l’eau sont toujours en vigueur sur l’ensemble du territoire (l’arrêté préfectoral de restriction des usages de l’eau a été renouvelé le 30 janvier).
2) Prélèvement d’eau dans la rivière du Mona : La municipalité a été alertée à plusieurs reprises au sujet d’un prélèvement dans la rivière du Mona, à Tordères.
Venus en reconnaissance sur place, les élus ont pu constater que :
- un tuyau et une vanne avaient été installés dans la parcelle A 383, au pied d’une ancienne retenue d’eau, désormais comblée (à la suite d’une crue, il y a quelques années), se trouvant sur la rivière du Mona,
- le tuyau courait ensuite le long de la rivière, sur plusieurs parcelles (A 410 et A 382),
- et se déversait dans un réservoir situé au bout de la parcelle A 381, à la jonction avec la parcelle A 380, où une pompe avait également été installée pour redistribuer l’eau en différents endroits de la parcelle A 378.
Le maire a interrogé par courriel les services de la Police de l’Eau, de l’Office Français de la Biodiversité et le Syndicat Bassin Versant du Réart sur le sujet afin de savoir si :
- les prélèvements étaient autorisés dans une rivière aussi fragile que celle du Mona qui, sans l’eau rejetée par la station d’épuration de Llauro, serait un oued comme la plupart des autres rivières de la commune, et si cela était sans incidence sur la faune et la flore locales ;
- dans le cas où ce type de prélèvement serait autorisé, il devait être limité, notamment en cette période de sécheresse et de restriction ou chacun, habitant, entreprise, association, organisme public, était appelé à faire un effort pour limiter sa consommation d’eau ;
- comme l’installation était implantée sur une propriété privée sans accord préalable du propriétaire de la parcelle, ce dernier pouvait s’opposer à ce prélèvement et demander que soit démontée l’installation ;
- la qualité biologique de l’eau ne devait pas être soumise à avis avant une quelconque utilisation dans un cadre maraîcher ou autre.
Le maire a également souligné combien il était difficile d’expliquer aux habitants qu’ils devaient restreindre leur consommation d’eau tandis que, dans un même temps, d’autres puisaient sans restriction dans le mince filet d’eau d’une rivière déjà fragilisée par la sécheresse.
3) Fuite d’eau dans le Carrer del Pou : L’eau coule anormalement dans la rivière du Lladac qui est d’habitude à sec, au cœur du vieux village (Carrer del Pou), et le phénomène s’accentue au fil des mois. Tout laisse à penser qu’il s’agit d’une fuite d’eau. Les services de la Communauté de Communes des Aspres et ceux de la SAUR en sont informés et vont poursuivre la recherche de fuite entamée (sans succès) depuis plusieurs mois.
4) Avis sur le projet de Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) de la Plaine du Roussillon : La municipalité a rendu un avis au SCOT pour réaffirmer son opposition aux périmètres définis dans le Document d’Orientations et d’Objectifs pour délimiter les zones où peuvent être implantées les champs photovoltaïques et les ombrières agrivoltaïques, incluant la partie « plaine » de Tordères.
5) Point sur l’audience devant le Conseil d’Etat pour les éoliennes de Passa : L’avocat en charge de la défense de Tordères et des dix autres communes engagées contre l’arrêté préfectoral autorisant les éoliennes à Passa, a assisté jeudi 14 mars à l’audience devant le Conseil d’Etat. Au sujet des deux affaires (celle des communes et celle portée par le collectif citoyen « Le Vent Tourne »), le rapporteur public a prononcé des conclusions communes : il a proposé que soient annulés les arrêts attaqués et que l’affaire soit renvoyée devant la cour administrative d’appel de Toulouse (autrement composée). L’affaire a été mise en délibéré et le Conseil d’Etat devrait se prononcer d’ici quelques semaines.
6) Travaux de voirie : Après discussion avec les riverains concernés, l’ancien chemin de Llauro (dont une partie dessert le Mas « Les Bruyères ») va faire l’objet de travaux.
