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Mesures préfectorales préventives dans le cadre de la défense contre le risque incendie

Créé par le 20 avr 2023 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Environnement, Infos pratiques

Au regard de la sécheresse exceptionnelle, le préfet des Pyrénées-Orientales a pris deux mesures préventives :
1) la définition d’une date limite (le 15 mai) pour la mise en œuvre des Obligations légales de débroussaillement. A partir de cette date, des contrôles renforcés seront diligentés et pourront être suivis d’une procédure administrative ou pénale.
2) l’anticipation de l’interdiction de brûlage de végétaux à l’air libre. Cette interdiction, qui intervient habituellement au 1er juin, est avancée cette année et applicable dès à présent.
Soyons attentifs ensemble pour éviter des drames et protéger nos pompiers!

Le brûlage de végétaux à l’air libre interdit dès le 19 avril

Créé par le 19 avr 2023 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Environnement, Infos pratiques

Face à la sécheresse et au risque d’incendie qui plane sur le département, la préfecture des Pyrénées-Orientales interdit dès ce 19 avril le brûlage de végétaux à l’air libre.

D’habitude la mesure n’est prise qu’en juin mais face à la sécheresse qui perdure et fait planer un très important risque d’incendies sur les Pyrénées-Orientales, la préfecture a décidé d’interdire le brûlage de végétaux à l’air libre dès ce 19 avril sur terrain public et privé.

Après l’incendie de Cerbère, la vigilance est plus que jamais renforcée dans le département. Pour rappel, il est également interdit, durant toute l’année, d’allumer un feu dans ou à proximité de massifs forestiers. Les feux de camp sont aussi prohibés, comme les jets de mégots.

Tout contrevenant s’expose à une amende pouvant atteindre 750 euros.

Point sur le déficit d’eau départemental à l’attention des Tordérencs

Créé par le 13 avr 2023 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Communauté de Communes des Aspres, Environnement, Infos pratiques, Santé

  Bonjour à toutes et tous,

  Les communes de l’intercommunalité voisine que sont Bouleternère, Corbère, Corbère-les-Cabanes et Saint-Michel-de-Llotes, ont temporairement épuisé leurs réserves d’eau potable et plus de 3 000 habitants seront donc alimentés par bouteilles d’eau à partir de demain (deux semi-remorques de packs d’eau ont été commandés par les municipalités pour distribution aux foyers de leurs communes). Une dizaine d’autres communes du département sont en difficulté et pourraient se retrouver dans la même situation. C’est la première fois que les Pyrénées-Orientales sont confrontées à une crise semblable aussi précocement dans l’année.
 
  Le déficit hydrique est tel que le département aurait déjà dû basculer en niveau « crise » mais les services préfectoraux tentent d’éviter ce changement de niveau qui imposerait un arrêt de tous les usages de l’eau, excepté celui de la distribution d’eau potable. Ce serait une décision douloureuse car elle toucherait durement le monde agricole, industriel et touristique, et mettrait à mal l’économie d’un département où le taux de pauvreté est déjà l’un des plus élevés de France (21%).
 
  Une charte d’engagement que le Préfet et l’Association des Maires de France proposent d’adopter aux conseils municipaux des 226 communes du département devrait rapidement parvenir en mairie. Par ailleurs, les municipalités ont jusqu’au 21 avril pour envoyer un plan d’économie d’eau municipal au Préfet qui pourrait alors peut-être accorder quelques dérogations locales notamment pour ce qui concerne un arrosage très encadré des potagers.
  Les élus sont en pleine rédaction de ce plan mais il ne sera pas simple pour notre municipalité de faire plus d’économie d’eau qu’elle n’en fait déjà car, depuis plusieurs décennies, conscients de l’amenuisement de la ressource en eau, les élus et le personnel communal ont été vertueux en la matière (pour information, en 2022, la municipalité a consommé 150m3 – hors école – soit environ 1% de l’eau facturée aux usagers de notre commune). Nous allons donc argumenter dans ce sens car il n’y a pas lieu que les communes les plus méritantes soient sanctionnées lors même que celles qui ont dépensé le plus d’eau auront beaucoup plus de marge de manœuvre pour prouver qu’elles peuvent faire des économies conséquentes.
 
