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Motion sur les PPRIF dans le massif de l’Aspre

Créé par le 12 déc 2009 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Communauté de Communes des Aspres, Environnement, Equipe municipale et commissions, Histoire, Infos pratiques

MOTION relative aux PPRIF dans le massif de l’Aspre

Tordères, le 25 novembre 2009

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 Le Collectif des Maires de l’Aspre s’est réuni à Llauro, le lundi 9 novembre 2009 et, en comité restreint, à Tordères, le mercredi 25 novembre 2009, pour des séances de travail relatives à l’élaboration des PPRIF dans le massif de l’Aspre. Suite à ces réunions, le collectif tient à vous faire part de ses inquiétudes et de ses réticences vis-à-vis des orientations données aux PPRIF en cours dans notre massif. Ces mêmes réserves et interrogations peuvent être étendues à l’ensemble des PPRIF à venir dans l’Aspre et, plus largement, dans notre département.

Le Collectif tient à vous faire part de ses positions : 

EN CE QUI CONCERNE LE ZONAGE : 

- Il faudrait réétudier les cartes de zonage qui, à l’évidence comportent des erreurs d’appréciation liées à des cartes d’aléas dont nous tenons à signaler le manque de pertinence. Entre autres, ces cartes ont été élaborées à partir de données devenues souvent obsolètes.

- L’ensemble des communes signataires demande que soient analysés en commun et en amont tous les éléments ayant concouru à l’élaboration de ces documents. 

- Il faudrait que le zonage définitif apparaisse comme le croisement entre l’aléa et l’enjeu au bénéfice de ce dernier comme la loi le demande. Ce zonage doit s’inscrire dans un strict respect du droit à la propriété (constitutionnellement garanti) et des droits à construire contenus dans les POS et les PLU. Rappelons que les PPRIF ne visent pas à enrayer une urbanisation contrôlée et raisonnée par les équipes municipales mais à interdire l’implantation de nouvelles constructions dispersées dans les espaces dits « à risque » et à favoriser l’aménagement de dispositifs de protection des constructions existantes, en particulier en lisière de forêt. 

Cela conduirait à : 

- Ne classer en zone rouge que les massifs forestiers les plus denses

- Classer en zone bleu foncé et bleu clair les zones habitées en procédant à des aménagements destinés à les protéger si nécessaire, en particulier entre zones boisées denses non urbanisées et zones habitées. Le débroussaillement, moins coûteux et plus efficace pour la protection des personnes et des biens que l’implantation d’hydrants et l’aménagement de voiries, doit figurer en premier lieu dans ces aménagements ;

- Classer en zone bleue les zones d’activités (agricoles, artisanales ou autres) qui concourent par elles-mêmes à la protection et à la lutte contre les incendies de forêts. Bien évidemment, en cas d’abandon d’activité, la zone concernée repasserait en rouge ;

- Respecter une homogénéité dans les zonages (notamment les limites cadastrales pour les propriétés) comme l’a rappelé un Tribunal Administratif (Tribunal Administratif de Toulon lors d’un jugement récent concernant le PPRIF de Fréjus) ;

- L’ensemble des zonages ne devrait en aucun cas rester figé et devrait donc pouvoir évoluer en fonction des réalités géographiques, sociales et économiques du terrain qui, au cours des ans, s’avèrent fluctuantes. 

EN CE QUI CONCERNE LES AMÉNAGEMENTS : 

Nous souhaiterions : 

- que soient respectés un processus de concertation, ainsi que les décisions et orientations prises sur le terrain.

- que soit instauré dans les meilleurs délais, dans chaque commune, un comité de pilotage tripartite composé des représentants de la Commune, de l’Etat et des administrés. Les Communes pourront y associer un représentant du SIP des Aspres. 