A la demande de riverains qui s’inquiétaient de la vitesse du passage des véhicules, un plateau traversant a été implanté dans la rue des écureuils afin d’y ralentir la circulation. Les plots de béton qui bordent cette même rue, en face du parking de l’école, vont être retirés et remplacés par des barrières de type « Croix de Saint-André ». Des arceaux pour vélos vont être installés sous l’abribus de l’école.
Des travaux d’aménagement sont également prévus à l’entrée du Chemin du Lieutenant Gourbault pour mieux canaliser les eaux pluviales et sécuriser les lieux.
7) Travaux de rénovation : Des demandes de devis ont été effectuées pour le rafraîchissement des peintures du couloir et de l’escalier de la mairie, ainsi que celui de différentes barrières et garde-corps municipaux, et la rénovation des toilettes intérieures.
Les éclairages (néons) du secrétariat et du bureau des élus vont être remplacés par des luminaires à système led, avec des ventilateurs de plafond incorporés.
8) Point de collecte Chemin Lieutenant Gourbault : Au vu du nombre d’usagers extérieurs à la commune qui viennent jeter leurs déchets au niveau du point de collecte des ordures ménagères du Chemin du Lieutenant Gourbault, il a été demandé aux services de la Communauté de Communes des Aspres qu’un nouveau bac de tri collectif y soit installé.
L’ordre du jour étant épuisé et les questions terminées, la séance est levée à 16h40.
Créé par torderes le 25 avr 2024 | Dans : Carnet de deuil
Le maire, ses adjoints, l’ensemble du conseil municipal et du personnel communal ont la tristesse de faire part du décès de Jean-Michel Delpuech qui s’est éteint le mardi 23 avril, en début de soirée, des suites d’une longue maladie.
Chacun se joint à la peine de sa compagne, Monique Natus, dite « Nat », et à celle de son filleul et de ses proches, notamment tous ses voisins et amis de la rue des écureuils où il avait posé ses valises de voyageur au long cours.
Ses obsèques auront lieu le lundi 29 avril, à 9h30, au Crématorium de Canet.
Une table de condoléances dédiée à sa mémoire est installée devant la mairie.
Créé par torderes le 24 avr 2024 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Infos pratiques
Les prochaines élections européennes auront lieu le 9 juin 2024. Tous les 5 ans, les citoyens des pays de l’Union européenne élisent leurs représentants qui siègent au Parlement européen à Strasbourg.
Le Parlement européen est la seule institution de l’Union européenne élue au suffrage universel direct. On compte aujourd’hui 705 représentants européens, parfois appelés « eurodéputés ». Ils seront 720 lors du prochain mandat 2024-2029. Les représentants au Parlement européen ne se réunissent pas par pays mais par groupes politiques transnationaux, aujourd’hui au nombre de sept, répartis suivant différentes tendances politiques.
Le rôle des représentants au Parlement européen est de formuler, discuter et voter les textes législatifs au niveau européen.
A partir de 2024, 81 élus représenteront la France au Parlement européen. Ils étaient 79 lors du précédent mandat du Parlement européen.
En France, l’ensemble du territoire est réuni en une circonscription unique. La répartition des 81 sièges réservés aux représentants français au Parlement européen s’établit à l’issue du scrutin. Chaque parti ayant rassemblé plus de 5% des suffrages se voit attribuer un nombre de sièges proportionnel à leur classement électoral.
Tout citoyen français et européen âgé d’au moins 18 ans la veille du jour du scrutin peut voter aux élections européennes. Il faut également être domicilié dans la commune où l’on souhaite voter et être inscrit sur les listes électorales de cette commune.
Les ressortissants communautaires (c’est-à-dire possédant la nationalité d’un des 27 pays membres) qui ont le droit de voter dans leur pays d’origine peuvent aussi voter aux élections européennes. Ils doivent résider dans la commune où ils souhaitent voter et être inscrits sur les listes électorales complémentaires européennes de cette commune. Comme pour les électeurs français, ces ressortissants peuvent s’inscrire soit en ligne, soit en mairie.
