Communauté de Communes des Aspres
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Créé par torderes le 10 juil 2010 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Bibliothèque, Communauté de Communes des Aspres, Fêtes et animations
« Au pays parfumé que le soleil caresse », le petit camion des histoires « Tralalalalire » s’est gentiment arrêté, cet après-midi, pour offrir aux bambins du village et à leurs parents quelques heures de quiétude partagée autour d’un livre et d’un verre de jus de fruit. Les plus grands ont lu pour les plus petits et chacun y a trouvé son bonheur. Merci à l’association Trois p’tits Tours d’apporter cette magie au coeur des villages des Aspres et de permettre, à travers l’imaginaire, d’aussi jolies rencontres. Gageons que, lors du prochain passage du camion des histoires à Tordères, le mardi 20 juillet, à 16h, nous serons encore plus nombreux.
L’après-midi s’est poursuivi avec un spectacle de marionnettes de la compagnie L’Ile du Théâtre, une joyeuse troupe sud-américaine, récemment installée dans notre département, qui nous a offert une version hilarante et très moderne du Petit Chaperon Rouge. Ces artistes de talent, Maria et Panaït, savent déclencher le dialogue et l’échange avec le public, rebondir et improviser en fonction de ses réactions. Petits et grands se sont gaiement prêtés au jeu des questions-réponses. Les cris et les rires fusaient de toutes parts lorsque notre insolent et capricieux Petit Chaperon Rouge se mettait à rudoyer, tour à tour, une mère possessive et hystérique, un loup affamé très agacé et trop pressé, et une grand-mère plutôt rock’n'roll sur laquelle le loup avait dangereusement déteint. Cette belle journée, placée sous le signe des contes, s’est achevée sous un tonnerre d’applaudissements.
Créé par torderes le 09 juil 2010 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Communauté de Communes des Aspres, Environnement, Infos pratiques
Etaient présent : M. Bourgoin (DDTM), M. Soulat (DDTM), M. Contet (AMF66) et les maires et/ou adjoints des communes de Tordères, Sainte-Colombe, Caixas, Le Boulou.
Comme convenu lors de la précédente réunion, une délégation du collectif assistait à la réunion prévue à Tordères concernant le PPRIF de la commune.
Les divers intervenants ont repris les demandes de la motion du collectif en essayant de cerner les principaux points d’achoppement.
Il apparaît, suite au débat entre M. Bourgoin et ses assistants que les points de désaccord sont au nombre de quatre :
- l’impossibilité de reconstruire en zone rouge, après un incendie, même si les dispositions réglementaires ont été respectées ;
- le problème des hydrants dans des zones frappées par la sécheresse et le déficit d’eau ;
- la difficulté, voire l’impossibilité, d’implanter de nouveaux agriculteurs dans les zones rouges ;
- les coûts prohibitifs, pour les petites communes, de mise aux normes des voiries communales et l’absence d’aides substantielles de l’Etat.
Au-delà de ces quatre points, les représentants du collectif maintiennent leur position quant à une approche globale de la défense incendie sur l’ensemble de leur massif.
Sur les différents points, il semble que les services de l’Etat proches du terrain aient une vision beaucoup moins administrative et figée que celle du Préfet, et qu’ils soient également disposés à accepter de travailler en concertation, en prenant mieux en compte les demandes des élus et des populations.
La visite sur le terrain a permis de commencer à retravailler les cartes d’aléas qui, comme nous le pensions, étaient parfois peu en phase avec la réalité du terrain.
Créé par torderes le 02 juil 2010 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Communauté de Communes des Aspres, Environnement, Equipe municipale et commissions, Infos pratiques
Etaient présent : M. Contet (AMF66) et les maires et/ou adjoints des communes de Saint-Michel-de-Llotes, Casefabre, Llauro, Oms, Tordères, Sainte-Colombe, Montauriol, Caixas, Taulis, Le Boulou, Montesquieu, Ille-sur-Têt, L’Albère, Trilla, Taillet.