- que soient définies des propositions réalistes et réalisables, c’est-à-dire compatibles avec les contraintes budgétaires des communes et des particuliers. Cela signifie que l’on renonce à certaines prescriptions extravagantes exagérément coûteuses et souvent inadaptées pour prévenir le risque incendie dans les massifs boisés. Le jugement en première instance du Tribunal Administratif de Toulon concernant le PPRIF de Fréjus peut être rappelé. En effet, une des raisons pour lesquelles l’annulation de ce PPRIF a été obtenue est que les travaux imposés aux propriétaires, exploitants, utilisateurs étaient trop importants au regard de la valeur des enjeux à défendre. 

Ainsi, il nous semblerait raisonnable de :

- Admettre, après enquête, les reconstructions de maisons et de bâtiments détruits par un incendie de forêt, en zone rouge,  à la condition expresse que le débroussaillement ait bien été effectué (ce qui pose le problème du contrôle de l’exécution des travaux). 

- Privilégier le débroussaillement à 100 mètres. Des solutions concernant le traitement des interfaces et des pare-feu peuvent être trouvées (débroussaillement, agriculture, sylvo-pastoralisme, etc.) ;

- Limiter les prescriptions concernant la pose d’hydrants. Mieux vaut une rationalisation qu’une multiplication inefficace des moyens. Les propositions d’implantation massive actuelles sont aussi irréalisables qu’inutiles compte tenu de la pénurie d’eau dans notre massif; 

- N’imposer aucun élargissement systématique des voies existantes dès lors que leur largeur est d’au moins 4 mètres. Des aménagements aux endroits considérés comme sensibles (notamment les points de croisement des véhicules) pourront être préconisés. Un calendrier des travaux devra être proposé aux communes en tenant compte de leurs possibilités financières (révision éventuelle de la durée de mise en application des mesures, mise en place d’un calendrier strict).  

  L’ensemble des élus signataires rappelle que le traitement et l’entretien des interfaces débroussaillées est une solution technique parmi d’autres garantissant une vraie prévention du risque. Une bonne gestion de ces zones contiguës permettrait de réduire le montant des mesures d’aménagement urbain (hydrant, voirie) trop coûteuses. 

EN CE QUI CONCERNE LA RÉGLEMENTATION :   

  Elle devrait être simplifiée, car plus elle est lourde et complexe, plus risquent de surgir des conflits inutiles entre pouvoirs publics, communes et particuliers. Cette simplification est possible si les PPRIF renoncent clairement à vouloir redéfinir l’urbanisation des communes et à chercher à constituer un schéma directeur des PLU. Nous rappelons avec force que le pouvoir d’aménagement des sols est du ressort des MAIRES comme l’expriment les différentes lois de décentralisation.

REQUÊTE :  

  Nous élus, appartenant au Collectif des Maires de l’Aspre, souhaitons que nos demandes soient prises en compte. De plus, nous réitérons notre requête de participer activement et dès l’amont à l’élaboration de l’ensemble des PPRIF concernant le massif. Cela permettra de gagner du temps et de trouver  collectivement des solutions efficaces et réalistes pour la sécurité des personnes et de leurs biens contre les incendies de forêt.  

  Nous convenons de mener ensemble – en y associant éventuellement d’autres partenaires – toute action utile à la compréhension et à la prise en compte de nos propositions.  

  Nous sommes évidemment d’accord pour la prescription du PPRIF mais aménagé en concertation avec tous les acteurs présents sur le terrain et à la condition expresse qu’il ne nuise pas à l’économie de nos communes (comme ce serait le cas, en l’état actuel d’avancement des plans, sur les zones rouges et bleu foncé).  

  Enfin, le PPRIF doit, à notre sens, être replacé dans un contexte plus large : que veut-on faire de nos communes rurales de l’arrière pays et notamment de l’Aspre ? Quel destin pour notre massif ? Ne doit on pas réfléchir globalement à ce que souhaitent nos populations en privilégiant notamment le maintien d’un certain mode de vie, entre ruralité et modernité? 

