Communauté de Communes des Aspres
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Créé par torderes le 23 août 2010 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Communauté de Communes des Aspres, Eglise, Fêtes et animations
C’est un joli spectacle plein de candeur, de délicatesse et de tendresse que nous ont offert, hier, Odile et Cathy de la Compagnie Rue des Cigales. Les enfants étaient venus nombreux, de Tordères et de toutes les Aspres, au rendez-vous fixé par Boucle d’Or et les trois ours pour un conte musical longuement ovationné par un public ému.
Un apéro convivial a suivi, offert au public par l’association « Tordères en Fête » et, au son du banjo et de l’accordéon, nous avons chanté en choeur de belles ritournelles, des chansons d’amour et d’amitié qui résonnent encore dans les rues du village. Merci à nos deux joyeuses saltimbanques de nous avoir apporté autant de gaieté!
Créé par torderes le 15 août 2010 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Communauté de Communes des Aspres, Fêtes et animations
Le dimanche 22 août, à 18h, devant l’église, la Compagnie Rue des Cigales donnera une représentation de son spectacle, « Le retour de Boucle d’Or », un conte musical pour les enfants.
Participation libre
Venez nombreux, petits & grands!
L’association « Tordères en Fête »
Créé par torderes le 11 août 2010 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Communauté de Communes des Aspres, Environnement, Infos pratiques
Afin de répondre aux obligations réglementaires en matière d’assainissement non collectif (ou assainissement autonome), et à l’initiative de l’association des maires et des adjoints des Pyrénées-Orientales, il a été créé un SPANC qui regroupe la majorité des communes du département afin de mutualiser les moyens et de minimiser les coûts à la charge des administrés : le SPANC 66.
L’objectif de ce service est double : sauvegarder le milieu naturel en évitant la pollution et faire bénéficier aux administrés concernés d’un interlocuteur spécialisé en matière d’assainissement non collectif.
Plusieurs réunions publiques d’information sont prévues, les personnes concernées recevront sous peu une invitation personnalisée.
Créé par torderes le 18 juil 2010 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Communauté de Communes des Aspres, Fêtes et animations
Le mercredi 14 juillet, les Tordérencs, rejoints pour l’occasion par des Caixanencs, des Fourcatins et des Llauronencs, s’en sont donnés à coeur joie dans l’apprentissage des arts du cirque, grâce à Christelle et William de l’association L’Echappée Cirk.
Petit aperçu de nos vedettes locales en images :
Puis on a pu applaudir le maire en personne dans un grand numéro de discours républicain et révolutionnaire :
Merci à tous les participants!
Créé par torderes le 15 juil 2010 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Communauté de Communes des Aspres, Infos pratiques
Sans formalités :
Sont dispensées de toute formalité préalable, sous réserve qu’elles soient situées en dehors des secteurs sauvegardés ou protégés, les « petites » constructions suivantes :
- constructions dont la surface et la hauteur sont respectivement inférieures à 2m2 et 12 m.
- piscines dont la surface de bassin est inférieure ou égale à 10 m2
- châssis et serres dont la hauteur est inférieure à 1m80
- murs dont la hauteur est inférieure à 2 m, sauf s’il s’agit de murs de clôture soumis à déclaration préalable
- clôtures non soumises à déclaration préalable
Sont également dispensés de toute formalité préalable les murs de soutènement et infrastructures situés en dehors des secteurs sauvegardés, ainsi que les constructions temporaires pour une durée inférieure à trois mois (15 jours dans les secteurs sauvegardés ou protégés), sous réserve que les lieux soient remis dans leur état initial.