   Pour rappel, notre municipalité possède les points d’eau suivants : deux fontaines publiques, des toilettes publiques équipées d’un lavabo, un évier, une douche, et des toilettes pour le personnel municipal, un point d’eau dans la buvette et un autre au cimetière, une potence agricole, quatre points d’eau et deux toilettes à l’école (dont la consommation est prise en charge par le syndicat ASPRESIVOS et qui, en 2022, représentait environ 50 m3).

  Depuis 2008, la municipalité ne plante plus d’espèces gourmandes en eau mais exclusivement des plantes méditerranéennes (lavande, romarin, sauge, thym, etc.) qui ne font plus l’objet d’aucun arrosage depuis des années. La voiture municipale n’a jamais été lavée que parcimonieusement et la voirie n’est jamais lavée à grande eau.

  La station de remplissage à usage agricole a été entièrement rénovée en 2017 et a été équipée de clés. Elle fait l’objet d’un règlement très restrictif qui a permis d’en réduire drastiquement l’utilisation (elle est exclusivement réservée aux viticulteurs au moment des traitements et représente une consommation de moins de 0,5m3 par an).

  Le point d’eau de la cour de l’école et la fontaine de la Plaça Major ont été récemment équipés de robinets à bouton pressoir, ce qui va permettre de limiter la consommation et d’éviter les malencontreux « oublis » de fermeture de robinet qui pouvaient parfois se produire.

  Notre municipalité a récemment participé à une demande de « fonds vert », par le biais du SIP des Aspres (syndicat dédié à la lutte contre l’incendie), pour que soit financée l’installation de deux nouvelles citernes de défense contre l’incendie afin d’éviter de mettre à mal notre réservoir d’eau potable en cas de  feu (pour rappel, ce réservoir contient 100 m3 d’eau dont 90 sont dédiés à la défense incendie mais pour éteindre un « petit » feu, il faut prévoir environ 120 m3 d’eau en 2 heures, ce qui viderait complètement le réservoir d’eau potable et couperait l’alimentation des habitants).

  Des panneaux et des autocollants invitant les usagers à limiter leur consommation d’eau ont été installés devant chaque robinet municipal.

  L’arrêté de restriction d’eau renforcée a été distribué dans toutes les boîtes aux lettres des habitants, des entreprises, des exploitations agricoles et des associations de la commune. Il a également été affiché en format A3 et diffusé sur le blog municipal à plusieurs reprises.

  Notre municipalité essaye d’être la plus réactive possible pour ce qui concerne les fuites sur le réseau d’eau potable collectif. Dès qu’elle en est informée, elle signale le problème simultanément en Communauté de Communes des Aspres (en charge du réseau de distribution) et à la société fermière SAUR afin que des équipes soient rapidement diligentées sur place pour résoudre la fuite.

  Par ailleurs, une longue et vieille tradition politique de solidarité a permis que les communes de l’intercommunalité des Aspres soient toutes interconnectées entre elles par un habile « maillage » du réseau d’eau potable entre les différents secteurs du territoire. Concrètement, cela signifie qu’en matière de réseau d’eau potable, aucune des communes de la Communauté de Communes des Aspres n’est isolée. Si tel ou tel secteur des Aspres venait à manquer d’eau, il est prévu que le voisin le plus proche vienne à son secours et l’alimente aussitôt (notre réseau d’eau potable intercommunal est en quelque sorte conçu comme une belle toile d’araignée reliant les communes entre elles, ce qui est fort coûteux mais évite bien des désagréments).

  Depuis des décennies, les écoliers et leur professeur sont sensibilisés à la question de la sécheresse et des nécessaires économies d’eau à mettre en œuvre.