Le Collectif des Maires de l’Aspre : 

Jacques ARNAUDIÈS, maire de VIVÈSBrigitte BAUX, maire de CALMEILLES; Roger BORT, maire de CAMÉLASJean CHÉREZ, maire de CASTELNOU; Alain DOUTRES, maire de CAIXAS; Lucien JULIA, maire de MONTBOLO; Gérard LLENSE, maire de BOULE D’AMONT; Maya LESNÉ, maire de TORDÈRES; Marie MAUPIN, maire de SAINT-MICHEL-DE-LLOTES; Patrick MAURAN, maire de MONTAURIOL; Alphonse PUIG, maire de SAINTE-COLOMBE; Alain RAYMOND, maire de TAILLET; Roger TOURNÉ, maire de LLAURO; Emile VENDRELL, maire de CORBÈRE et Christian VILA, maire d’OMS. 

De l’eau!

Créé par le 18 nov 2009 | Dans : Affaires sociales, Environnement

 La Direction régionale de l’Environnement vient de faire le point sur la situation hydrologique en Languedoc-Roussillon début novembre. 

 La Diren note sur une majeure partie de l’Aude et des Pyrénées-Orientales, pour le bimestre précédent, un déficit pluviométrique assez marqué. En effet, le rapport à la normale sur ces deux départements est globalement inférieur à 50%. Le niveau des eaux superficielles y présente un état globalement sec. De nouvelles pluies automnales seraient donc les bienvenues.

 Dans les Pyrénées-Orientales, le mois d’octobre a été particulièrement sec; l’épisode pluvieux des 20 et 21 octobre a représenté à lui seul près de 90% de la pluviométrie du mois. Le déficit pluviométrique s’accumule depuis le mois de mai et des tensions sur la ressource en eau commencent à apparaître localement.

 La situation des rivières a été critique la 1ère quinzaine d’octobre et leur débit caractérise une sécheresse comme on n’en avait pas vu depuis 30 ans. L’épisode pluvieux des 20 et 21 a permis de revenir à une situation normale ; mais l’absence de pluie supplémentaire a engendré une baisse des débits des rivières qui caractérisent une sécheresse comme on n’en avait pas vu depuis trois ans.

 Les faibles précipitations sur la plaine du Roussillon ont pour conséquence un maintien de la baisse généralisée des nappes quaternaires. Les aquifères pliocènes enregistrent une hausse de leur niveau piézométrique mais leur situation reste déficitaire.

Compte-rendu de la réunion sur le PPRIF initiée par le Collectif des Maires de l’Aspre

Créé par le 10 nov 2009 | Dans : Communauté de Communes des Aspres, Environnement, Equipe municipale et commissions

  A l’appel du Collectif des Maires de l’Aspre, une trentaine d’élus (maires, adjoints ou simples conseillers), venus de quatorze communes du massif de l’Aspre (1), se sont réunis le lundi 9 novembre au Foyer Rural de Llauro pour réfléchir ensemble aux modalités d’application des PPRIF (Plans de Prévention du Risque Incendies de Forêt).

  En application de la Loi Barnier du 2 février 1995, les PPRIF sont établis pour les communes où les niveaux de risques incendie sont élevés (conditions naturelles prédisposantes, fréquence élevée d’incendie de forêt ou de landes, habitat dispersé, interfaces habitat/forêt nombreuses, forte déprise agricole, etc.). Dans les Pyrénées-Orientales, cinq PPRIF sont approuvés, huit sont en cours d’élaboration, et la DDEA prévoit que 65 autres communes devraient y être soumises dans les mois ou les années à venir.

  Ce plan se traduit en premier lieu par une cartographie du risque incendie déclinée sur plusieurs zones, notamment une zone rouge et une zone bleu foncé très contraignantes. 

