Affaires sociales
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Créé par torderes le 17 août 2009 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Environnement
Un foyer éteint, soigneusement balisé par des pierres, a été retrouvé en pleine forêt, au pied d’un gros chêne liège, au-dessus du village, à la croisée des chemins qui mènent à Coll de Mill. Il existe donc encore des personnes suffisamment inconscientes pour faire du feu au coeur de la garrigue et de la suberaie! Nous vous rappelons donc que TOUT FEU EN FORÊT EST INTERDIT (arrêté préfectoral du 18 mars 2004).
Chaque année, plusieurs centaines d’hectares de maquis, de landes, de garrigues ou de forêts sont détruits par les incendies. Outre le danger qu’ils représentent pour l’Homme, qu’ils soient habitants des massifs ou pompiers, les incendies ont un impact plus ou moins irrémédiable :
- Sur les peuplements forestiers qui sont généralement détruits et mettront plusieurs décennies à retrouver leur état initial. Si toutefois les arbres restent en vie, ils sont toujours affaiblis et une attaque parasitaire (champignons, insectes) est alors très dommageable et peut entraîner leur mort.
- Sur les sols qui, mis à nu, vont subir une forte érosion.
- Sur la faune qui, selon les espèces sera affectée différemment ; les moins mobiles sont souvent brûlées ou asphyxiées (insectes, reptiles, batraciens), les autres, lorsqu’elles s’échappent, subiront des modifications de leur biotope.
- Sur le paysage : l’incendie a un impact visuel immédiat par la disparition d’éléments structurants et des couleurs qui se réduisent à un noir quasi uniforme. L’impact est alors fonction de l’étendue et du relief.
Sur l’ensemble du département des Pyrénées Orientales, l’emploi du feu est réglementé par le code forestier mais aussi par les arrêtés préfectoraux du 14 avril 2008 et du 17 juillet 2008.
Les IMPRUDENCES représentent la principale cause de départ des feux. Une bonne connaissance de l’emploi du feu et une attention accrue doivent avoir un rôle déterminant dans la maîtrise du risque d’incendie. Donc, de grâce, soyez vigilants et transmettez cette information à vos enfants ainsi qu’à vos proches et amis venus en vacances et connaissant parfois mal les problèmes de sécheresse de notre département.
Pour plus d’informations : http://www.risque-incendie.com/
Créé par torderes le 11 août 2009 | Dans : A retenir, Affaires sociales
Un vol à la roulotte a été commis sur le véhicule de deux touristes allemands, hier soir, après minuit, sur le parking de l’école. Une vitre de la voiture a été brisée et un vélo qui se trouvait dans le coffre a été emporté.
La mairie et les propriétaires du véhicule lancent un appel à témoins. Toute personne susceptible de fournir des renseignements, est priée de contacter le maire ou la gendarmerie de Thuir au 04.68.53.03.22.
Créé par torderes le 10 août 2009 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Communauté de Communes des Aspres, Equipe municipale et commissions, Histoire, Infos pratiques
Lors de son élection à la présidence de l’agglomération Perpignan Méditerranée, le maire de Perpignan, Jean-Paul Alduy, a esquissé la politique d’expansion de son EPCI. Il a cité quelques communes dont il souhaite qu’elles le rejoignent, comme Ponteilla et Llupia.
La communauté de communes des Aspres fonctionne depuis plus de dix ans déjà et son territoire, bien que réduit, est certainement l’un des plus pertinents des EPCI existants. En effet, elle regroupe des communes peuplées de la plaine et, ouvrant son territoire vers l’arrière-pays, elle englobe des communes peu peuplées qui ne doivent souvent leur survie qu’à son existence. Elle est le lien entre la plaine riche et peuplée et la moyenne montagne pauvre et dépeuplée (elle permet par ses transferts de solidarité de revitaliser et, en tous cas, de faire survivre un arrière-pays qui serait exsangue sans cela).
Certes elle gagnerait à conforter sa position par des alliances avec d’autres entités territoriales et par de meilleures relations avec l’agglomération de Perpignan, mais elle fonctionne correctement et n’a cessé depuis quelques années d’acquérir de nouvelles compétences pour le mieux être de ses habitants.
Tout irait donc pour le mieux si les querelles récurrentes (politiques ou personnelles) auxquelles se livrent nos élus n’aboutissaient à des propositions qui si elles étaient acceptées provoqueraient le quasi démantèlement de notre communauté.