Si vous savez que vous ne pourrez pas vous rendre au bureau de vote le jour du scrutin, vous pouvez donner procuration à une personne de confiance. Il est possible de faire la demande en ligne sur Maprocuration. Vous devrez ensuite la faire valider en vous déplaçant physiquement dans un commissariat de police, une brigade de gendarmerie ou un consulat, dans les deux mois qui suivent. Vous aurez à présenter un titre d’identité et votre référence d’enregistrement « Maprocuration ».
Si vous disposez d’une identité numérique certifiée France Identité (obtenue après un déplacement en mairie), vous pouvez être dispensé de déplacement pour faire valider votre procuration.
Créé par torderes le 23 avr 2024 | Dans : Santé
L’Assurance Maladie communique :
L’insuffisance cardiaque touche en France 1,5 million de personnes. Chaque année, plus de 200 000 d’entre elles sont hospitalisées pour cette pathologie et plus de 70 000 décès y sont associés.
Aujourd’hui, les signes d’alerte de la maladie sont peu connus du grand public et des malades eux-mêmes. Ainsi, entre 400 000 et 700 000 personnes ignorent en souffrir.
Lorsque l’insuffisance cardiaque n’est pas diagnostiquée à temps, et donc pas prise en charge, les personnes atteintes s’exposent aux complications d’une maladie lourde de conséquences. Il y a un risque plus grand de décès et d’hospitalisations. Ces complications pourraient être évitables. La maladie entraîne aussi une dégradation importante de la qualité de vie.
L’Assurance Maladie relance depuis le 13 avril une vaste campagne nationale de sensibilisation auprès du grand public, en particulier auprès des seniors. Le but est de mieux faire connaître la maladie, les signes d’alerte et encourager les patients à consulter leur médecin en cas de doute.
On parle d’insuffisance cardiaque lorsque le cœur perd de sa force musculaire et sa capacité de contraction normale. Il ne pompe plus suffisamment de sang pour permettre aux organes de recevoir assez d’oxygène et d’éléments nutritifs, essentiels à leur bon fonctionnement. Lorsqu’elle n’est pas prise en charge, cette maladie peut engager le risque vital, dans les cas les plus graves.
Le cœur parle au travers de nombreux symptômes qui sont facilement détectables, si on les connaît.
Même si ces signes peuvent être associés à une autre maladie ou au vieillissement, il faut rester vigilant. Si l’on éprouve un ou plusieurs de ces symptômes, et notamment lorsque l’on a plus de 60 ans ou que l’on est atteint d’une maladie chronique, il s’agit peut-être d’insuffisance cardiaque. Un diagnostic précoce, couplé à une prise en charge globale, permet de freiner la maladie, d’éviter son aggravation. Il est donc fortement conseillé de consulter sans attendre son médecin généraliste.
Pour en savoir plus, lire le dossier complet « Insuffisance cardiaque ».
Créé par torderes le 22 avr 2024 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Environnement
Créé par torderes le 21 avr 2024 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Environnement, Infos pratiques, Santé
La Communauté des Communes des Aspres (CCA) et ses partenaires vous proposent de venir découvrir le vélo sous toutes ses formes les samedi 4 et dimanche 5 mai 2024.
Durant cet événement gratuit et ouvert à tous, plusieurs animations seront proposées sur le territoire des Aspres (balade à vélo, initiation et démonstration de BMX, atelier de réparation, apprentissage du vélo et de la sécurité routière, manège à pédale, etc.).
Retrouvez le programme en format papier à la mairie ou en cliquant sur le lien suivant : https://www.cc-aspres.fr/cyclo-moov/
Créé par torderes le 18 avr 2024 | Dans : Equipe municipale et commissions
Le Conseil Municipal se réunira le jeudi 25 avril 2024 à 14h30, à la salle polyvalente (mairie).
Les conseils sont ouverts au public.
Ordre du jour :
1) Identification des Zones d’Accélération de la production des Energies Renouvelables.
2) SIP des Aspres : adhésion des communes de Trouillas, Tresserre et Banyuls-dels-Aspres.
3) Adhésion à la Fondation du Patrimoine.
4) Dissolution du Syndicat Intercommunal à Vocation Unique (SIVU) des Aspres.
Questions diverses