- La zone rouge correspond au périmètre de la commune où le risque incendie est le plus élevé (par exemple, à Oms, 95% du territoire). Les principales contraintes qu’elle implique sont, entre autres, l’impossibilité de reconstruire une habitation détruite par un incendie  de forêt, l’impossibilité de construire de nouvelles habitations, une obligation de débroussaillage portée à 100 mètres, et, à la charge des communes, un aménagement et un entretien de la voirie (notamment des chemins DFCI) très onéreux (l’élargissement des chemins DFCI à 6 mètres, le débroussaillage de 10 à 20 mètres de part et d’autres des chemins, la mise en place de pare-feu, etc.), ainsi que l’aménagement de bornes incendie branchées à un réseau normalisé et installées à 150 mètres de chaque habitation, ou, en cas d’impossibilité technique, implantation de bassins de 120 m3.

- La zone bleu foncé (pour Oms, 4% du territoire) tolère quant à elle la reconstruction des maisons en cas d’incendie et, dans une moindre mesure, l’implantation de constructions groupées ou de constructions exclusivement agricoles ou forestières (sans implantation humaine), sous conditions très restrictives, mais elle proscrit fermement la construction d’établissements recevant du public (chambres d’hôtes, gîtes). Les mêmes contraintes qu’en zone rouge s’appliquent en matière de débroussaillement, de voirie et d’hydrants.

  Parfaitement conscient que le PPRIF s’inscrit dans une politique de lutte contre l’incendie réfléchie et, sans conteste, indispensable, le Collectif des Maires de l’Aspre soulève cependant des lourdes difficultés financières, techniques et déontologiques de son application, tant pour les habitants que pour les communes. Actuellement, si les élus refusent ce plan, ils sont hors-la-loi ; s’ils l’acceptent, n’ayant pas les moyens de le mettre en œuvre, ils sont toujours hors-la-loi.  

  Après un débat constructif, le collectif a conclu qu’il était d’accord pour la prescription du PPRIF mais en concertation avec tous les acteurs présents sur le terrain et replacé dans un contexte plus large : que veut on faire de nos communes rurales de l’arrière pays et notamment de l’Aspre ? Quel destin pour notre massif ? Ne doit on pas réfléchir globalement à ce que nous souhaitons mettre en œuvre ? 

  Rendez-vous est donné pour une prochaine réunion dès la mi-décembre pour la signature d’une motion commune à tous les maires de l’Aspre concernant les PPRIF. 


(1) : CAIXAS, CALMEILLES, CAMELAS, CASTELNOU, CERET, LLAURO, MONTAURIOL, MONTBOLO, OMS, SAINTE-COLOMBE, TAILLET, TAULIS, TORDERES et VIVES. 

Mise en place d’un plan de débroussaillement sur Tordères

Créé par le 05 nov 2009 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Environnement, Equipe municipale et commissions, Infos pratiques

  Aujourd’hui, le SIP des Aspres et l’association Aménagement, Environnement et Forêt, sont venus présenter, en partenariat avec la D.D.E.A., un plan de débroussaillement pour notre commune.

  En effet, le débroussaillage obligatoire à 50 mètres de chaque habitation n’est pas toujours aisé à mettre en oeuvre, notamment lorsque le périmètre s’étend sur une parcelle voisine. Concrètement, ce plan permet de mettre en évidence le nombre de mètres carré que chaque propriétaire doit débroussailler autour de chez lui et également tout ce qu’il va être amené à débroussailler collectivement avec son ou ses voisins (débroussaillage dit « en intersection »). Ainsi, tous les doutes du « qui fait quoi? » seront levés et les contrôles pourront s’effectuer plus aisément dès le 15 avril (date à laquelle toutes les propriétés bâties doivent être protégées).

  Le plan se présente sous la forme d’une cartographie très claire (où chaque habitation de la commune est répertoriée et différenciée des autres par une couleur particulière) et d’un tableau indiquant le nom des propriétaires, les numéros de parcelles bâties, la surface à débroussailler individuellement, les surfaces à débroussailler collectivement, etc.