Soumises à déclaration préalable :
Sont soumises à la formalité préalable, sous réserve qu’elles soient situées en dehors des secteurs sauvegardés ou protégés, les constructions suivantes :
- constructions créant une surface de plancher supérieure à 2 m2 mais inférieure ou égale à 20 m2
- constructions dont la hauteur est supérieure à 12 m et dont la surface de plancher est inférieure à 2 m2
- murs dont la hauteur est supérieure à 2 m
- piscines dont la surface de bassin est inférieure ou égale à 100 m2 qui ne sont pas couvertes ou dont la couverture, fixe ou mobile, a une hauteur inférieure à 1m80
- châssis et serres dont la hauteur est comprise entre 1m80 et 4 m et dont la surface au sol ne dépasse pas 2 000 m2
Sont également soumises à la formalité préalable les constructions suivantes dès lors qu’elles sont situées dans des secteurs sauvegardés ou protégés :
- constructions dont la surface de plancher est inférieure à 20 m2, quelle soit leur hauteur,
- murs, quelle que soit leur hauteur
- clôtures
Soumises à permis de construire
A contrario, sont soumises à permis de construire toutes les autres constructions qui ne sont pas dispensées de formalités ou qui ne sont pas soumises à la déclaration préalable.
B) Travaux sur constructions existantes
Soumis à permis de construire
Sont soumis à permis de construire les travaux suivants effectués sur des constructions existantes (dès lors qu’il ne s’agit pas de travaux d’entretien ou de réparations courants) :
- travaux créant une surface de plancher supplémentaire de 20 m2
- travaux modifiant la structure ou la façade d’un bâtiment quand ils s’accompagnent d’un changement de destination
- travaux à la fois modifiant le volume du bâtiment et créant ou agrandissant une ouverture sur un mur extérieur
- travaux nécessaires à la réalisation d’une opération de restauration immobilière.
- travaux dans les secteurs sauvegardés portant sur des immeubles faisant l’objet de prescriptions spéciales (sauf s’il s’agit de simples travaux d’entretien et de réparations courants)
Soumis à déclaration préalable
Sont soumis à la déclaration préalable les travaux suivants dès lors qu’ils n’entrent pas dans le champ du permis de construire :
- travaux de ravalement
- travaux modifiant l’aspect extérieur d’un bâtiment
- travaux à l’intérieur des immeubles dans les secteurs sauvegardés
- travaux créant une surface supérieure à 2m2 mais inférieure à 20m2
- travaux transformant plus de 10 m2 de surface au sol en surface de plancher
Créé par torderes le 10 juil 2010 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Bibliothèque, Communauté de Communes des Aspres, Fêtes et animations
« Au pays parfumé que le soleil caresse », le petit camion des histoires « Tralalalalire » s’est gentiment arrêté, cet après-midi, pour offrir aux bambins du village et à leurs parents quelques heures de quiétude partagée autour d’un livre et d’un verre de jus de fruit. Les plus grands ont lu pour les plus petits et chacun y a trouvé son bonheur. Merci à l’association Trois p’tits Tours d’apporter cette magie au coeur des villages des Aspres et de permettre, à travers l’imaginaire, d’aussi jolies rencontres. Gageons que, lors du prochain passage du camion des histoires à Tordères, le mardi 20 juillet, à 16h, nous serons encore plus nombreux.
L’après-midi s’est poursuivi avec un spectacle de marionnettes de la compagnie L’Ile du Théâtre, une joyeuse troupe sud-américaine, récemment installée dans notre département, qui nous a offert une version hilarante et très moderne du Petit Chaperon Rouge. Ces artistes de talent, Maria et Panaït, savent déclencher le dialogue et l’échange avec le public, rebondir et improviser en fonction de ses réactions. Petits et grands se sont gaiement prêtés au jeu des questions-réponses. Les cris et les rires fusaient de toutes parts lorsque notre insolent et capricieux Petit Chaperon Rouge se mettait à rudoyer, tour à tour, une mère possessive et hystérique, un loup affamé très agacé et trop pressé, et une grand-mère plutôt rock’n'roll sur laquelle le loup avait dangereusement déteint. Cette belle journée, placée sous le signe des contes, s’est achevée sous un tonnerre d’applaudissements.
Créé par torderes le 09 juil 2010 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Communauté de Communes des Aspres, Environnement, Infos pratiques
Etaient présent : M. Bourgoin (DDTM), M. Soulat (DDTM), M. Contet (AMF66) et les maires et/ou adjoints des communes de Tordères, Sainte-Colombe, Caixas, Le Boulou.
Comme convenu lors de la précédente réunion, une délégation du collectif assistait à la réunion prévue à Tordères concernant le PPRIF de la commune.
Les divers intervenants ont repris les demandes de la motion du collectif en essayant de cerner les principaux points d’achoppement.
