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Les secouristes en montagne de la CRS Pyrénées 66 communiquent : savoir communiquer vos coordonnées GPS, un prérequis fondamental

Créé par le 12 avr 2023 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Environnement, Infos pratiques, Santé

Les secouristes en montagne de la CRS Pyrénées 66 communiquent :

Savoir communiquer vos coordonnées GPS, un prérequis fondamental pour toute pratique « outdoor », faisons le point !

Si vous pratiquez la montagne, même très occasionnellement, il pourra peut-être vous arriver un jour d’avoir besoin de faire appel aux secours pour vous-même ou pour autrui. Il sera alors fondamental lors de votre appel de pouvoir donner votre position exacte afin que les secours puissent vous retrouver le plus rapidement possible. Ceci sera d’autant plus important en cas de mauvais temps et de mauvaise visibilité. Il sera alors primordial de pouvoir nous communiquer vos coordonnées GPS. En effet, à partir de ces coordonnées que nous pourrons rentrer dans notre logiciel, nous pourrons alors vous géolocaliser, c’est-à-dire voir exactement sur notre carte affichée sur notre ordinateur la position où vous vous trouvez afin de venir à votre rencontre.

Malheureusement, nous avons constaté trop souvent ces derniers temps, des personnes en difficulté, perdues, ne sachant pas nous donner ces coordonnées. Nos recherches sont alors « hasardeuses » car manquant d’informations précises et l’état des victimes peut se dégrader rapidement en fonction des conditions météo et de la gravité des blessures. Parfois même, faute de batterie suffisante, nous perdons la communication avec le requérant, ceci rendant les opérations de recherche très complexes si la personne n’a pas réussi à nous communiquer les coordonnées.

Savoir trouver les coordonnées GPS de sa propre position en quelques secondes dans son téléphone portable afin de les communiquer dès la première minute de communication avec les secours nous semble donc tout aussi important que de prendre la météo, prendre à manger et à boire pour votre randonnée, prendre des vêtements chauds…

Nous vous conseillons donc de prendre quelques minutes pour étudier le mode de fonctionnement de votre téléphone portable car les coordonnées peuvent être vraiment trouvées en quelques secondes à condition de vous y être intéressé avant le jour où vous en aurez peut-être besoin dans la précipitation et le mauvais temps… Il est à noter que le GPS de votre téléphone fonctionnera même si vous n’avez pas de réseau avec votre opérateur. Il en est de même pour contacter le 112, il se peut que vous n’ayez pas de réseau avec votre opérateur pour passer un coup de fil à un ami mais grâce à une antenne d’un autre opérateur que vous arrivez à accrocher, vous pourrez alors contacter le 112 et dialoguer.

Sachez également que si le réseau est très faible et qu’il ne vous permet pas d’avoir une discussion audible avec le 112, vous pouvez envoyer un SMS au 114 pour passer l’alerte avec vos coordonnées GPS. En effet, les SMS arrivent parfois à être envoyés avec très peu de réseau.

Voici donc quelques pistes afin de pouvoir nous communiquer vos coordonnées GPS à partir de votre téléphone : (vous devez avoir au préalable activé votre «position» sur votre téléphone (symbole ressemblant à une goutte d’eau à l’envers avec un cercle à l’intérieur) et avoir accepté dans les paramètres le partage de cette position avec vos applications) :

1ère solution : De nombreux téléphones portables possèdent maintenant une boussole intégrée (application installée à l’usinage). En cliquant sur cette icône «boussole», vous devriez avoir vos coordonnées GPS inscrites automatiquement. Il s’agit de 2 nombres, le premier exprimant la latitude Nord et le deuxième exprimant la longitude Est. Il existe plusieurs formats d’écriture de ces coordonnées (Degrés Minutes Secondes D°M’S’’ ou Degrés Minutes Millièmes D°M.M’ ou Degrés décimal D°D.…). Si vous pouvez nous donner le format en plus des numéros, c’est l’idéal. Mais si vous n’avez que les chiffres seuls, nous arriverons quand même à vous retrouver en faisant quelques conversions.

Les coordonnées GPS du refuge des Camporells sont par exemple : en D°M’S’’ : Latitude N 42°37’19’’ Longitude E 2° 00’ 40’’; en D°M.M’ : Latitude N 42°37.32’ Longitude E 2°00.67’; en D°D: Latitude N 42.6220 Longitude E 2.0111.