  Chacun peut venir consulter ce plan à sa guise en mairie et une réunion explicative va avoir lieu dans les semaines à venir, en présence de Jérôme Louvet, expert forestier à l’initiative de ce plan.

Cantine du collège de Thuir en danger

Créé par le 26 oct 2009 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Communauté de Communes des Aspres, Environnement, Equipe municipale et commissions, Infos pratiques, Santé

Le Collectif des associations de parents d’élèves FDEA et PME communique :

  Le Conseil Général a décidé sans concertation la suppression  de la cuisine du collège, au mépris d’une démarche qualitative, gustative, nutritive, et fortement orientée vers le bio, entreprise par le cuisinier; au mépris également de démarches pédagogiques « Equilibre alimentaire et cantine » et projet d’établissement « Plus de qualité dans nos assiettes! » entamés depuis 2007 au sein du collège.

  Le Conseil Général a décidé d’imposer la liaison froide malgré un avis défavorable émis au Conseil d’Administration par la quasi-totalité de ses membres.

  Le projet de restructuration présenté ne garantit pas, à ce jour, à nos enfants de déjeuner dans de meilleures conditions : l’espace accueil pour le repas ne permet pas une fluidité satisfaisante, les enfants ne disposent même pas de trente minutes pour déjeuner.

  Face à la multiplication des allergies alimentaires, des problèmes d’obésité, de diabète et d’asthme chez les enfants, EXIGEONS PLUS DE QUALITE ET DE FRAÎCHEUR DANS LES CANTINES, car sans pesticides, sans engrais chimiques, sans OGM, sans antibiotiques ni conservateurs, la santé est dans l’assiette!

OUI à la sauvegarde de la cantine en liaison chaude telle qu’elle existe à l’heure actuelle, avec une fabrication de repas le jour même, sur place, préparés par un cuisinier avec des produits frais, locaux, de saison (à 50% bio pour les fruits et légumes!)

NON à son remplacement par une cantine en liaison froide, avec une liaison des repas opérée par une cuisine centrale, avec une fabrication faite cinq jours à l’avance et réchauffée sur place, et seulement un repas bio par mois…

PARENTS, REAGISSEZ, MOBILISEZ-VOUS!

VENEZ SIGNER LA PETITION DANS VOTRE COMMUNE, A LA MAIRIE.

Qu’est-ce qu’un PPRIF (un Plan de Prévention du Risque Incendie de Forêt) ?

Créé par le 11 oct 2009 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Communauté de Communes des Aspres, Environnement, Equipe municipale et commissions, Infos pratiques

 La plupart d’entre nous ignoraient et ignorent pour certains encore ce qu’est un PPRIF et en quoi il consiste. Sans entrer dans le détail, voici quelques points fondamentaux à retenir en matière de Plan de Prévention du Risque Incendie de Forêt. 

 Tout comme 77 autres communes des Pyrénées-Orientales, notre commune va être, dans les mois à venir, soumise à un PPRIF d’ores et déjà prescrit par le Préfet, en application de la Loi Barnier en date du 2 février 1995. Tout d’abord, soulignons qu’il s’agit d’un arrêté préfectoral s’inscrivant dans la continuité des différents arrêtés préfectoraux pris précédemment en matière d’incendie. A ce titre, il peut être corrigé, modifié, amendé, mais jamais remis en question dans son principe même (il fait en quelque sorte loi). Il concerne uniquement la protection de l’humain (et non pas celle du massif, ce qui, en soi, peut déjà apparaître comme une aberration puisque, en réalité, pour les communes des Aspres, protection du massif et des habitations ne font qu’une).   