Il apparaît, suite au débat entre M. Bourgoin et ses assistants que les points de désaccord sont au nombre de quatre :
- l’impossibilité de reconstruire en zone rouge, après un incendie, même si les dispositions réglementaires ont été respectées ;
- le problème des hydrants dans des zones frappées par la sécheresse et le déficit d’eau ;
- la difficulté, voire l’impossibilité, d’implanter de nouveaux agriculteurs dans les zones rouges ;
- les coûts prohibitifs, pour les petites communes, de mise aux normes des voiries communales et l’absence d’aides substantielles de l’Etat.
Au-delà de ces quatre points, les représentants du collectif maintiennent leur position quant à une approche globale de la défense incendie sur l’ensemble de leur massif.
Sur les différents points, il semble que les services de l’Etat proches du terrain aient une vision beaucoup moins administrative et figée que celle du Préfet, et qu’ils soient également disposés à accepter de travailler en concertation, en prenant mieux en compte les demandes des élus et des populations.
La visite sur le terrain a permis de commencer à retravailler les cartes d’aléas qui, comme nous le pensions, étaient parfois peu en phase avec la réalité du terrain.
Créé par torderes le 02 juil 2010 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Communauté de Communes des Aspres, Environnement, Equipe municipale et commissions, Infos pratiques
Etaient présent : M. Contet (AMF66) et les maires et/ou adjoints des communes de Saint-Michel-de-Llotes, Casefabre, Llauro, Oms, Tordères, Sainte-Colombe, Montauriol, Caixas, Taulis, Le Boulou, Montesquieu, Ille-sur-Têt, L’Albère, Trilla, Taillet.
Etaient excusés les maires de Castelnou, Camélas, Vivès, Trévillac, Les Cluses et Corbères.
Suite à cette l’entrevue avec le Préfet, le collectif s’est réuni le 24 juin pour déterminer les suites à donner.
Outre les maires de l’Aspre, auteurs de la première motion, participaient également à cette réunion des maires de communes rurales des Albères, du Fenouillède, du Conflent et du Vallespir.
Après avoir résumé l’entretien avec le Préfet, un large débat s’est instauré entre les participants qui ont décidé à l’unanimité de poursuivre le travail initié par le collectif. Si nul ne remet en cause la nécessité des PPRIF, il a tout de même été décidé de continuer à réclamer haut et fort :
- une concertation globale de tous les intéressés (Etat, élus de terrain et administrés) à l’échelle certes de chaque commune, mais aussi de l’intégralité du massif concerné (Aspres, Albères, Fenouillèdes, Vallespir),
- que soit levée l’interdiction de reconstruction après sinistre si le débroussaillage légal a bien été effectué,
- que soient corrigées les cartes des aléas, souvent obsolètes, et donc les cartes de zonage, et pris en compte et valorisé l’avis des populations locales de nos massifs,
- que soit prise en compte la vocation agricole de notre massif : que l’aménagement, l’occupation, l’amélioration, la reconstruction des mas, puissent être envisagées, avec des engagements fermes des exploitants pour pérenniser leur outil de travail ; que ces mas puissent être réhabilités, en autorisant l’habitat permanent pour le domaine sylvicole ou agricole,
- que les déficits en eau de l’ensemble de nos massifs, composante majeure de leur sécurité, soient pris en compte et aboutissent à une réglementation mieux adaptée.
Dans le cadre de la solidarité entre les communes confrontées à ce type de problème et pour proposer aux représentants de l’Etat une réponse collective adaptée à chaque village, nous avons également décidé que des représentants du collectif assisteraient à toutes les réunions consacrées au PPRIF entre les représentants de l’Etat et les élus. Cela constitue la garantie de l’intégrité de tous, services de l’Etat et élus locaux.
Nous avons décidé d’appliquer cette décision dès le 6 juillet, à Tordères, et le 21 juillet, à Llauro.
Créé par torderes le 01 juil 2010 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Communauté de Communes des Aspres, Ecole, Fêtes et animations
La fête des écoles du RPI Llauro-Tordères-Montauriol-Caixas a réuni pas moins de 200 personnes, enfants, institutrices, dames de service, parents, grands-parents, voisins et amis venus admirer les prouesses des écoliers qui avaient mis au point plusieurs petits spectacles des plus réjouissants. La cour de l’école de Tordères, résonnant de rires et d’applaudissements, était pleine comme un oeuf!