2ème solution : Vous pouvez communiquer vos coordonnées GPS en ouvrant GOOGLE MAPS sur votre téléphone même si vous n’avez pas de réseau. En effet, il vous suffit d’ouvrir l’application et un point bleu s’affichera sur votre écran pour vous indiquer l’endroit où vous vous trouvez. Si vous n’avez pas de réseau, le fond de carte sera vierge et tout blanc puisque le fond de carte n’aura pas pu se télécharger. Mais peu importe, en faisant un seul clic sur ce point bleu, vos coordonnées GPS s’afficheront en dessous !

3ème solution : Vous téléchargez une application de cartographie telle que AlpineQuest ou Iphigénie. Il existe des versions gratuites ou des versions payantes avec les fonds de carte au 1:25000. Ce sont de vrais outils pour s’orienter, préparer une randonnée et donner ses coordonnées GPS.

Dernière solution si vous ne possédez pas de smartphone ou si vous n’avez pas de réseau, vous pouvez investir dans une balise GPS. Elle vous permettra de déclencher les secours en envoyant un message de détresse contenant votre position exacte via les satellites.

Pour finir, gardez bien à l’esprit que toutes ces nouvelles technologies sont formidables mais en cas de panne ou de batterie à plat, vous vous sentirez bien seul si vous n’avez pas de carte papier, de boussole et d’altimètre pour vous orienter « à l’ancienne ». De nombreux clubs de montagne affiliés au CAF (Club Alpin Français) ou à la FFME (Fédération Française de la Montagne et de l’Escalade) dispensent des formations d’orientation, n’hésitez pas à prendre contact avec eux.

S’orienter, c’est savoir où l’on est pour savoir où l’on va !

Résumé de la réunion préfectorale sur la crise hydrique traversée par notre département

Créé par le 28 mar 2023 | Dans : A retenir, Environnement, Santé

  Le vendredi 25 mars, le Sous-Préfet de Céret a convié les 64 maires et adjoints des communes de l’arrondissement de Céret à une réunion consacrée à la situation de crise hydrique qui touche durement notre département depuis plusieurs mois et qui s’accentue de jour en jour.
  Le ton des intervenants était solennel, l’inquiétude et la tension des élus étaient palpables.
 
  En premier lieu, le Sous-Préfet a dressé l’état des lieux des nappes phréatiques du département.
  Depuis le début de l’année hydrologique 2022-2023 (de septembre 2022 à février 2023), il est tombé seulement 131 mm de précipitations, alors que la normale est de 348,5 mm à Perpignan (station Météo France). Dans le département, le déficit hydrique s’élève en moyenne à 70%. Il vient se cumuler au déficit observé durant la fin de l’année hydrologique précédente.
 
  Dans un contexte particulièrement sec depuis avril 2022, la situation des nappes est extrêmement dégradée : elles sont largement déficitaires sur l’ensemble de la plaine du Roussillon et plus encore dans les Aspres.
  Ces dernières semaines, de nombreux piézomètres ont franchi le niveau de gestion de crise, soit une vingtaine d’ouvrages. Il s’agit d’un contexte exceptionnel et inédit puisque c’est la première fois depuis l’instauration des niveaux de référence de gestion des nappes que la situation est aussi dégradée sur de si nombreux points.
  Etant donné le contexte actuel de dégradation de l’état de la ressource en eau souterraine, il est particulièrement important de mettre en place tous les moyens nécessaires permettant d’économiser l’eau et d’éviter les gaspillages.
  Face à cet épisode de sécheresse exceptionnelle, le Préfet des Pyrénées-Orientales a donc pris un arrêté de restriction des usages de l’eau au niveau « alerte renforcée ». Il s’agit du dernier niveau avant le niveau de « crise », ce dernier imposant un arrêt de tous les usages de l’eau, excepté l’eau potable.
  • L’arrêté est consultable en téléchargement ici.
  • La carte des communes concernées est téléchargeable en cliquant ici.
  • Le communiqué de presse de la préfecture est consultable en cliquant ici

  Après avoir fait le point sur la situation, le Sous-Préfet a évoqué les différentes attentes de l’Etat par rapport aux municipalités. Il souhaite :

- la réalisation dans chaque commune d’un plan d’économie d’eau que les communes devront adresser à la Préfecture avant le 15 avril,
– la mise en œuvre d’un plan de communication à effet immédiat en utilisant tous les canaux dont disposent les communes (réseaux sociaux, affichages, réunions publiques, boîtes aux lettres, flyers, offices de tourisme, intervention dans les écoles, etc.) pour sensibiliser largement les habitants à la pénurie d’eau,
– la désignation d’un référent « eau » par municipalité qui sera l’interlocuteur de la Préfecture (notamment s’il devait y avoir des coupures d’eau ou un ravitaillement des habitants par citerne),
– la mobilisation des RISC et autres bénévoles pour soutenir l’inventaire des citernes et points d’eau réalisé par les pompiers, et pour la mise en place, dès le 1er juin, des patrouilles dans les massifs car la sécheresse qui sévit accentue considérablement le risque incendie.