Etaient excusés les maires de Castelnou, Camélas, Vivès, Trévillac, Les Cluses et Corbères.
Suite à cette l’entrevue avec le Préfet, le collectif s’est réuni le 24 juin pour déterminer les suites à donner.
Outre les maires de l’Aspre, auteurs de la première motion, participaient également à cette réunion des maires de communes rurales des Albères, du Fenouillède, du Conflent et du Vallespir.
Après avoir résumé l’entretien avec le Préfet, un large débat s’est instauré entre les participants qui ont décidé à l’unanimité de poursuivre le travail initié par le collectif. Si nul ne remet en cause la nécessité des PPRIF, il a tout de même été décidé de continuer à réclamer haut et fort :
- une concertation globale de tous les intéressés (Etat, élus de terrain et administrés) à l’échelle certes de chaque commune, mais aussi de l’intégralité du massif concerné (Aspres, Albères, Fenouillèdes, Vallespir),
- que soit levée l’interdiction de reconstruction après sinistre si le débroussaillage légal a bien été effectué,
- que soient corrigées les cartes des aléas, souvent obsolètes, et donc les cartes de zonage, et pris en compte et valorisé l’avis des populations locales de nos massifs,
- que soit prise en compte la vocation agricole de notre massif : que l’aménagement, l’occupation, l’amélioration, la reconstruction des mas, puissent être envisagées, avec des engagements fermes des exploitants pour pérenniser leur outil de travail ; que ces mas puissent être réhabilités, en autorisant l’habitat permanent pour le domaine sylvicole ou agricole,
- que les déficits en eau de l’ensemble de nos massifs, composante majeure de leur sécurité, soient pris en compte et aboutissent à une réglementation mieux adaptée.
Dans le cadre de la solidarité entre les communes confrontées à ce type de problème et pour proposer aux représentants de l’Etat une réponse collective adaptée à chaque village, nous avons également décidé que des représentants du collectif assisteraient à toutes les réunions consacrées au PPRIF entre les représentants de l’Etat et les élus. Cela constitue la garantie de l’intégrité de tous, services de l’Etat et élus locaux.
Nous avons décidé d’appliquer cette décision dès le 6 juillet, à Tordères, et le 21 juillet, à Llauro.
Créé par torderes le 01 juil 2010 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Communauté de Communes des Aspres, Ecole, Fêtes et animations
La fête des écoles du RPI Llauro-Tordères-Montauriol-Caixas a réuni pas moins de 200 personnes, enfants, institutrices, dames de service, parents, grands-parents, voisins et amis venus admirer les prouesses des écoliers qui avaient mis au point plusieurs petits spectacles des plus réjouissants. La cour de l’école de Tordères, résonnant de rires et d’applaudissements, était pleine comme un oeuf!
Le spectacle s’est achevé par une chanson de Violeta Duarte, entonnée par les cinquante-six enfants, de 3 à 11 ans, un beau moment où, plus que jamais, chacun a pu mesurer l’importance de nos écoles et de leur dynamisme! Ne perdons jamais de vue que l’école est l’élément moteur essentiel à la vie de nos communes. Alors merci, les enfants, pour le soleil que vous apportez dans nos coeurs et nos villages!
A ceux qui partent vers une nouvelle aventure, au collège, nous souhaitons tous nos voeux de réussite. Vous allez découvrir toutes sortes de nouveautés, rencontrer d’autres personnes, lier de nouvelles amitiés, régalez-vous!
A ceux qui restent au nid, que l’année prochaine soit aussi agréable et studieuse que celle qui vient de s’écouler.
Un grand merci à vos institutrices et notamment leur directrice, Mme Doppler, ainsi qu’aux dames de service, Mme Benchetrit, Mme Laguerre, Mme Saëz et Mme Molina, ainsi qu’à tous les intervenants.
A tous, du bonheur et de bonnes vacances!