  En 2010, la première « classe d’eau » du département a vu le jour à Tordères, sous l’égide de Danielle Mitterrand et d’Adrienne Cazeilles, toutes deux grandes défenseuses de l’eau, qui avaient alors rencontré les écoliers de Tordères et les élus des Aspres et du Vallespir pour attirer leur attention sur l’importance de protéger ce précieux bien commun qu’est l’eau. Les écoliers avaient ainsi pu participer à des ateliers initiés par l’IUT de Perpignan consistant notamment à inventorier les puits de la commune et apprendre à y poser des piézomètres.

  Nous avons conservé cette « tradition » de sensibilisation à la protection de l’eau et, depuis près d’une décennie, les écoliers de Tordères bénéficient d’ateliers de diverses associations qui interviennent grâce au Syndicat Mixte du Bassin Versant du Réart pour aborder le parcours de l’eau, sa rareté ainsi que les risques qu’elle représente lorsqu’elle s’abat sur des sols durcis et asséchés. Le Syndicat Mixte pour la protection et la gestion des Nappes de la Plaine du Roussillon est également intervenu à l’école pour expliquer l’origine et le cheminement de l’eau que nous consommons, de la nappe du Pliocène au robinet, et l’indispensable nécessité de la protéger.

  Le vendredi 12 mai 2023, à 18h, à la salle polyvalente de Tordères (mairie), ce même Syndicat Mixte pour la protection et la gestion des Nappes de la Plaine du Roussillon interviendra dans le cadre d’une réunion publique destinée à alimenter la réflexion des habitants et à les sensibiliser sur le sujet.

  Une réflexion municipale est en cours pour poursuivre les économies d’eau (avec l’éventuelle installation de récupérateurs d’eau en mairie et à l’école, la mise en place de « mousseurs » en bout de robinet pour limiter la consommation, etc.). Si vous avez des idées, n’hésitez pas à les transmettre en mairie.

  En attendant que revienne la pluie, chacun est invité à poursuivre ses efforts et à suivre les consignes de l’arrêté de restriction d’eau réduisant les usages dits « d’agrément » ainsi qu’une partie des usages économique (comme c’est le cas pour l’agriculture avec une baisse d’au moins 50% des volumes prélevés). Pour rappel, demeurent interdits l’arrosage des pelouses, jardins, espaces verts, y compris les potagers, le nettoyage des terrasses, façades et voitures, le remplissage et la mise à niveau des piscines des particuliers, etc.

  La police de l’eau de la Direction des Territoires et de la Mer (DDTM) et l’Office Français de la Biodiversité (OFB) procèdent régulièrement à des contrôles ciblés et, le cas échant, verbalisent les contrevenants avec des amendes de 5ème classe (dont quelques usagers des Aspres commencent à faire les frais).

  Bien à vous,

  Maya Lesné, maire de Tordères

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  La police de l’eau de la Direction des Territoires et de la Mer (DDTM) et l’Office Français de la Biodiversité (OFB) procèdent régulièrement à des contrôles ciblés et, le cas échant, verbalisent les contrevenants avec des amendes de 5ème classe (dont quelques usagers des Aspres commencent à faire les frais)

Les secouristes en montagne de la CRS Pyrénées 66 communiquent : savoir communiquer vos coordonnées GPS, un prérequis fondamental

Créé par le 12 avr 2023 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Environnement, Infos pratiques, Santé

Les secouristes en montagne de la CRS Pyrénées 66 communiquent :

Savoir communiquer vos coordonnées GPS, un prérequis fondamental pour toute pratique « outdoor », faisons le point !

Si vous pratiquez la montagne, même très occasionnellement, il pourra peut-être vous arriver un jour d’avoir besoin de faire appel aux secours pour vous-même ou pour autrui. Il sera alors fondamental lors de votre appel de pouvoir donner votre position exacte afin que les secours puissent vous retrouver le plus rapidement possible. Ceci sera d’autant plus important en cas de mauvais temps et de mauvaise visibilité. Il sera alors primordial de pouvoir nous communiquer vos coordonnées GPS. En effet, à partir de ces coordonnées que nous pourrons rentrer dans notre logiciel, nous pourrons alors vous géolocaliser, c’est-à-dire voir exactement sur notre carte affichée sur notre ordinateur la position où vous vous trouvez afin de venir à votre rencontre.