   Par ailleurs, la Préfecture et l’Association des Maires travaillent à l’élaboration d’une charte qui devra être adoptée par les conseils municipaux, engageant les municipalités à accomplir des gestes forts pour économiser l’eau, et pouvant peut-être permettre des « dérogations mesurées » dans les communes (comme par exemple, l’arrosage « encadré » des jardins potagers des particuliers, à ce jour interdit et passible d’une amende de 5ème classe).

   Pour prévenir les situations de rupture en eau potable, les communes devront intégrer le risque « pénurie d’eau » dans leur Plan Communal de Sauvegarde afin de répondre au mieux aux situations de crise qui pourraient se présenter (une « fiche-réflexe » est en cours d’élaboration en Préfecture).
   Naturellement, les habitants seront immédiatement informés si Tordères venait à être ciblée par d’éventuelles coupures d’eau potable.

 
  Les questions liées à l’arrêté préfectoral vont faire l’objet d’une « foire aux questions » destinée à recenser les réponses aux situations rencontrées et aux interrogations des habitants.

   Enfin, le Sous-Préfet a remercié les municipalités pour leur engagement dans cette démarche de sensibilisation et d’incitation à l’économie de la ressource en eau.

Questionnaire sur la perception du crabe bleu par le grand public

Créé par le 26 mar 2023 | Dans : Environnement

Le Syndicat Mixte Bassin Versant du Réart (SMBVR) communique:

Dans le cadre d’un projet sur le Crabe bleu porté par l’Université de Palerme, il a été rédigé un questionnaire (Blue Conso) sur la perception du grand public vis-à-vis du crabe bleu et sur leur perception à potentiellement le consommer.

Le questionnaire est destiné au grand public français, en lien ou non avec le crabe bleu.

L’objectif est de toucher un large panel de personnes.

Voici le lien pour accéder au questionnaire : shorturl.at/doAC0

(Temps de réponse : 5 minutes)

Merci d’avance pour votre participation !

Crabe bleu

Sécheresse dans les Pyrénées-Orientales : lancement d’un plan d’urgence et de responsabilité pour anticiper les risques et réaliser au plus vite des économies d’eau

Créé par le 25 mar 2023 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Communauté de Communes des Aspres, Environnement, Infos pratiques, Santé

La Préfecture des Pyrénées-Orientales communique :

Rodrigue Furcy, préfet des Pyrénées-Orientales, a réuni les représentants des élus, du monde économique et agricole, des associations pour évoquer la situation de la ressource en eau et engager les actions qui s’imposent.

Cette réunion intervenait au lendemain d’un nouveau «comité ressources en eau» qui a confirmé les vives préoccupations concernant l’accès à l’eau en 2023 et le placement de l’ensemble du département en alerte renforcée.

Dans ce contexte, l’État, le conseil départemental, l’association des maires, les syndicats de gestion de l’eau et les chambres consulaires (commerce et industrie, métiers et artisanat, agriculture) ont décidé de s’engager ensemble sur un plan d’urgence et de responsabilité :

I-Gérer lurgence et se préparer pour faire face aux effets de la sécheresse

  1. Prévenir et anticiper des ruptures d’eau potable : lancement de plans de sécurisation (recherche d’alternatives, constitution de réserves de secours) pour 16 communes à risque et sensibilisation de tous les maires ;
  2. Préparer les entreprises, en particulier les plus consommatrices, aux conséquences des probables restrictions d’accès à l’eau: lancement de plans de continuité des activités pour anticiper les différents scénarios ;
  3. Anticiper et renforcer la prévention et la lutte contre les incendies (présentation détaillée le 28 mars) ;
  4. Activer dès à présent les comités « ressources en eau » et adapter le cadre de gestion (arrêté cadre).