 Ne nous voilons pas la face, nous vivons dans une zone à haut risque incendie et donc dangereuse. Notre massif et notre commune ont connu de nombreux feux dévastateurs (les plus lourds de conséquences et les plus violents ont eu lieu en 1976 et en 1981). Aucun d’entre nous ne peut oublier qu’un homme, le Lieutenant Gourbault, a péri dans les flammes en défendant Tordères. Nul ne saurait donc bien évidemment contester la nécessité d’une politique efficace de lutte contre l’incendie qui prolonge les différents arrêtés préfectoraux précédemment en vigueur et dont le PPRIF est l’inéluctable aboutissement. Néanmoins, certaines modalités d’application très concrètes de ce plan sur le terrain nous semblent sujettes à discussion.   

 Nous savons d’ores et déjà, grâce à l’expérience de nos voisins, Oms et Llauro (sur lesquels le PPRIF est à un stade plus avancé), que ce plan se traduit en premier lieu par une cartographie du risque incendie qui se décline sur quatre zones : une rouge, une bleu foncé, une bleu clair et enfin, une blanche. Nous n’aborderons pas ici les zones bleu clair ni les blanches dans la mesure où les contraintes qui s’y rattachent sont moindres voire même inexistantes. Par contre, nous nous attacherons plus particulièrement à décrire les dispositions générales en vigueur sur les zones rouges et bleu foncé.

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  La zone rouge correspond au périmètre de la commune où le risque incendie est le plus élevé (par exemple, à Oms, 95% du territoire est classé rouge). Les principales contraintes qu’elle implique sont les suivantes : 

- Impossibilité de construire de nouvelles habitations;  

- Extension de l’habitat existant limitée de 10 à 20% de la SHON;  

- Impossibilité de reconstruire une habitation détruite par un incendie;  

- Les installations agricoles ou forestières sont admises à la condition qu’elles n’impliquent pas l’implantation humaine et qu’elles soient construites avec des matériaux de construction particuliers (M0, porte coupe-feu, etc.); 

- Obligation de débroussaillage portée à 100 mètres; 

- Aménagement et entretien de la voirie (notamment des chemins DFCI) très onéreux (comme par exemple, l’élargissement des chemins DFCI à 6 mètres, le débroussaillage de 10 à 20 mètres de part et d’autres de ces chemins, la mise en place de pare-feu, etc.); 

- Aménagement de bornes incendie branchées à un réseau normalisé et installées à 150 mètres de chaque habitation, ou, en cas d’impossibilité technique, implantation de bassins de 120 m3. 

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  La zone bleu foncé (4% du territoire d’Oms) tolère la reconstruction des maisons en cas d’incendie et, dans une moindre mesure, l’implantation de constructions groupées ou de constructions exclusivement agricoles ou forestières (sans implantation humaine), sous conditions très restrictives, mais elle proscrit fermement la construction d’établissements recevant du public (chambres d’hôtes, gîtes). Les mêmes contraintes qu’en zone rouge s’appliquent en matière de débroussaillement, de voirie et d’hydrants. 

 Sur nos territoires du massif des Aspres, si on se fie au calcul de base à partir duquel on mesure l’inflammabilité et donc la classification de la zone, c’est tout le massif qui devrait être classé en rouge (puisque, à de très rares exceptions près, aucune habitation ne se situe dans une zone débroussaillée sur un rayon d’un kilomètre). Les zones bleues n’ont donc, a priori, qu’un caractère dérogatoire et sont ainsi sujettes à discussion. Elles se prêtent nécessairement à une certaine subjectivité et engendrent un sentiment d’injustice. Elles contribuent à diviser les populations qui comprennent mal les critères de classification et qui les réfutent souvent avec des arguments simples mais fort justes. 

 Il ne faut donc pas remettre nécessairement en question la classification des zones proposée et défendre son pré carré chacun dans son coin, mais plutôt réfléchir et renégocier les règles d’application sur chaque zone. Les élus du Var, confrontés aux mêmes problématiques, ne s’y sont pas trompés et sont en train d’obtenir satisfaction sur la modification de ces modalités d’application (possibilité de reconstruction en cas de destruction par le feu, création de zones violettes à mi-chemin entre la rouge et la bleu foncé, subventionnement des divers aménagements, etc.).