Malheureusement, nous avons constaté trop souvent ces derniers temps, des personnes en difficulté, perdues, ne sachant pas nous donner ces coordonnées. Nos recherches sont alors « hasardeuses » car manquant d’informations précises et l’état des victimes peut se dégrader rapidement en fonction des conditions météo et de la gravité des blessures. Parfois même, faute de batterie suffisante, nous perdons la communication avec le requérant, ceci rendant les opérations de recherche très complexes si la personne n’a pas réussi à nous communiquer les coordonnées.

Savoir trouver les coordonnées GPS de sa propre position en quelques secondes dans son téléphone portable afin de les communiquer dès la première minute de communication avec les secours nous semble donc tout aussi important que de prendre la météo, prendre à manger et à boire pour votre randonnée, prendre des vêtements chauds…

Nous vous conseillons donc de prendre quelques minutes pour étudier le mode de fonctionnement de votre téléphone portable car les coordonnées peuvent être vraiment trouvées en quelques secondes à condition de vous y être intéressé avant le jour où vous en aurez peut-être besoin dans la précipitation et le mauvais temps… Il est à noter que le GPS de votre téléphone fonctionnera même si vous n’avez pas de réseau avec votre opérateur. Il en est de même pour contacter le 112, il se peut que vous n’ayez pas de réseau avec votre opérateur pour passer un coup de fil à un ami mais grâce à une antenne d’un autre opérateur que vous arrivez à accrocher, vous pourrez alors contacter le 112 et dialoguer.

Sachez également que si le réseau est très faible et qu’il ne vous permet pas d’avoir une discussion audible avec le 112, vous pouvez envoyer un SMS au 114 pour passer l’alerte avec vos coordonnées GPS. En effet, les SMS arrivent parfois à être envoyés avec très peu de réseau.

Voici donc quelques pistes afin de pouvoir nous communiquer vos coordonnées GPS à partir de votre téléphone : (vous devez avoir au préalable activé votre «position» sur votre téléphone (symbole ressemblant à une goutte d’eau à l’envers avec un cercle à l’intérieur) et avoir accepté dans les paramètres le partage de cette position avec vos applications) :

1ère solution : De nombreux téléphones portables possèdent maintenant une boussole intégrée (application installée à l’usinage). En cliquant sur cette icône «boussole», vous devriez avoir vos coordonnées GPS inscrites automatiquement. Il s’agit de 2 nombres, le premier exprimant la latitude Nord et le deuxième exprimant la longitude Est. Il existe plusieurs formats d’écriture de ces coordonnées (Degrés Minutes Secondes D°M’S’’ ou Degrés Minutes Millièmes D°M.M’ ou Degrés décimal D°D.…). Si vous pouvez nous donner le format en plus des numéros, c’est l’idéal. Mais si vous n’avez que les chiffres seuls, nous arriverons quand même à vous retrouver en faisant quelques conversions.

Les coordonnées GPS du refuge des Camporells sont par exemple : en D°M’S’’ : Latitude N 42°37’19’’ Longitude E 2° 00’ 40’’; en D°M.M’ : Latitude N 42°37.32’ Longitude E 2°00.67’; en D°D: Latitude N 42.6220 Longitude E 2.0111.

2ème solution : Vous pouvez communiquer vos coordonnées GPS en ouvrant GOOGLE MAPS sur votre téléphone même si vous n’avez pas de réseau. En effet, il vous suffit d’ouvrir l’application et un point bleu s’affichera sur votre écran pour vous indiquer l’endroit où vous vous trouvez. Si vous n’avez pas de réseau, le fond de carte sera vierge et tout blanc puisque le fond de carte n’aura pas pu se télécharger. Mais peu importe, en faisant un seul clic sur ce point bleu, vos coordonnées GPS s’afficheront en dessous !

3ème solution : Vous téléchargez une application de cartographie telle que AlpineQuest ou Iphigénie. Il existe des versions gratuites ou des versions payantes avec les fonds de carte au 1:25000. Ce sont de vrais outils pour s’orienter, préparer une randonnée et donner ses coordonnées GPS.