II- Réduire, le plus vite possible, la consommation d’eau de manière significative

  1. Lancer un plan de réduction des fuites sur les réseaux d’eau potable permettant d’engager au plus vite des travaux sur 15 réseaux au rendement faible (moins de 70%) permettant d’engager avant l’été 2 à 3 millions de m³ d’économies d’eau ;
  2. Lancer, avec les canaux et les syndicats de bassin, un plan de réduction de la vulnérabilité des canaux  ;
  3. Engager très rapidement des réductions volontaires de consommation d’eau chez tous les usagers: collectivités, particuliers, acteurs économiques. Les maires et les chambres consulaires déploieront des plans (territoriaux ou sectoriels) d’économie d’eau ;
  4. Lancer une campagne de communication grand public jusqu’à l’été et sensibiliser l’ensemble des élèves des Pyrénées-Orientales à la situation et aux bons gestes au quotidien pour en faire des ambassadeurs dans leurs foyers.

III- Avancer sur des solutions de moyen terme

  1. Engager de façon coordonnée les démarches prospectives (schéma des eaux brutes, démarche « Eaurizon 2070 ») permettant d’anticiper l’évolution à moyen terme de la ressource en eau et des besoins du territoire et d’identifier les aménagements à déployer (ex : ressources alternatives, réutilisation, stockages éventuels…)
  2. Poursuivre la réalisation des plans de gestion de la ressource en eau (PGRE) pour réaliser les économies d’eau, et les compléter sur la base des résultats des études, dans une logique de planification des besoins et des actions à mettre en œuvre.

A lire pour rappel : Préservation de la ressource eau – mesures de restrictions sur l’usage de la ressource en eau

Les bons gestes à adopter pour se prémunir des chenilles processionnaires

Créé par le 23 mar 2023 | Dans : A retenir, Environnement, Infos pratiques, Santé

  Les chenilles processionnaires ne cessent de gagner du terrain en France, représentant un véritable risque en raison de leur forte capacité urticante. 

  Les chenilles processionnaires sont les larves d’un papillon de nuit, le Thaumetopoea pityocampa, elles appartiennent à la famille des lépidoptères et connaissent différents stades de développement. Si l’état de chenille dure entre 6 à 8 mois, le papillon de nuit ne vit que quelques heures. Les papillons apparaissent fin juillet à mi-septembre, ils pondent dans les arbres, essentiellement les pins avec une nette préférence pour les pins noirs d’Autriche, et donnent naissance aux chenilles. Les processionnaires du pin sont brunes avec des taches orangées et recouvertes de poils.

  Elles vivent en colonie et se déplacent en faisant un fil de soie. Elles se nourrissent la nuit des pousses tendres des aiguilles de pins. Quand les températures deviennent basses, en décembre, la colonie se sédentarise du côté le plus ensoleillé de l’arbre. Leurs allées et venues créent le cocon qui s’épaissit au fur et à mesure. Elles passent la journée bien au chaud dans ce nid et sortent la nuit en file indienne pour se nourrir.

  Fin février début mars, le cycle de la chenille se termine et un matin toute la colonie quitte le nid pour rejoindre la terre. C’est à ce moment-là qu’on voit les processions de chenilles, qui font parfois jusqu’à plusieurs mètres de long. Elles cherchent un endroit pour s’enfouir dans la terre, viendront ensuite les chrysalides qui donneront les papillons.

  Elles sont présentes sur tout le pourtour méditerranéen. En fonction de la température, on peut observer près d’un mois de décalage entre le littoral et la plaine.

  Chaque année, les chenilles processionnaires gagnent du terrain et remontent, notamment en raison du réchauffement climatique. On les retrouve maintenant jusqu’à 1500 mètres d’altitude en montagne, dans le massif central, en région parisienne, etc. Elles recherchent la chaleur et vont donc s’adapter aux matériaux présents en ville, on les voit aussi fréquemment le long des autoroutes. Les mues se produisent à des périodes différentes selon les régions et en fonction de l’humidité, la température et l’amplitude thermique.

Les chenilles sont recouvertes de poils qui abritent des petites poches libérant, en cas de stress, une toxine urticante et allergisante, particulièrement volatile. Celle-ci se retrouve également dans le nid et reste active assez longtemps. C’est au dernier stade de mue que la chenille est la plus chargée en cette toxine.

  Le contact avec cette substance urticante peut provoquer différentes réactions, de la simple démangeaison à la brûlure plus vive, mais aussi des éruptions cutanées, érythème, prurit et même réaction de type œdème de Quincke ou choc anaphylactique. La multiplication des contacts peut amplifier les réactions au fil du temps. Attention à ne pas se frotter les yeux. Chez l’homme, certaines professions sont plus exposées, notamment les jardiniers, élagueurs et toutes les personnes réalisant des travaux forestiers. On a également observé des cas de détresse respiratoire et de brûlures des yeux chez des joueurs de rugby en contact avec une pelouse infestée.