La commune de Ponteilla tout d’abord, celle de Llupia ensuite, viennent de demander leur adhésion à l’agglomération de Perpignan. Ces deux demandes n’ont qu’un caractère politique ou personnel et ne répondent à aucune logique de territoire. Elles produiront un effet dévastateur pour tous, l’agglomération ne sortira pas enrichie de l’acquisition de ces territoires excentrés par rapport à son noyau pertinent, et surtout elles affaibliront et démantèleront certainement une communauté dont le noyau est, lui, constitué par l’agglomération naissante composée par les communes de Thuir et de Llupia et des villages de l’arrière-pays qui l’entoure comme le préconisent par ailleurs les documents préparatoires du SCOT de la plaine du Roussillon.
Tous ensemble, population et élus du peuple, nous devons nous faire entendre pour ne pas laisser aboutir de telles demandes qui compromettraient à terme les équilibres nécessaires à une bonne et saine gestion des territoires de notre département.
Dans un premier temps, une poignée de maires (Alphonse Puig, maire de Sainte-Colombe, Eric Brisse, maire de Terrats, et Maya Lesné, maire de Tordères) a d’ores et déjà écrit au Préfet pour l’interpeller sur le sujet car c’est à lui qu’appartient la décision de ne pas laisser démanteler notre communauté de communes.
Créé par torderes le 29 juil 2009 | Dans : Affaires sociales, Infos pratiques, Santé
Les Sauveteurs Catalans organisent une formation au PSC-1 qui aura lieu le 17, 18 et 19 août de 18h à 21h, 8 rue du Cygne à Perpignan. La préparation au BNSSA reprend mi-septembre, les entraînements se déroulent le lundi, jeudi, vendredi de 20h à 21h30 et le samedi de 18h à 19h30 à la piscine Gilbert Brutus à Perpignan.
Renseignements et inscriptions 04.68.55.44.00 ou 06.12.05.20.20; sst66@wanadoo.fr
Créé par torderes le 27 juil 2009 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Environnement, Infos pratiques, Transports
La pratique des sports motorisés est très en vogue. La vente de 4 x 4, de quads et autres véhicules spécialement équipés pour circuler hors piste ne cesse de croître.
Or, la circulation des véhicules à moteur, en dehors des voies ouvertes à la circulation publique, cause des dommages aux milieux naturels (altération des habitats naturels), à la faune (dérangement, modification du comportement) et à la flore dont nous devons stopper la régulière dégradation. Elle est aussi source de danger (risques d’accident) et de nuisances pour d’autres catégories d’usagers (éleveurs, agriculteurs, marcheurs, cavaliers, cyclistes) et de dégradations de pistes et de chemins (érosion).
Afin de concilier protection de la nature et activités humaines, la circulation des véhicules à moteur dans les milieux naturels est réglementée depuis 1991.
Les textes
Articles L.362-1 et suivants et R.362-1 et suivants du code de l’environnement.
Article R.331-3 du code forestier.
Articles L.2213-2, 4, 23 et L.2215-1 et 3 du code général des collectivités territoriales.
Plan départemental d’itinéraires de randonnées motorisées.
Circulaire du 6 septembre 2005 relative à la circulation des quads et autres véhicules à moteur dans les espaces naturels.
Les principes posés par la loi
La circulation des véhicules à moteur n’est autorisée que sur les voies ouvertes à la circulation publique. La pratique du hors piste est donc interdite.
Ne sont pas concernés par cette interdiction, les véhicules utilisés par des services publics, ceux utilisés à des fins d’exploitation ou d’entretien des espaces naturels ou ceux utilisés par les propriétaires ou à leurs ayants droit chez eux.
Les motoneiges employées à des fins de loisirs ne peuvent être utilisées que sur des terrains aménagés à cet effet.
Le maire ou le préfet peuvent interdire l’accès à certaines voies normalement ouvertes à la circulation.
Un propriétaire peut également interdire l’accès des véhicules à moteur sur une voie dont il est propriétaire.
L’aménagement d’un terrain spécialement dédié à la pratique des sports motorisés (cross, trials…) est soumis à autorisation.
En forêt, la circulation et le stationnement sur les pistes forestières sont réglementés par le code forestier, la circulation en sous-bois est interdite.
Les chemins de halage sont fermés aux véhicules à moteur.
Les contrevenants s’exposent à de lourdes amendes (1500 €) et à la mise en fourrière de leur véhicule.
Quelques précisions d’ordre général
Les voies ouvertes à la circulation sont les routes nationales, départementales, communales et les chemins ruraux.