Dernière solution si vous ne possédez pas de smartphone ou si vous n’avez pas de réseau, vous pouvez investir dans une balise GPS. Elle vous permettra de déclencher les secours en envoyant un message de détresse contenant votre position exacte via les satellites.

Pour finir, gardez bien à l’esprit que toutes ces nouvelles technologies sont formidables mais en cas de panne ou de batterie à plat, vous vous sentirez bien seul si vous n’avez pas de carte papier, de boussole et d’altimètre pour vous orienter « à l’ancienne ». De nombreux clubs de montagne affiliés au CAF (Club Alpin Français) ou à la FFME (Fédération Française de la Montagne et de l’Escalade) dispensent des formations d’orientation, n’hésitez pas à prendre contact avec eux.

S’orienter, c’est savoir où l’on est pour savoir où l’on va !

Résumé de la réunion préfectorale sur la crise hydrique traversée par notre département

Créé par le 28 mar 2023 | Dans : A retenir, Environnement, Santé

  Le vendredi 25 mars, le Sous-Préfet de Céret a convié les 64 maires et adjoints des communes de l’arrondissement de Céret à une réunion consacrée à la situation de crise hydrique qui touche durement notre département depuis plusieurs mois et qui s’accentue de jour en jour.
  Le ton des intervenants était solennel, l’inquiétude et la tension des élus étaient palpables.
 
  En premier lieu, le Sous-Préfet a dressé l’état des lieux des nappes phréatiques du département.
  Depuis le début de l’année hydrologique 2022-2023 (de septembre 2022 à février 2023), il est tombé seulement 131 mm de précipitations, alors que la normale est de 348,5 mm à Perpignan (station Météo France). Dans le département, le déficit hydrique s’élève en moyenne à 70%. Il vient se cumuler au déficit observé durant la fin de l’année hydrologique précédente.
 
  Dans un contexte particulièrement sec depuis avril 2022, la situation des nappes est extrêmement dégradée : elles sont largement déficitaires sur l’ensemble de la plaine du Roussillon et plus encore dans les Aspres.
  Ces dernières semaines, de nombreux piézomètres ont franchi le niveau de gestion de crise, soit une vingtaine d’ouvrages. Il s’agit d’un contexte exceptionnel et inédit puisque c’est la première fois depuis l’instauration des niveaux de référence de gestion des nappes que la situation est aussi dégradée sur de si nombreux points.
  Etant donné le contexte actuel de dégradation de l’état de la ressource en eau souterraine, il est particulièrement important de mettre en place tous les moyens nécessaires permettant d’économiser l’eau et d’éviter les gaspillages.
  Face à cet épisode de sécheresse exceptionnelle, le Préfet des Pyrénées-Orientales a donc pris un arrêté de restriction des usages de l’eau au niveau « alerte renforcée ». Il s’agit du dernier niveau avant le niveau de « crise », ce dernier imposant un arrêt de tous les usages de l’eau, excepté l’eau potable.
  • L’arrêté est consultable en téléchargement ici.
  • La carte des communes concernées est téléchargeable en cliquant ici.
  • Le communiqué de presse de la préfecture est consultable en cliquant ici

  Après avoir fait le point sur la situation, le Sous-Préfet a évoqué les différentes attentes de l’Etat par rapport aux municipalités. Il souhaite :

- la réalisation dans chaque commune d’un plan d’économie d’eau que les communes devront adresser à la Préfecture avant le 15 avril,
– la mise en œuvre d’un plan de communication à effet immédiat en utilisant tous les canaux dont disposent les communes (réseaux sociaux, affichages, réunions publiques, boîtes aux lettres, flyers, offices de tourisme, intervention dans les écoles, etc.) pour sensibiliser largement les habitants à la pénurie d’eau,
– la désignation d’un référent « eau » par municipalité qui sera l’interlocuteur de la Préfecture (notamment s’il devait y avoir des coupures d’eau ou un ravitaillement des habitants par citerne),
– la mobilisation des RISC et autres bénévoles pour soutenir l’inventaire des citernes et points d’eau réalisé par les pompiers, et pour la mise en place, dès le 1er juin, des patrouilles dans les massifs car la sécheresse qui sévit accentue considérablement le risque incendie.