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POUR RESUMER :

 Le PPRIF s’inscrit dans une politique de lutte contre l’incendie réfléchie et, sans conteste, indispensable mais ses modalités d’application sont très rédhibitoires, tant pour les habitants que pour les communes. Aucune subvention n’est prévue pour venir aider les uns ou les autres. Autrement dit, l’Etat se débarrasse de la tâche (et des contentieux qui vont de paire avec cette tâche) en la confiant aux communes sans leur donner les moyens de la mettre en œuvre.   

 Si les élus refusent ce plan, ils sont hors-la-loi et se mettent en danger. S’ils l’acceptent, n’ayant pas les moyens de le mettre en œuvre, ils sont toujours hors-la-loi.  

 Ce plan est une nécessité mais il doit pouvoir être amendé en fonction du terrain sur lequel il s’applique. Il ne doit par ailleurs plus être examiné et pensé à un simple niveau communal mais bel et bien à l’échelle d’un massif. C’est ce qui va être proposé, dans un premier temps, aux neuf communes concernées de la Communauté de Communes des Aspres (Oms, Llauro, Calmeilles, Montauriol, Caixas, Castelnou, Sainte-Colombe, Camélas et nous-mêmes) puis aux autres communes du massif (Taillet, Prunet-et-Belpuig, St. Marsal, Taulis, Vivès, Saint-Michel-de-Llotes, Casefabre, Gloriane, Baillestavy, etc.). Plus nous serons d’élus à aller dans le même sens, plus nous serons entendus. 

 Sur Tordères, dès que nous aurons en main les premiers documents concernant notre PPRIF, nous mettrons en place une commission spécialement consacrée à une réflexion sur l’incendie et sur le plan proposé. Vous pouvez d’ores et déjà venir vous y inscrire en mairie. Toute l’équipe municipale et moi-même tenons à souligner que rien ne sera validé ni mis en oeuvre sans une consultation de la population et une réflexion menée en amont. Tout ce que nous saurons, vous le saurez également et chacun pourra ainsi émettre un avis et des propositions.

Pour l’équipe municipale, Maya Lesné, maire de Tordères.

Transport à la demande

Créé par le 14 sept 2009 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Communauté de Communes des Aspres, Economie locale et associations, Environnement, Infos pratiques, Transports

Dès à présent, sur un simple coup de téléphone, vous pouvez réserver votre trajet de Tordères à Thuir le mercredi matin et le samedi matin pour seulement 1€, en appelant la centrale d’information et de réservation au 04.68.80.80.80.

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GUIDE HORAIRES DE LA LIGNE TORDERES-THUIR : vous partez le

- mercredi à 13h50 du parking de l’école ou du Mas Noé (selon la demande) et vous arrivez à Thuir, à la Poste, à 14h15, avec un retour programmé à 17h;

- samedi à 8h35 du parking de l’école ou du Mas Noé (selon la demande) et vous arrivez à Thuir à 9h, à la Poste, avec un retour programmé à 11h45.

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ATTENTION, si vous ne pouvez pas effectuer le déplacement, il est impératif d’annuler le rendez-vous!

Le grand nettoyage d’automne

Créé par le 08 sept 2009 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Environnement

  Quelle belle matinée conviviale nous avons partagé, le samedi 5 septembre, pour le grand nettoyage d’automne entre partisans d’un environnement plus sain. Nous étions environ 25, de tous les âges, à participer à cette opération fort utile puisque nous avons rempli plus de 20 sacs poubelles de 50 litres avec toutes sortes de cochonneries telles que des sacs plastiques, des kleenex, des bouteilles vides, des canettes en tout genre, des éléments de voitures, des serviettes hygiéniques, des couches, des préservatifs, des bouts de moquette ou de lino, etc. De certains ravins, nous avons remonté des appareils ménagers (machine à laver, cuisinière, réfrigérateur), des bouts de sommier et, en quantité phénoménale, des pneus (en tout une cinquantaine!). Nous vous épargnons les découvertes macabres auxquelles nous avons été confronté (chiens et chats en décomposition jetés dans des sacs plastiques).