Pour le conseil municipal de Tordères, Maya Lesné, maire
Créé par torderes le 25 juin 2010 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Communauté de Communes des Aspres, Environnement, Equipe municipale et commissions, Infos pratiques
Réunion du vendredi 28 mai avec le Préfet concernant les Plans de Prévention du Risque Incendie de Forêt
Etaient présent : Monsieur le Préfet et divers membres des services de l’Etat (dont M. Bourgoin), Mme Irles, M. Ilary (AMF66), M. Contet (AMF66) et les maires convoqués : M. Chérez (Castelnou), M. Arnaudiès (Vivès), Mme Maupin (Saint-Michel-de-Llotes), M. Puig (Sainte-Colombe), Mme Lesné (Tordères), M. Tourné (Llauro), M. Vila (Oms).
Etaient absents : M. Bort (maire de Camélas), M. Olive (Président de la Communauté de Communes des Aspres).
Le Préfet lance la réunion en expliquant qu’il demeurera ferme quoi qu’il advienne tout en arguant, paradoxalement, qu’il ne souhaite pas s’inscrire dans une logique fermée.
Nous signalons en préambule que notre motion est calquée sur celle des maires du Var et que, là-bas, chaque point évoqué dans notre motion est obtenu ou en passe de l’être. Logiquement, ce qui est valable pour un département devrait être valable pour les autres. Il nous est répondu que la situation du Var est très particulière et qu’elle ne saurait en aucun cas servir d’exemple (« le Préfet du Var n’est pas le Préfet des Pyrénées-Orientales !» s’exclame même le Préfet). Y aurait-il deux poids, deux mesures dans l’application des lois de la République ? Le nombre de personnalités, notamment politiques, au km2 influe-t-il sur l’application des PPRIF ? On ne nous répond pas.
En ce qui concerne donc nos demandes ayant trait à l’extension des zones bleues à toute habitation (avec obligation de débroussaillage à 100 mètres), le Préfet répond qu’il s’agit d’un vœu pieux auquel il n’est pas prêt à répondre favorablement. Si une habitation ou un bâtiment placé en zone rouge venait à brûler, il maintient l’impossibilité de reconstruire. Cependant des aménagements sont possibles : en zone inondable, il n’y a pas grand-chose à faire en matière de prévention (sic), tandis qu’en zone de risque incendie, on peut changer le cours des choses et passer de zone rouge à bleue.
Pour ce qui concerne les installations agricoles, il est également resté inflexible : sous certaines contraintes, les entreprises agricoles pourront se développer à la condition qu’elles n’impliquent pas de présence humaine permanente (non seulement, il refuse toute possibilité de gîtes ou de chambres d’hôtes en zone rouge mais il n’admet même pas la possibilité pour les agriculteurs de loger sur place). Les principaux garants de la propreté de la forêt se voient donc gentiment remerciés.
Les conditions de base pour parvenir, à plus ou moins longue échéance, au classement en zone bleue sont :
- un débroussaillage à 100 mètres, imposé aux habitants sur la base d’un arrêté et si l’arrêté n’est pas respecté, les travaux seront mis en œuvre malgré tout et la facture envoyée au propriétaire.
- l’élargissement des pistes à au moins 4 mètres.
- la pose d’hydrants (bouche d’incendie branchée sur le réseau normalisé ou réserve de 120 m3) à 150 mètres de chaque habitation.
A la question du coût de ces PPRIF pour les communes, le Préfet répond que les hydrants seront à la charge des propriétaires privés : « ils ont choisi la quiétude et la beauté des paysages, cela a un prix et ils le paieront ». Mais, de façon fort contradictoire, à la question des moyens financiers que cela implique pour les administrés et de notre crainte de voir les Aspres transformés en Côte d’Azur, avec une accessibilité à la propriété réservée aux plus riches, il répond que ce ne sera pas nécessairement aussi coûteux qu’on l’imagine. Enfin, à la question essentielle du manque d’eau dans les Aspres qui rend caduque et impossible la pose de ce type d’hydrants, le Préfet répond qu’il y a toujours des solutions mais ne les nomme pas.