   Par ailleurs, la Préfecture et l’Association des Maires travaillent à l’élaboration d’une charte qui devra être adoptée par les conseils municipaux, engageant les municipalités à accomplir des gestes forts pour économiser l’eau, et pouvant peut-être permettre des « dérogations mesurées » dans les communes (comme par exemple, l’arrosage « encadré » des jardins potagers des particuliers, à ce jour interdit et passible d’une amende de 5ème classe).

   Pour prévenir les situations de rupture en eau potable, les communes devront intégrer le risque « pénurie d’eau » dans leur Plan Communal de Sauvegarde afin de répondre au mieux aux situations de crise qui pourraient se présenter (une « fiche-réflexe » est en cours d’élaboration en Préfecture).
   Naturellement, les habitants seront immédiatement informés si Tordères venait à être ciblée par d’éventuelles coupures d’eau potable.

 
  Les questions liées à l’arrêté préfectoral vont faire l’objet d’une « foire aux questions » destinée à recenser les réponses aux situations rencontrées et aux interrogations des habitants.

   Enfin, le Sous-Préfet a remercié les municipalités pour leur engagement dans cette démarche de sensibilisation et d’incitation à l’économie de la ressource en eau.

Questionnaire sur la perception du crabe bleu par le grand public

Créé par le 26 mar 2023 | Dans : Environnement

Le Syndicat Mixte Bassin Versant du Réart (SMBVR) communique:

Dans le cadre d’un projet sur le Crabe bleu porté par l’Université de Palerme, il a été rédigé un questionnaire (Blue Conso) sur la perception du grand public vis-à-vis du crabe bleu et sur leur perception à potentiellement le consommer.

Le questionnaire est destiné au grand public français, en lien ou non avec le crabe bleu.

L’objectif est de toucher un large panel de personnes.

Voici le lien pour accéder au questionnaire : shorturl.at/doAC0

(Temps de réponse : 5 minutes)

Merci d’avance pour votre participation !

Sécheresse dans les Pyrénées-Orientales : lancement d’un plan d’urgence et de responsabilité pour anticiper les risques et réaliser au plus vite des économies d’eau

Créé par le 25 mar 2023 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Communauté de Communes des Aspres, Environnement, Infos pratiques, Santé

La Préfecture des Pyrénées-Orientales communique :

Rodrigue Furcy, préfet des Pyrénées-Orientales, a réuni les représentants des élus, du monde économique et agricole, des associations pour évoquer la situation de la ressource en eau et engager les actions qui s’imposent.

Cette réunion intervenait au lendemain d’un nouveau «comité ressources en eau» qui a confirmé les vives préoccupations concernant l’accès à l’eau en 2023 et le placement de l’ensemble du département en alerte renforcée.

Dans ce contexte, l’État, le conseil départemental, l’association des maires, les syndicats de gestion de l’eau et les chambres consulaires (commerce et industrie, métiers et artisanat, agriculture) ont décidé de s’engager ensemble sur un plan d’urgence et de responsabilité :

I-Gérer lurgence et se préparer pour faire face aux effets de la sécheresse

  1. Prévenir et anticiper des ruptures d’eau potable : lancement de plans de sécurisation (recherche d’alternatives, constitution de réserves de secours) pour 16 communes à risque et sensibilisation de tous les maires ;
  2. Préparer les entreprises, en particulier les plus consommatrices, aux conséquences des probables restrictions d’accès à l’eau: lancement de plans de continuité des activités pour anticiper les différents scénarios ;
  3. Anticiper et renforcer la prévention et la lutte contre les incendies (présentation détaillée le 28 mars) ;
  4. Activer dès à présent les comités « ressources en eau » et adapter le cadre de gestion (arrêté cadre).