  Les animaux, notamment les chiens sont particulièrement exposés. S’ils mettent leur truffe sur une chenille, la toxine provoque la nécrose des muqueuses. Si l’animal l’avale cela peut s’avérer mortel. Il faut rincer le plus rapidement possible sa gueule à grande eau, idem pour ses « jouets ». Mieux vaut contacter rapidement le vétérinaire, il n’est pas rare qu’il doive couper un morceau de langue ou de babine.

Comment lutter contre les chenilles ?

Si vous avez un arbre infesté chez vous, le mieux est de l’équiper d’un écopiège. L’entreprise catalane La mésange verte a mis au point un système de lutte écologique qui permet de collecter les chenilles sans danger. Elle est leader sur le marché. Il s’agit d’une sorte de collier qui se met autour de l’arbre. Quand les chenilles décident de descendre, elles se retrouvent dans un sac qui contient de la terre et s’y enterrent. Il faut ensuite évacuer ce sac dans un sac-poubelle pour qu’il soit incinéré avec les ordures ménagères. Un piège peut être utilisé pendant 3 ou 4 ans en changeant de sac chaque année.

Que faire en présence d’une procession de chenilles ?

Si la procession de chenille est passée dans votre jardin ou sur la terrasse, il faut laver au jet d’eau pour évacuer les poils. Si vos vêtements ont été contaminés, il faut les enlever délicatement pour ne pas projeter la matière volatile et les laver à 60°. Il ne faut pas tondre la pelouse après le passage d’une colonie au risque de disperser la substance urticante plus largement. Veiller à ne pas installer d’étendoir à linge ou la niche du chien sous un arbre infesté.

Les Pyrénées-Orientales placées en vigilance orange pour vent violent

Créé par le 09 mar 2023 | Dans : A retenir, Environnement, Infos pratiques

Selon les prévisions de Météo France, la tempête Larisa va s’installer pour la matinée de ce vendredi 10  mars avec un temps particulièrement agité et un vent de secteur ouest fort à très fort sur la majeure partie du pays. Sept départements, dont les Pyrénées-Orientales, ont été placés en vigilance orange aux vents violents.

Les rafales de la tramontane atteindront 100/110 km/h, avec localement des pointes à 120/130 km/h.

Respectons les mesures de restrictions sur l’usage de l’eau

Créé par le 07 mar 2023 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Communauté de Communes des Aspres, Environnement, Infos pratiques, Santé

Le département est en alerte renforcée car les nappes souterraines sont au même niveau que si nous étions fin août.

Les nappes souterraines de la plaine de Roussillon, ressource primordiale du département pour de nombreux usages, dont l’eau potable, sont dans un état dégradé. La reconstitution des stocks d’eau, cruciale en hiver, n’a pas eu lieu et la situation des nappes continue de se détériorer.

Nous devons tous agir pour éviter des coupures d’eau. Faisons preuve de civisme.

Respectons les mesures de restriction (tous les usages dits «d’agrément» sont désormais interdits : arrosage des pelouses, jardins, espaces verts, y compris les potagers, nettoyage des terrasses, façades, voitures, bateaux, douches de plage, remplissages et mise à niveau des piscines des particuliers, etc.).

Sécheresse

Accentuation de la sécheresse dans les Pyrénes-Orientales et durcissement des restrictions d’eau

Créé par le 23 fév 2023 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Environnement

Compte tenu du niveau de sécheresse sans précédent observé dans les Pyrénées-Orientales, le comité ressource en eau (rassemblant les collectivités locales, les usagers, des experts et les services de l’État) a tenu une réunion exceptionnelle ce mercredi 22 février 2023. Le constat émis est alarmant tant sur la situation actuelle des réserves aquatiques que sur l’accès à l’eau pour l’année 2023.

L’hiver n’a pas apporté le lot de pluies espérées et le manque de précipitations empêche la recharge des nappes phréatiques. Les services de la Préfecture indiquent que « le phénomène qui a démarré en juin 2022 et qui est toujours en cours, est le plus long et le plus intense depuis le démarrage des suivis de l’humidité des sols par Météo France en 1959″.

La situation des nappes souterraines de la plaine du Roussillon, ressource primordiale du département pour de nombreux usages dont l’eau potable, continue de se dégrader, tout comme celle des cours d’eau dont les débits sont bien inférieurs aux valeurs habituelles pour la saison.