  En tout ce sont trois allers-retours à la déchetterie de Trouillas qui ont dû être faits. Malheureusement, par décret, les déchetteries n’ont plus le droit de récupérer les pneus, et nous tenons donc à remercier chaleureusement l’entreprise Bota Pneumatiques de Llupia qui a accepté de les reprendre sans que cela nous coûte un centime.

  Merci à José d’avoir lancé cette bonne idée et merci à tous les participants, notamment aux plus jeunes d’entre eux, Thymothée, Siméon, Corentin, Guillaume, Antonin, Brandan, Léo, Camille, Sandy et Margot, qui n’ont pas chômé. Nous essaierons de renouveler l’opération au printemps, en espérant qu’il y aura encore plus de monde et (gageons sur le sens civique) moins de déchets!

Le Conseil Municipal

L’environnement, on s’y met!

Créé par le 24 août 2009 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Environnement, Equipe municipale et commissions, Fêtes et animations, Infos pratiques, Santé

Tous les amoureux de la nature peuvent venir rejoindre le conseil municipal, le samedi 5 septembre, à 9h, devant la mairie, pour une matinée de nettoyage de la nature (notamment les rivières). La matinée sera suivie d’un apéro et d’un pique-nique tiré du sac. Venez nombreux avec vos gants et vos bottes!

Parfaite inconscience

Créé par le 17 août 2009 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Environnement

  Un foyer éteint, soigneusement balisé par des pierres, a été retrouvé en pleine forêt, au pied d’un gros chêne liège, au-dessus du village, à la croisée des chemins qui mènent à Coll de Mill. Il existe donc encore des personnes suffisamment inconscientes pour faire du feu au coeur de la garrigue et de la suberaie! Nous vous rappelons donc que TOUT FEU EN FORÊT EST INTERDIT (arrêté préfectoral du 18 mars 2004).

  Chaque année, plusieurs centaines d’hectares de maquis, de landes, de garrigues ou de forêts sont détruits par les incendies. Outre le danger qu’ils représentent pour l’Homme, qu’ils soient habitants des massifs ou pompiers, les incendies ont un impact plus ou moins irrémédiable :

- Sur les peuplements forestiers qui sont généralement détruits et mettront plusieurs décennies à retrouver leur état initial. Si toutefois les arbres restent en vie, ils sont toujours affaiblis et une attaque parasitaire (champignons, insectes) est alors très dommageable et peut entraîner leur mort.
- Sur les sols qui, mis à nu, vont subir une forte érosion.
- Sur la faune qui, selon les espèces sera affectée différemment ; les moins mobiles sont souvent brûlées ou asphyxiées (insectes, reptiles, batraciens), les autres, lorsqu’elles s’échappent, subiront des modifications de leur biotope.
- Sur le paysage : l’incendie a un impact visuel immédiat par la disparition d’éléments structurants et des couleurs qui se réduisent à un noir quasi uniforme. L’impact est alors fonction de l’étendue et du relief.

  Sur l’ensemble du département des Pyrénées Orientales, l’emploi du feu est réglementé par le code forestier mais aussi par les arrêtés préfectoraux du 14 avril 2008 et du 17 juillet 2008.

  Les IMPRUDENCES représentent la principale cause de départ des feux. Une bonne connaissance de l’emploi du feu et une attention accrue doivent avoir un rôle déterminant dans la maîtrise du risque d’incendie. Donc, de grâce, soyez vigilants et transmettez cette information à vos enfants ainsi qu’à vos proches et amis venus en vacances et connaissant parfois mal les problèmes de sécheresse de notre département.

Pour plus d’informations : http://www.risque-incendie.com/

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