II- Réduire, le plus vite possible, la consommation d’eau de manière significative

  1. Lancer un plan de réduction des fuites sur les réseaux d’eau potable permettant d’engager au plus vite des travaux sur 15 réseaux au rendement faible (moins de 70%) permettant d’engager avant l’été 2 à 3 millions de m³ d’économies d’eau ;
  2. Lancer, avec les canaux et les syndicats de bassin, un plan de réduction de la vulnérabilité des canaux  ;
  3. Engager très rapidement des réductions volontaires de consommation d’eau chez tous les usagers: collectivités, particuliers, acteurs économiques. Les maires et les chambres consulaires déploieront des plans (territoriaux ou sectoriels) d’économie d’eau ;
  4. Lancer une campagne de communication grand public jusqu’à l’été et sensibiliser l’ensemble des élèves des Pyrénées-Orientales à la situation et aux bons gestes au quotidien pour en faire des ambassadeurs dans leurs foyers.

III- Avancer sur des solutions de moyen terme

  1. Engager de façon coordonnée les démarches prospectives (schéma des eaux brutes, démarche « Eaurizon 2070 ») permettant d’anticiper l’évolution à moyen terme de la ressource en eau et des besoins du territoire et d’identifier les aménagements à déployer (ex : ressources alternatives, réutilisation, stockages éventuels…)
  2. Poursuivre la réalisation des plans de gestion de la ressource en eau (PGRE) pour réaliser les économies d’eau, et les compléter sur la base des résultats des études, dans une logique de planification des besoins et des actions à mettre en œuvre.

A lire pour rappel : Préservation de la ressource eau – mesures de restrictions sur l’usage de la ressource en eau

Les bons gestes à adopter pour se prémunir des chenilles processionnaires

Créé par le 23 mar 2023 | Dans : A retenir, Environnement, Infos pratiques, Santé

  Les chenilles processionnaires ne cessent de gagner du terrain en France, représentant un véritable risque en raison de leur forte capacité urticante. 

  Les chenilles processionnaires sont les larves d’un papillon de nuit, le Thaumetopoea pityocampa, elles appartiennent à la famille des lépidoptères et connaissent différents stades de développement. Si l’état de chenille dure entre 6 à 8 mois, le papillon de nuit ne vit que quelques heures. Les papillons apparaissent fin juillet à mi-septembre, ils pondent dans les arbres, essentiellement les pins avec une nette préférence pour les pins noirs d’Autriche, et donnent naissance aux chenilles. Les processionnaires du pin sont brunes avec des taches orangées et recouvertes de poils.

  Elles vivent en colonie et se déplacent en faisant un fil de soie. Elles se nourrissent la nuit des pousses tendres des aiguilles de pins. Quand les températures deviennent basses, en décembre, la colonie se sédentarise du côté le plus ensoleillé de l’arbre. Leurs allées et venues créent le cocon qui s’épaissit au fur et à mesure. Elles passent la journée bien au chaud dans ce nid et sortent la nuit en file indienne pour se nourrir.

  Fin février début mars, le cycle de la chenille se termine et un matin toute la colonie quitte le nid pour rejoindre la terre. C’est à ce moment-là qu’on voit les processions de chenilles, qui font parfois jusqu’à plusieurs mètres de long. Elles cherchent un endroit pour s’enfouir dans la terre, viendront ensuite les chrysalides qui donneront les papillons.

  Elles sont présentes sur tout le pourtour méditerranéen. En fonction de la température, on peut observer près d’un mois de décalage entre le littoral et la plaine.

  Chaque année, les chenilles processionnaires gagnent du terrain et remontent, notamment en raison du réchauffement climatique. On les retrouve maintenant jusqu’à 1500 mètres d’altitude en montagne, dans le massif central, en région parisienne, etc. Elles recherchent la chaleur et vont donc s’adapter aux matériaux présents en ville, on les voit aussi fréquemment le long des autoroutes. Les mues se produisent à des périodes différentes selon les régions et en fonction de l’humidité, la température et l’amplitude thermique.