Le spectacle s’est achevé par une chanson de Violeta Duarte, entonnée par les cinquante-six enfants, de 3 à 11 ans, un beau moment où, plus que jamais, chacun a pu mesurer l’importance de nos écoles et de leur dynamisme! Ne perdons jamais de vue que l’école est l’élément moteur essentiel à la vie de nos communes. Alors merci, les enfants, pour le soleil que vous apportez dans nos coeurs et nos villages!
A ceux qui partent vers une nouvelle aventure, au collège, nous souhaitons tous nos voeux de réussite. Vous allez découvrir toutes sortes de nouveautés, rencontrer d’autres personnes, lier de nouvelles amitiés, régalez-vous!
A ceux qui restent au nid, que l’année prochaine soit aussi agréable et studieuse que celle qui vient de s’écouler.
Un grand merci à vos institutrices et notamment leur directrice, Mme Doppler, ainsi qu’aux dames de service, Mme Benchetrit, Mme Laguerre, Mme Saëz et Mme Molina, ainsi qu’à tous les intervenants.
A tous, du bonheur et de bonnes vacances!
Pour le conseil municipal de Tordères, Maya Lesné, maire
Créé par torderes le 25 juin 2010 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Communauté de Communes des Aspres, Environnement, Equipe municipale et commissions, Infos pratiques
Réunion du vendredi 28 mai avec le Préfet concernant les Plans de Prévention du Risque Incendie de Forêt
Etaient présent : Monsieur le Préfet et divers membres des services de l’Etat (dont M. Bourgoin), Mme Irles, M. Ilary (AMF66), M. Contet (AMF66) et les maires convoqués : M. Chérez (Castelnou), M. Arnaudiès (Vivès), Mme Maupin (Saint-Michel-de-Llotes), M. Puig (Sainte-Colombe), Mme Lesné (Tordères), M. Tourné (Llauro), M. Vila (Oms).
Etaient absents : M. Bort (maire de Camélas), M. Olive (Président de la Communauté de Communes des Aspres).
Le Préfet lance la réunion en expliquant qu’il demeurera ferme quoi qu’il advienne tout en arguant, paradoxalement, qu’il ne souhaite pas s’inscrire dans une logique fermée.
Nous signalons en préambule que notre motion est calquée sur celle des maires du Var et que, là-bas, chaque point évoqué dans notre motion est obtenu ou en passe de l’être. Logiquement, ce qui est valable pour un département devrait être valable pour les autres. Il nous est répondu que la situation du Var est très particulière et qu’elle ne saurait en aucun cas servir d’exemple (« le Préfet du Var n’est pas le Préfet des Pyrénées-Orientales !» s’exclame même le Préfet). Y aurait-il deux poids, deux mesures dans l’application des lois de la République ? Le nombre de personnalités, notamment politiques, au km2 influe-t-il sur l’application des PPRIF ? On ne nous répond pas.
En ce qui concerne donc nos demandes ayant trait à l’extension des zones bleues à toute habitation (avec obligation de débroussaillage à 100 mètres), le Préfet répond qu’il s’agit d’un vœu pieux auquel il n’est pas prêt à répondre favorablement. Si une habitation ou un bâtiment placé en zone rouge venait à brûler, il maintient l’impossibilité de reconstruire. Cependant des aménagements sont possibles : en zone inondable, il n’y a pas grand-chose à faire en matière de prévention (sic), tandis qu’en zone de risque incendie, on peut changer le cours des choses et passer de zone rouge à bleue.
Pour ce qui concerne les installations agricoles, il est également resté inflexible : sous certaines contraintes, les entreprises agricoles pourront se développer à la condition qu’elles n’impliquent pas de présence humaine permanente (non seulement, il refuse toute possibilité de gîtes ou de chambres d’hôtes en zone rouge mais il n’admet même pas la possibilité pour les agriculteurs de loger sur place). Les principaux garants de la propreté de la forêt se voient donc gentiment remerciés.