Ils insiste sur le fait que tous les PPRIF devront être approuvés et que nul ne passera à travers les mailles du filet : six sont déjà approuvés et cinq sont en cours d’approbation (Oms, Céret, Le Boulou, Maureillas et Llauro). Il existe un délai légal de validité et, quoi qu’il puisse advenir, la décision du Préfet sera prise avant la fin du délai légal.
Il rappelle le principe de responsabilité sans faute de l’Etat si le PPRIF n’est pas approuvé par le conseil municipal et qu’il est prescrit uniquement par le Préfet. Il s’engage à l’imposer aux communes qui se refuseraient à l’adopter.
A notre demande de travailler en amont dans la concertation et à l’échelle du massif, il nous est répondu qu’on ne peut pas mélanger le plan de prévention du massif forestier (lutte contre la destruction de forêt par le feu) et le PPRIF (qui ne concerne que les biens et les personnes). Le Préfet est concerné par le PPRIF de chaque commune et ne souhaite pas qu’il y ait une réflexion globale sur les communes du massif. Il se place dans une logique d’examen au cas par cas mais n’exclut pas qu’un PPRIF approuvé puisse être modifié et approfondi (sans toutefois préciser sous quels délais).
Enfin, il insiste sur le fait que l’Etat ne prévoit, bien entendu, pas d’indemnisation des personnes pour cause de dévalorisation des biens en cas de PPRIF. A la question « les administrés du Barcarès ou de Torreilles subissant une inondation avec destruction de leur habitation se verront-ils empêchés de reconstruire leur demeure comme le seront les administrés de notre massif en cas de destruction de leur maison par un incendie ? », le Préfet refuse de répondre et clôt brusquement la réunion.
Les membres du Collectif de Réflexion sur les PPRIF sont, bien évidemment, sortis fort déçus de cette réunion… Déçus et peinés (car les élus des Hautes-Aspres ont leur pays à cœur et se donnent tous beaucoup de peine pour maintenir tant bien que mal la vie dans leur commune) mais plus soudés que jamais, et bien déterminés à ne pas baisser les bras et à poursuivre la lutte.
Nous continuerons donc à réclamer haut et fort :
- une concertation globale de tous les intéressés (Etat, élus de terrain et administrés) à l’échelle non pas de chaque commune, mais bel et bien de l’intégralité du massif,
- que soit levée l’interdiction de reconstruction après sinistre,
- que soient corrigées les cartes des aléas, souvent obsolètes, et donc les cartes de zonage,
- que soit prise en compte la vocation agricole de notre massif : que l’aménagement, l’occupation, l’amélioration, la reconstruction des mas, puissent être envisagées, avec des engagements fermes des exploitants pour pérenniser leur outil de travail ; que ces mas puissent être réhabilités, en autorisant l’habitat permanent pour le domaine sylvicole ou agricole.
Maya Lesné, porte-parole du Collectif de Réflexion sur le PPRIF
Créé par torderes le 24 juin 2010 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Communauté de Communes des Aspres, Environnement, Infos pratiques
Depuis 2001, des adhérents du Groupe Ornithologique du Roussillon sillonnent chaque année les rues des villages pour compter les nids d’hirondelles de fenêtres. Ces enquêtes permettent d’étudier l’évolution de l’effectif au cours des années. Nous sollicitons l’aide de tous les habitants pour les recenser… A vous de jouer! Vous avez un ou plusieurs nids d’hirondelles sur votre maison ou dans un bâtiment autre, transmettez-nous l’information en mairie.
Pour toute information supplémentaire, voir le site du GOR : http://pagesperso-orange.fr/gorperpignan
Créé par torderes le 25 mai 2010 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Communauté de Communes des Aspres, Equipe municipale et commissions
Le Conseil Municipal se réunira le mardi 1er juin 2010 à 20h30, à la mairie. Nous vous rappelons qu’en vertu de l’article L. 2121-18 du Code Général des Collectivités Territoriales, les séances des conseils municipaux sont publiques. La salle des séances est donc ouverte à tous, sans restriction.