La présence sur une carte d’une route ou d’une piste n’implique pas qu’elle soit ouverte à la circulation des véhicules à moteur.
Une voie privée suffisamment large et carrossable pour être fréquentée par une voiture de tourisme est présumée ouverte à la circulation des véhicules à moteur.
Un simple sentier pédestre ou un layon forestier est interdit à la circulation des véhicules à moteur.
Les voies affectées à la défense de la forêt contre les incendies (DFCI) sont interdites à la circulation des véhicules à moteur à l’exception de ceux utilisés par les services d’incendie et de secours.
Quelques règles de bonne conduite
Avant le départ :
Prendre connaissance de la réglementation auprès de la préfecture, de la direction régionale de l’environnement, des mairies, de la gendarmerie, de l’Office national des forêts ou de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage
S’assurer que les voies que vous souhaitez emprunter sont bien ouvertes à la circulation des véhicules à moteurs
Sur place :
N’emprunter que des voies ouvertes à la circulation des véhicules à moteur
Respecter la signalisation
Respecter l’environnement, les espaces protégés, les parcs nationaux, les réserves naturelles…
Respecter les autres usagers de la nature (forestiers, promeneurs, cavaliers, VTT, chasseurs…)
Circuler à une vitesse raisonnable
Respecter les cultures, les plantations et les aménagements agricoles (clôtures, chemins…)
Créé par torderes le 12 juil 2009 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Infos pratiques
Le crématorium public de Perpignan est désormais en service. Il a été réalisé par une Société d’Economie Mixte (SEM) dont la création découle de la volonté conjointe du Conseil général et de la ville de Perpignan. La SEM n’entre pas en concurrence avec les entreprises de pompe funèbre. Elle met à leur disposition et à celle des familles, un crématorium qui, pour un coût calculé au plus juste, permet des obsèques empreintes de la plus grande dignité dans un cadre serein favorisant le travail de deuil. Ce crématorium public, à gestion publique, est donc destiné aux familles qui ont fait le choix de la crémation et il est naturellement à même d’assurer des crémations dans les meilleures conditions tarifaires car il n’a pas pour vocation de réaliser des bénéfices. C’est cette absence de notion de lucre qui fait la différence avec la gestion privée, la SEM, elle, n’ayant aucun intérêt financier. Il faut savoir que malgré – ou à cause – de la loi Sueur de 1993, les prix du funéraire ont tendance à s’envoler beaucoup plus vite que l’inflation. Ils ont augmenté de plus de 35 % en moins de dix ans.
La mise en service du crématorium a eu une incidence immédiate. En effet le coût de crémation qui était de 580 €, un des plus chers de France, est actuellement de 395 € au crématorium de Perpignan, soit un des moins chers de France. Une baisse fort considérable de 32 %. Cela vient démontrer à l’évidence que les porteurs du projet, qui depuis bien longtemps réclamaient un crématorium à gestion publique, avaient raison de prétendre que sa seule présence permettrait d’encadrer les coûts du funéraire dans l’intérêt de toutes les familles des Pyrénées-Orientales. Le crématorium se situe dans la zone de Torremila à Perpignan, tout près du rond-point de l’aéroport, et il fonctionne par le biais d’une délégation de service public dévolue pour 20 ans à la SEM Crématiste Catalane.
Jacky Mallea
SEM Crématiste Catalane, 699 rue Louis Mouillard 66000 Perpignan
Adresse postale : BP 36 66240 Saint-Estève
Tél. : 04.68.92.49.09 et 06.81.26.34.27
Créé par torderes le 24 juin 2009 | Dans : Affaires sociales, Communauté de Communes des Aspres, Equipe municipale et commissions
Le SCOT Plaine du Roussillon invite tous les habitants des Aspres à se rendre nombreux à la réunion publique qui se tiendra le lundi 6 juillet de 18h à 20h, à Thuir, salle Léon-Jean Grégory (MJC).
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Avec ses 325 000 habitants (répartis sur 76 communes) et ses 1073,52 km2, le Schéma de Cohésion Territoriale (SCOT) de la Plaine du Roussillon fait figure de géant. Il regroupe depuis 2003 :
la Communauté d’Agglomération Perpignan Méditerranée,
La Communauté de Communes des Aspres,
La Communauté de Communes Secteur Illibéris,
La Communauté de Communes Roussillon Conflent,
La Communauté de Communes Salanque Méditerranée,
La Communauté de Communes Sud Roussillon.