Les chenilles sont recouvertes de poils qui abritent des petites poches libérant, en cas de stress, une toxine urticante et allergisante, particulièrement volatile. Celle-ci se retrouve également dans le nid et reste active assez longtemps. C’est au dernier stade de mue que la chenille est la plus chargée en cette toxine.

  Le contact avec cette substance urticante peut provoquer différentes réactions, de la simple démangeaison à la brûlure plus vive, mais aussi des éruptions cutanées, érythème, prurit et même réaction de type œdème de Quincke ou choc anaphylactique. La multiplication des contacts peut amplifier les réactions au fil du temps. Attention à ne pas se frotter les yeux. Chez l’homme, certaines professions sont plus exposées, notamment les jardiniers, élagueurs et toutes les personnes réalisant des travaux forestiers. On a également observé des cas de détresse respiratoire et de brûlures des yeux chez des joueurs de rugby en contact avec une pelouse infestée.

  Les animaux, notamment les chiens sont particulièrement exposés. S’ils mettent leur truffe sur une chenille, la toxine provoque la nécrose des muqueuses. Si l’animal l’avale cela peut s’avérer mortel. Il faut rincer le plus rapidement possible sa gueule à grande eau, idem pour ses « jouets ». Mieux vaut contacter rapidement le vétérinaire, il n’est pas rare qu’il doive couper un morceau de langue ou de babine.

Comment lutter contre les chenilles ?

Si vous avez un arbre infesté chez vous, le mieux est de l’équiper d’un écopiège. L’entreprise catalane La mésange verte a mis au point un système de lutte écologique qui permet de collecter les chenilles sans danger. Elle est leader sur le marché. Il s’agit d’une sorte de collier qui se met autour de l’arbre. Quand les chenilles décident de descendre, elles se retrouvent dans un sac qui contient de la terre et s’y enterrent. Il faut ensuite évacuer ce sac dans un sac-poubelle pour qu’il soit incinéré avec les ordures ménagères. Un piège peut être utilisé pendant 3 ou 4 ans en changeant de sac chaque année.

Que faire en présence d’une procession de chenilles ?

Si la procession de chenille est passée dans votre jardin ou sur la terrasse, il faut laver au jet d’eau pour évacuer les poils. Si vos vêtements ont été contaminés, il faut les enlever délicatement pour ne pas projeter la matière volatile et les laver à 60°. Il ne faut pas tondre la pelouse après le passage d’une colonie au risque de disperser la substance urticante plus largement. Veiller à ne pas installer d’étendoir à linge ou la niche du chien sous un arbre infesté.

Les Pyrénées-Orientales placées en vigilance orange pour vent violent

Créé par le 09 mar 2023 | Dans : A retenir, Environnement, Infos pratiques

Selon les prévisions de Météo France, la tempête Larisa va s’installer pour la matinée de ce vendredi 10  mars avec un temps particulièrement agité et un vent de secteur ouest fort à très fort sur la majeure partie du pays. Sept départements, dont les Pyrénées-Orientales, ont été placés en vigilance orange aux vents violents.

Les rafales de la tramontane atteindront 100/110 km/h, avec localement des pointes à 120/130 km/h.

Respectons les mesures de restrictions sur l’usage de l’eau

Créé par le 07 mar 2023 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Communauté de Communes des Aspres, Environnement, Infos pratiques, Santé

Le département est en alerte renforcée car les nappes souterraines sont au même niveau que si nous étions fin août.

Les nappes souterraines de la plaine de Roussillon, ressource primordiale du département pour de nombreux usages, dont l’eau potable, sont dans un état dégradé. La reconstitution des stocks d’eau, cruciale en hiver, n’a pas eu lieu et la situation des nappes continue de se détériorer.

Nous devons tous agir pour éviter des coupures d’eau. Faisons preuve de civisme.

Respectons les mesures de restriction (tous les usages dits «d’agrément» sont désormais interdits : arrosage des pelouses, jardins, espaces verts, y compris les potagers, nettoyage des terrasses, façades, voitures, bateaux, douches de plage, remplissages et mise à niveau des piscines des particuliers, etc.).

Sécheresse

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