Ordre du jour :
1 – Convention avec le Conseil Général des Pyrénées-Orientales : restauration de la statue de Saint Nazaire.
2 – Communauté de Communes des Aspres : adhésion au Syndicat Mixte de l’UDSIS.
3 - Rapport d’Activité de la Communauté de Communes des Aspres.
4 - Rapport d’Activité du SIVU des Aspres.
5 - Décision modificative budgétaire.
6 - Acquisition de terrains « Maler ».
Questions diverses
Créé par torderes le 23 mai 2010 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Communauté de Communes des Aspres, Eglise, Fêtes et animations
Ce fut une belle soirée que la Compagnie des Beaux Masques a offert hier à notre village. L’assistance, nombreuse, et qui comptait beaucoup de jeunesse, s’est laissée captiver par l’intrigue policière de « Virage Dangereux », la pièce de J.B. Priestley, et l’intérêt du public n’a pas faibli tout au long du spectacle. Il est vrai que les décors étaient superbes, la mise en scène parfaite, et que les comédiens ont su nous plonger dans une énigme palpitante, nous faire passer de l’émotion au rire. Ils furent longuement applaudis par un public conquis et emporté par la magie du théâtre. Et puis, après avoir discuté autour d’un verre avec les spectateurs, tard dans la soirée, ils ont enlevé les maquillages, quitté les costumes, démonté le décor et sont partis pour d’autres spectacles. Mais nous, ici, à Tordères, nous les espérons encore et les remercions d’être venus chez nous.
Créé par torderes le 12 mai 2010 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Communauté de Communes des Aspres, Eglise, Environnement, Equipe municipale et commissions, Fêtes et animations, Infos pratiques
C’est une belle pluie de printemps qui est tombée tout l’après-midi du mardi 11 mai à Tordères, comme un clin d’oeil aux étudiants de seconde année de génie biologique de l’IUT de Perpignan qui étaient venus nombreux présenter leurs travaux au public. Dans une église bondée, salle de repli pour le moins inattendue, les étudiants et leurs professeurs, notamment Jean-Pierre Goby, nous ont fait partager, avec gaieté et enthousiasme, leurs découvertes et leurs questionnements, abordant des sujets aussi divers et variés que la faune et la flore aquatiques méditerranéennes, l’apiculture, les friches agricoles, l’élevage caprin, les systèmes de récupération d’eau de pluie, etc.
Ensuite, le professeur et ingénieur agronome Daniel Henry a généreusement transmis sa passion pour le Bois Raméal Fragmenté à une assemblée de curieux, jardiniers, maraîchers, élus, viticulteurs et passionnés de la nature qui n’ont pas perdu une miette de ses propos et l’ont assailli de questions. Il faut dire que, dans une zone aussi aride que les Aspres, le BRF, cette technique permettant de grandes économies d’eau et une fertilisation naturelle des sols, paraît fort séduisante. Deux Tordérencs l’ont déjà mis en oeuvre dans leur jardin et en sont pleinement satisfaits : moins d’eau, plus une once de produits phytosanitaires, des récoltes plus importantes, des goûts et des parfums décuplés, tels sont les grands bénéfices du BRF. Une parcelle-test est actuellement suivie par les étudiants de l’IUT, dans la garrigue, en bordure de la traverse de Tordères à Llauro… Elle devrait, paraît-il, ravir les amateurs de champignons! Bien entendu, nous relaterons les avancées des expérimentations de l’IUT au cours des mois à venir.
Merci à l’IUT, à l’Association des Maires de France, au Conseil Général des Pyrénées-Orientales d’avoir offert au public ce grand moment de convivialité et de transmission du savoir, un savoir scientifique enfin expliqué avec simplicité et rendu accessible au plus grand nombre!