Les communes dites « isolées » de Cabestany, Cases de Pène, Espira de l’Agly, Elne, Estagel, Rivesaltes et Salses le Château.
Soit, au total, 76 communes : Alenya, Bages, Baixas, Baho, Banyuls Dels Aspres, Bompas, Boule d’Amont, Bouleternère, Brouilla, Cabestany, Calce, Caixas, Calmeilles, Camélas, Canet en Roussillon, Canohès, Casefabre, Cases de Pène, Castelnou, Claira, Corbère, Corbère les Cabanes, Corneilla Del Vercol, Corneilla la Rivière, Elne, Estagel, Ille Sur Têt, Latour Bas Elne, Espira de l’Agly, Fourques, Le Barcarès, Le Soler, Llauro, Llupia, Millas, Montescot, Montalba le château, Montaurio, Néfiach, Oms, Ortaffa, Passa, Perpignan, Peyrestortes, Pézilla la Rivière, Pia, Pollestres, Ponteilla, Prunet et Belpuig, Rivesaltes, Rodès, Sainte Colombe, Saint Cyprien, Saint Estève, Saint Feliu d’Avall, Saint Feliu d’Amont, Saint Jean Lasseille, Saint Hippolyte, Saint Laurent de la Salanque, Sainte Marie la Mer, Saint Michel de Llotes, Saint Nazaire, Saleilles, Salses le Château, Terrats, Théza, Thuir, Tordères, Torreilles, Toulouges, Tresserre, Trouillas, Villelongue de la Salanque, Villemolaque, Villeneuve de la Raho, Villeneuve de la Rivière.
Le SCOT agit comme cadrage général : il exprime des principes, des orientations et des objectifs, et sauf dans le cas précis des protections, il ne comporte pas de plan précis et reste un schéma. Il a été mis en place dans le cadre d’une réflexion des communautés de communes afin de maîtriser le développement de leur territoire.
Cette année, le SCOT Plaine du Roussillon aborde une étape importante. Après avoir officiellement adopté à l’unanimité son diagnostic le 20 avril dernier, l’entité s’apprête à travailler sur un élément capital : le PADD, un Projet d’Aménagement et de Développement Durable qui fixe les perspectives d’aménagement du territoire (équilibres entre espaces urbains, espaces à urbaniser, espaces naturels et agricoles) dans une logique de développement durable. Le PADD, qui sera mis en discussion dès le mois de septembre, balaie les thèmes de l’habitat, du développement économique, des déplacements et bien sûr de l’environnement.
Après une série de concertations et de rencontres avec les élus municipaux de chaque secteur en juin, puis de réunions publiques avec la population en juillet, le SCOT entamera sa dernière phase en 2010. Il s’agira alors d’élaborer un DOG, Document d’orientations générales. Le DOG sera la traduction réglementaire des deux premières phases. Ensuite, le SCOT s’imposera à l’ensemble des PLU, Plan local d’urbanisme (anciens POS) des communautés de communes mais aussi des Plans de déplacement urbains et des Plans locaux d’habitat. Le SCOT prévaut également sur les Commissions d’aménagement commercial qui le prennent comme document de référence. En clair, le SCOT imposera le cadre de l’évolution de l’urbanisme dans nos communes.
Le SCOT Plaine du Roussillon bénéficie cette année d’un budget de 320 000 euros abondé par la participation des communes et des subventions de l’Etat.
Créé par torderes le 11 juin 2009 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Environnement, Infos pratiques, Santé
L’eau fait partie du patrimoine commun mondial. Sa protection, sa mise en valeur et le développement de la ressource utilisable dans le respect des équilibres naturels sont d’intérêt général.
Dans les Pyrénées-Orientales, on trouve des eaux souterraines peu profondes et abondantes mais vulnérables aux pollutions (nitrates, pesticides, eaux usées…) et surtout une nappe profonde patrimoniale, naturellement protégée, mais déjà localement dégradée et mise en péril par une exploitation intensive et de nombreux forages défectueux.
Pour renforcer la connaissance et le contrôle des prélèvements au-delà de 30 mètres de profondeur, les communes de la Plaine du Roussillon (dont Tordères fait partie) sont classées en Zone de Répartition des Eaux (arrêté préfectoral n°3471/2003 du 3 novembre 2003).
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Je souhaite réaliser un ouvrage de prélèvement d’eau (forage, puits),
quelles sont les formalités réglementaires?