Suite à cette réunion, le Préfet a décidé de renforcer les limitations des usages pour les professionnels comme les particuliers et l’ensemble du département est placé en niveau d’alerte renforcée jusqu’au 30 avril 2023.

Afin de protéger davantage les ressources pour les usages prioritaires (eau potable, agriculture, économie), et en concertation avec les représentants des maires et du monde économique, des mesures complémentaires ont été prises. Jusqu’au 30 avril, il est interdit aux particuliers d’arroser les pelouses, de remplir les piscines individuelles ou encore de nettoyer son véhicule (sauf en station de lavage). Ces restrictions concernent également les collectivités locales pour l’arrosage des espaces verts, des stades et le lavage de voiries ou terrasses à grande eau.

Le préfet des Pyrénées-Orientales en appelle à la responsabilité de chacun pour intensifier les mesures d’économies ou de lutte contre le gaspillage.

Un nouveau comité ressource en eau se réunira le 21 mars 2023.

Alerte aux pollens : niveau élevé pour le cyprès

Créé par le 22 fév 2023 | Dans : Environnement, Santé

Cette année, les pollens ont proliféré très tôt, accentuant le risque d’allergie, comme on peut le constater sur la carte actualisée chaque jour par le réseau national de surveillance aérobiologique.

Les pollens de cyprès (de la famille des Cupressacées) sont de plus en plus présents dans l’air sur le pourtour méditerranéen et surtout lors des journées venteuses, douces et ensoleillées. Les températures très clémentes de la semaine dernière ont accéléré le phénomène.

Le pollen de cyprès est particulièrement incommodant, le plus redouté est le cyprès commun-cyprès de Provence (Cupressus sempervirens) qui borde souvent allées et jardins.

Les concentrations de pollens de cyprès vont continuer d’augmenter dans les semaines à venir pour atteindre un pic fin février. « Seul le retour de la pluie pourra apporter un répit temporaire aux allergiques », indique le réseau. Les allergiques doivent suivre les traitements prescrits par leur médecin et limiter leur exposition aux pollens.

Il existe plusieurs astuces pour se protéger : se laver les cheveux le soir, aérer les pièces avant le lever du soleil et après son coucher, éviter les facteurs aggravants (tabac, parfums, encens, bougies, produits d’entretien), ne pas jardiner ni pratiquer de sport en extérieur, ne pas étendre le linge dehors, garder les vitres fermées en voiture. Pour les activités en extérieur indispensables, mieux vaut porter des lunettes couvrantes et un masque.

Protections des oiseaux : aidez à compter les oiseaux des jardins

Créé par le 16 fév 2023 | Dans : A retenir, Environnement

Depuis 2013, la Ligue de Protection des Oiseaux incite à compter les oiseaux de jardin en complément d’un programme qui encourage les particuliers à disposer des mangeoires et des abreuvoirs.

Nourrir les oiseaux l’hiver a un double intérêt. Cela les aide à mieux passer cette période délicate où le manque de nourriture se fait sentir. La Ligue de Protection des Oiseaux préconise de nettoyer régulièrement les mangeoires et les abreuvoirs pour éviter l’apparition de maladies, notamment en ces temps de grippe aviaire.

Si les oiseaux affluent, l’autre intérêt est bien sûr visuel. Quel plaisir d’observer ces espèces relativement près et surtout de découvrir des oiseaux dont on ne connaît pas le nom. Une bonne occasion de se munir d’un ouvrage qui aidera à la détermination.

Quand vous saurez différencier les oiseaux du jardin, vous serez un précieux allié de la Ligue de Protection des Oiseaux qui organise un comptage national des oiseaux de jardin. Vous devrez alors, en plein cœur de l’hiver, compter et noter durant une heure tous les oiseaux qui visitent votre jardin ou même votre balcon.

Cette opération permet aux ornithologues d’en savoir davantage sur l’évolution des populations. Cette vision globale flash est transmise au Museum d’Histoire Naturelle de Paris qui a noté un recul de la biodiversité depuis que l’opération a débuté il y a 10 ans.

Les oiseaux des campagnes sont en net recul avec l’usage des insecticides annihilant leur nourriture mais également la disparition du milieu naturel, notamment les haies. Les comptages se font tous les ans fin janvier puis en mai, cette fois-ci pour dénombrer les oiseaux nicheurs.

Retrouvez toutes les informations pour participer au comptage des oiseaux en cliquant sur le lien suivant : https://www.oiseauxdesjardins.fr

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