Créé par torderes le 08 avr 2010 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Communauté de Communes des Aspres, Ecole, Eglise, Environnement, Equipe municipale et commissions, Fêtes et animations, Histoire, Infos pratiques
C’est avec joie et émotion que, ce mercredi 7 avril, notre petit village a reçu la visite de Danielle Mitterrand, présidente de la Fondation France-Libertés, spécialement venue à la rencontre des écoliers de Tordères pour s’entretenir pendant presque une heure d’un sujet essentiel : l’eau.
La pluie (tout un symbole!) était au rendez-vous et c’est dans notre modeste église, remplie par une foule inhabituelle d’habitants et d’élus, que nous avons accueilli cette fidèle ambassadrice de l’eau, ici, en pays catalan, sur cette terre des Aspres, si particulière, si sauvage et si rude. Une terre avec laquelle elle a sans aucun doute pas mal de points communs : rebelle, originale, indépendante, révoltée même mais ouverte à tous et tolérante, une terre de paix et d’amitié, où chacun d’ici ou d’ailleurs a sa place, une terre où la solidarité n’est pas un vain mot, une terre d’exil aussi, une terre de résistants et de combattants.
Espérons que le projet de classe d’eau portée par Danielle Mitterrand, cette belle promesse de réflexion qui s’ouvre aux écoliers de Tordères, Caixas, Montauriol et Llauro, les conduira à être des adultes plus conscients et plus respectueux de leur environnement que nous ne le sommes, et qu’ils mèneront aussi ardemment que cette grande militante le combat pour l’accès à l’eau pour tous et partout dans le monde qui est en fait le combat contre l’injustice sociale. Gageons que ces enfants prendront pleinement conscience de la nécessité de protéger ce précieux bien commun, le protéger des pollueurs bien sûr, mais peut-être plus encore le protéger des intérêts privés en en rendant la gestion au peuple. Et comme le disait Lucie Aubrac «à celles et ceux qui feront le siècle qui commence, nous voulons dire avec toute notre affection : créer, c’est résister. Résister, c’est créer ». Chers écoliers, TOUT est à réinventer, à vous de jouer !
Au nom du conseil municipal, je profite de ces quelques lignes pour remercier tous ceux qui ont apporté leur concours à cette magnifique journée, en premier lieu bien sûr, Danielle Mitterrand et Jean-Luc Touly, mais aussi les enfants de l’école et Joëlle Doppler, leur institutrice, ainsi que tous les habitants, les agents municipaux, Valérie Alba et Vincent Bonilla y Jose, tous ceux qui participent activement à la vie de cette commune, Brigitte Montagut qui avait concocté un véritable buffet de rêves (aidée par Bernadette, Charlène, Florian, Dominique, Mayé, etc.). Merci également à René Olive, le président de la Communauté de Communes des Aspres à laquelle Tordères prend part depuis sa création (en 1998), aux élus de cette même Communauté de Communes et notamment à ceux que j’ai coutume d’appeler «mes pairs les maires», avec lesquels nous avons l’habitude de nous serrer les coudes, à Roger Tourné, le président d’ASPRESIVOS, le syndicat qui gère nos petites écoles rurales dont le maintien et la conservation sont un combat de tous les jours (soulignons qu’il y a déjà huit ans que celle de Tordères a rouvert ses portes après cinquante années de fermeture !), et enfin un immense merci à l’Association des Usagers de l’Eau de la Vallée du Tech, et notamment à son président, Dominique Bonnard (je crois que plus que jamais, dans le contexte politique que nous traversons et face aux dérives gouvernementales auxquelles nous assistons, les élus de terrain, dont je suis, doivent se faire le relais des luttes citoyennes). Gageons que nous allons être de plus en plus nombreux à rejoindre la belle chaîne humaine des « porteurs d’eau »! L’aventure ne fait que commencer…
Maya Lesné, maire de Tordères