- Je dois déclarer tout ouvrage de plus de 10 mètres de profondeur à la DRIRE, préalablement à sa réalisation (art. 131 du code minier). Cette démarche doit être réalisée par le foreur.
Tout pompage (prélèvement à usage domestique ou non) doit être équipé d’un compteur volumétrique (article L214-8 du code de l’environnement).
USAGE DOMESTIQUE :
Pour un usage destiné exclusivement à la consommation familiale ou pour un prélèvement inférieur ou égal à 1000 m3 par an : je DECLARE l’ouvrage en mairie, au plus tard un mois avant le début des travaux et je transmets les informations complémentaires au plus tard un mois après l’achèvement des travaux. Les ouvrages existants au 31 décembre 2008 doivent être déclarés en mairie avant le 31 décembre 2009 (décret n°2008-652 du 2 juillet 2008 et arrêté du 17 décembre 2008).
USAGE ICPE :
Pour un usage dans le cadre d’une Installation Classée pour la Protection de l’Environnement (ICPE) : je contacte le service chargé du contrôle de l’installation.
AUTRES USAGES :
- La REALISATION de tout ouvrage souterrain (sondage, forage, puits) est soumise à DECLARATION au titre du code de l’environnement.
- Le PRELEVEMENT d’eau peut également faire l’objet d’une procédure de déclaration ou d’autorisation au titre du code de l’environnement, en fonction de l’emplacement et de la profondeur du forage, de la capacité de pompage installée ou du volume d’eau prélevé annuellement.
En Zone de Répartition des Eaux, pour un ouvrage d’une profondeur supérieure ou égale à 30 mètres, si le débit est inférieur à 8m3 par heure, l’ouvrage est soumis à déclaration, tandis que si le débit est supérieur ou égal à 8 m3 par heure, il est soumis à autorisation.
Hors Zone de Répartition des Eaux ou en Zone de Répartition des Eaux, pour un ouvrage d’une profondeur inférieur ou égale à 30 mètres, si le prélèvement est inférieur ou égal à 10 000 m3 par an, il n’y a pas de formalité à suivre; s’il est compris dans une fourchette de 10 000 à 200 000 m3 par an, il est soumis à déclaration; et enfin, si le prélèvement est égal ou supérieur à 200 000 m3 par an, il est soumis à autorisation.
DEPÔT DES DOSSIERS :
Les dossiers de déclaration (en 3 exemplaires) ou d’autorisation (en 7 exemplaires) sont à déposer, avant tout début de travaux, à la Préfecture (Bureau Cadre de Vie) avec un document d’incidence (impact du prélèvement sur le milieu et la ressource) précisant les moyens de surveillance et de protections prévus.
Il est conseillé de s’appuyer sur un bureau d’étude spécialisé.
Dans tous les cas, avant le début des travaux, je dois vérifier la compatibilité de mon projet avec les règles d’urbanisme et d’occupation des sols, et notamment vis-à-vis des captages d’eau potable existants : la réalisation d’un ouvrage peut être soumise à des prescriptions particulières.
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Des forages de qualités pour préserver les ressources
Le transfert des pollutions se fait essentiellement par des forages défectueux.
Quelques prescriptions techniques :
- Implanter le forage loin de toutes sources potentielles de pollution (station d’épuration, stockage d’hydrocarbures, etc.)
- Ne pas mettre en relation les nappes superficielles et profonde.
- Cimenter l’espace annulaire (entre le terrain et le tubage) jusqu’au sommet de la zone captée.
- Protéger la tête de tubage (margelle bétonnée, mise hors d’eau d’inondation).
- Conserver le dossier de récolement (plan de situation, coupe géologique et technique).
Tout ouvrage abandonné doit être comblé par des techniques appropriées garantissant l’absence de transfert de polluants et de circulation d’eau entre les différentes nappes superposées.
Forer est un métier à confier à des professionnels qui connaissent et respectent la réglementation et les exigences environnementales, les règles de l’art, la charte de qualité des puits et forages d’eau.
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Protection sanitaire de l’eau potable
- L’utilisation de l’eau prélevée dans le milieu naturel pour la consommation humaine par une personne publique ou privée, à l’exclusion d’un usage personnel familial, est soumise à autorisation préfectorale après avis du CODERST (Conseil Départemental de l’Environnement et des Risques Sanitaires et Technologiques). Articles L1321.7 et R1321.6 du code de la santé publique.