Les conditions de base pour parvenir, à plus ou moins longue échéance, au classement en zone bleue sont :
- un débroussaillage à 100 mètres, imposé aux habitants sur la base d’un arrêté et si l’arrêté n’est pas respecté, les travaux seront mis en œuvre malgré tout et la facture envoyée au propriétaire.
- l’élargissement des pistes à au moins 4 mètres.
- la pose d’hydrants (bouche d’incendie branchée sur le réseau normalisé ou réserve de 120 m3) à 150 mètres de chaque habitation.
A la question du coût de ces PPRIF pour les communes, le Préfet répond que les hydrants seront à la charge des propriétaires privés : « ils ont choisi la quiétude et la beauté des paysages, cela a un prix et ils le paieront ». Mais, de façon fort contradictoire, à la question des moyens financiers que cela implique pour les administrés et de notre crainte de voir les Aspres transformés en Côte d’Azur, avec une accessibilité à la propriété réservée aux plus riches, il répond que ce ne sera pas nécessairement aussi coûteux qu’on l’imagine. Enfin, à la question essentielle du manque d’eau dans les Aspres qui rend caduque et impossible la pose de ce type d’hydrants, le Préfet répond qu’il y a toujours des solutions mais ne les nomme pas.
Ils insiste sur le fait que tous les PPRIF devront être approuvés et que nul ne passera à travers les mailles du filet : six sont déjà approuvés et cinq sont en cours d’approbation (Oms, Céret, Le Boulou, Maureillas et Llauro). Il existe un délai légal de validité et, quoi qu’il puisse advenir, la décision du Préfet sera prise avant la fin du délai légal.
Il rappelle le principe de responsabilité sans faute de l’Etat si le PPRIF n’est pas approuvé par le conseil municipal et qu’il est prescrit uniquement par le Préfet. Il s’engage à l’imposer aux communes qui se refuseraient à l’adopter.
A notre demande de travailler en amont dans la concertation et à l’échelle du massif, il nous est répondu qu’on ne peut pas mélanger le plan de prévention du massif forestier (lutte contre la destruction de forêt par le feu) et le PPRIF (qui ne concerne que les biens et les personnes). Le Préfet est concerné par le PPRIF de chaque commune et ne souhaite pas qu’il y ait une réflexion globale sur les communes du massif. Il se place dans une logique d’examen au cas par cas mais n’exclut pas qu’un PPRIF approuvé puisse être modifié et approfondi (sans toutefois préciser sous quels délais).
Enfin, il insiste sur le fait que l’Etat ne prévoit, bien entendu, pas d’indemnisation des personnes pour cause de dévalorisation des biens en cas de PPRIF. A la question « les administrés du Barcarès ou de Torreilles subissant une inondation avec destruction de leur habitation se verront-ils empêchés de reconstruire leur demeure comme le seront les administrés de notre massif en cas de destruction de leur maison par un incendie ? », le Préfet refuse de répondre et clôt brusquement la réunion.
Les membres du Collectif de Réflexion sur les PPRIF sont, bien évidemment, sortis fort déçus de cette réunion… Déçus et peinés (car les élus des Hautes-Aspres ont leur pays à cœur et se donnent tous beaucoup de peine pour maintenir tant bien que mal la vie dans leur commune) mais plus soudés que jamais, et bien déterminés à ne pas baisser les bras et à poursuivre la lutte.
Nous continuerons donc à réclamer haut et fort :
- une concertation globale de tous les intéressés (Etat, élus de terrain et administrés) à l’échelle non pas de chaque commune, mais bel et bien de l’intégralité du massif,
- que soit levée l’interdiction de reconstruction après sinistre,
- que soient corrigées les cartes des aléas, souvent obsolètes, et donc les cartes de zonage,
- que soit prise en compte la vocation agricole de notre massif : que l’aménagement, l’occupation, l’amélioration, la reconstruction des mas, puissent être envisagées, avec des engagements fermes des exploitants pour pérenniser leur outil de travail ; que ces mas puissent être réhabilités, en autorisant l’habitat permanent pour le domaine sylvicole ou agricole.
Maya Lesné, porte-parole du Collectif de Réflexion sur le PPRIF