- L’usage familial d’eau potable doit être déclaré au maire (arrêté du 17 décembre 2008, analyse de type P1 à joindre). Faites analyser régulièrement votre eau par un laboratoire.
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CONTACTS
Pour de plus amples informations :
Pour tout sondage, forage, prélèvement (code de l’environnement) : Direction Départementale de l’Equipement et de l’Agriculture des Pyrénées-Orientales (DDEA), Service de l’Eau et des Risques, 19 avenue de Grande-Bretagne, 66000 Perpignan; tel : 04.68.51.95.00.
Pour un usage eau potable (code de la santé) : Direction Dpartementale des Affaires Sanitaires et Sociales des Pyrénées-Orientales (DDASS), Service Santé-Environnement, 12 boulevard Mercader, BP 928, 66020 Perpignan cédex; tel : 04.68.81.78.16.
Lien vers le site internet pour les forages domestiques : www.foragesdomestiques.developpement-durable.gouv.fr/
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GESTION DE LA SECHERESSE
En période de sécheresse, les mesures de restriction visent prioritairement les eaux souterraines et plus spécifiquement les eaux profondes de la plaine du Roussillon, dont l’utilisation doit être réservée à l’alimentation humaine ou aux usages nécessitant une eau de qualité alimentaire.
Créé par torderes le 02 juin 2009 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Environnement, Infos pratiques
Depuis le 1er janvier 2009, tout particulier utilisant ou souhaitant réaliser un ouvrage de prélèvement d’eau souterraine (puits ou forage) à des fins d’usage domestique doit déclarer cet ouvrage ou son projet en mairie.
Selon le décret n°2008-652 du 2 juillet 2008, il s’agit d’un puits ou forage destiné à prélever une eau nécessaire aux besoins usuels d’une famille, c’est-à-dire :
les prélèvements et les rejets destinés exclusivement à la satisfaction des besoins des personnes physiques propriétaires ou locataires des installations et de ceux des personnes résidant habituellement sous leur toit, dans les limites des quantités d’eau nécessaires à l’alimentation humaine, aux soins d’hygiène, au lavage et aux productions végétales ou animales réservées à la consommation familiale de ces personnes. ;
en tout état de cause, est assimilé à un usage domestique de l’eau tout prélèvement inférieur ou égal à 1 000 m3 d’eau par an, qu’il soit effectué par une personne physique ou une personne morale et qu’il le soit au moyen d’une seule installation ou de plusieurs.
Les ouvrages existants au 31 décembre 2008 doivent être déclarés avant le 31 décembre 2009.
Tout nouvel ouvrage réalisé depuis le 1erjanvier 2009 doit faire l’objet de cette déclaration au plus tard 1 mois avant le début des travaux.
La déclaration devra être réalisée en remplissant le formulaire en ligne : http://www.foragesdomestiques.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Formulaire_declaration_puits_et_forages_domestiques-2.pdf.
Il faudra reprendre :
les caractéristiques essentielles de l’ouvrage de prélèvement,
les informations relatives au réseau de distribution de l’eau prélevée.
Ce formulaire devra être déposé à la mairie de la commune concernée.
Créé par torderes le 27 mai 2009 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Economie locale et associations, Environnement, Infos pratiques, Santé
7′ MIL SERVICE communique :
Vous pouvez déposer vos cartouches d’encre informatique vides à la mairie.
Elles seront ensuite récupérées par l’association Enfance & nature – 7 Mil Service qui, dans le seul département des Pyrénées-Orientales, a collecté en 2008 un peu plus de 79 tonnes de cartouches usagées et a donc empêché que 35 tonnes environ aillent directement grossir le tas de déchets à la déchetterie du canton. Les cartouches, toutes catégories confondues, ont exactement le même numéro de nomenclature que les fonds de pots de peinture ou de vernis, et sont répertoriés, évidemment, dans les déchets chimiques nocifs. Il faudrait un container supplémentaire, dans les déchetteries, pour trier ce genre de déchets.
Une cartouche laserjet qui brûle le fait exactement de la même manière qu’un pneu, puisque la coque de cette cartouche est constituée du même produit de base, le pétrole, et les fumées qu’elle dégage sont aussi noirâtres et nocives que la fumée d’un pneu. Dans un incinérateur à ordures, cela n’améliore pas la qualité de la fumée.
Nous devons transmettre à nos enfants une terre moins polluée, il n’en tient qu’à nous!
Pour plus d’informations : 04.68.38.53.31. / 06.63.29.00.86.