Equipe municipale et commissions

Articles archivés

L’environnement, on s’y met!

Créé par le 24 août 2009 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Environnement, Equipe municipale et commissions, Fêtes et animations, Infos pratiques, Santé

Tous les amoureux de la nature peuvent venir rejoindre le conseil municipal, le samedi 5 septembre, à 9h, devant la mairie, pour une matinée de nettoyage de la nature (notamment les rivières). La matinée sera suivie d’un apéro et d’un pique-nique tiré du sac. Venez nombreux avec vos gants et vos bottes!

Commémoration à la mémoire du Lieutenant Gourbault

Créé par le 19 août 2009 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Communauté de Communes des Aspres, Equipe municipale et commissions, Histoire

  Lundi 24 août, à 11h30, chacun est convié à venir rendre hommage au Lieutenant Gourbault qui, il y a 28 ans, le 24 août 1981, périssait en défendant notre commune des flammes, dans la forêt du Réart, lors d’un gigantesque incendie.

  Comme chaque année, en présence de sa famille, les sapeurs pompiers ainsi que les communes de Passa, Llauro et Tordères lui rendront hommage en déposant une gerbe devant la stèle qui lui est dédiée.

RECTIFICATIF : en raison des obsèques d’Henri Demay, la cérémonie est reportée à 18h. Merci de votre compréhension.

Après Ponteilla, Llupia veut à son tour quitter le navire!

Créé par le 10 août 2009 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Communauté de Communes des Aspres, Equipe municipale et commissions, Histoire, Infos pratiques

    Lors de son élection à la présidence de l’agglomération Perpignan Méditerranée, le maire de Perpignan, Jean-Paul Alduy, a esquissé la politique d’expansion de son EPCI. Il a cité quelques communes dont il souhaite qu’elles le rejoignent, comme Ponteilla et Llupia. 

    La communauté de communes des Aspres fonctionne depuis plus de dix ans déjà et son territoire, bien que réduit, est certainement l’un des plus pertinents des EPCI existants. En effet, elle regroupe des communes peuplées de la plaine et, ouvrant son territoire vers l’arrière-pays, elle englobe des communes peu peuplées qui ne doivent souvent leur survie qu’à son existence. Elle est le lien entre la plaine riche et peuplée et la moyenne montagne pauvre et dépeuplée (elle permet par ses transferts de solidarité de revitaliser et, en tous cas, de faire survivre un arrière-pays qui serait exsangue sans cela).

    Certes elle gagnerait à conforter sa position par des alliances avec d’autres entités territoriales et par de meilleures relations avec l’agglomération de Perpignan, mais elle fonctionne correctement et n’a cessé depuis quelques années d’acquérir de nouvelles compétences pour le mieux être de ses habitants.

    Tout irait donc pour le mieux si les querelles récurrentes (politiques ou personnelles) auxquelles se livrent nos élus n’aboutissaient à des propositions qui si elles étaient acceptées provoqueraient le quasi démantèlement de notre communauté.

    La commune de Ponteilla tout d’abord, celle de Llupia ensuite, viennent de demander leur adhésion à l’agglomération de Perpignan. Ces deux demandes n’ont qu’un caractère politique ou personnel et ne répondent à aucune logique de territoire. Elles produiront un effet dévastateur pour tous, l’agglomération ne sortira pas enrichie de l’acquisition de ces territoires excentrés par rapport à son noyau pertinent, et surtout elles affaibliront et démantèleront certainement une communauté dont le noyau est, lui, constitué par l’agglomération naissante composée par les communes de Thuir et de Llupia et des villages de l’arrière-pays qui l’entoure comme le préconisent par ailleurs les documents préparatoires du SCOT de la plaine du Roussillon.

    Tous ensemble, population et élus du peuple, nous devons nous faire entendre pour ne pas laisser aboutir de telles demandes qui compromettraient à terme les équilibres nécessaires à une bonne et saine gestion des territoires de notre département. 

    Dans un premier temps, une poignée de maires (Alphonse Puig, maire de Sainte-Colombe, Eric Brisse, maire de Terrats, et Maya Lesné, maire de Tordères) a d’ores et déjà écrit au Préfet pour l’interpeller sur le sujet car c’est à lui qu’appartient la décision de ne pas laisser démanteler notre communauté de communes.

Réunion publique pour mieux comprendre ce qu’est le SCOT

Créé par le 24 juin 2009 | Dans : Affaires sociales, Communauté de Communes des Aspres, Equipe municipale et commissions

Le SCOT Plaine du Roussillon invite tous les habitants des Aspres à se rendre nombreux à la réunion publique qui se tiendra le lundi 6 juillet de 18h à 20h, à Thuir, salle Léon-Jean Grégory (MJC). 

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Avec ses 325 000 habitants (répartis sur 76 communes) et ses 1073,52 km2, le Schéma de Cohésion Territoriale (SCOT) de la Plaine du Roussillon fait figure de géant. Il regroupe depuis 2003 : 

  • la Communauté d’Agglomération Perpignan Méditerranée,

  • La Communauté de Communes des Aspres,

  • La Communauté de Communes Secteur Illibéris,

  • La Communauté de Communes Roussillon Conflent,

  • La Communauté de Communes Salanque Méditerranée,

  • La Communauté de Communes Sud Roussillon.

  • Les communes dites « isolées » de Cabestany, Cases de Pène, Espira de l’Agly, Elne, Estagel, Rivesaltes et Salses le Château.

Soit, au total, 76 communes : Alenya, Bages, Baixas, Baho, Banyuls Dels Aspres, Bompas, Boule d’Amont, Bouleternère, Brouilla, Cabestany, Calce, Caixas, Calmeilles, Camélas, Canet en Roussillon, Canohès, Casefabre, Cases de Pène, Castelnou, Claira, Corbère, Corbère les Cabanes, Corneilla Del Vercol, Corneilla la Rivière, Elne, Estagel, Ille Sur Têt, Latour Bas Elne, Espira de l’Agly, Fourques, Le Barcarès, Le Soler, Llauro, Llupia, Millas, Montescot, Montalba le château,  Montaurio, Néfiach, Oms, Ortaffa, Passa, Perpignan, Peyrestortes, Pézilla la Rivière, Pia, Pollestres, Ponteilla, Prunet et Belpuig, Rivesaltes, Rodès, Sainte Colombe, Saint Cyprien, Saint Estève, Saint Feliu d’Avall, Saint Feliu d’Amont, Saint Jean Lasseille, Saint Hippolyte, Saint Laurent de la Salanque, Sainte Marie la Mer, Saint Michel de Llotes, Saint Nazaire, Saleilles, Salses le Château, Terrats, Théza, Thuir, Tordères, Torreilles, Toulouges, Tresserre, Trouillas, Villelongue de la Salanque, Villemolaque, Villeneuve de la Raho, Villeneuve de la Rivière.

  Le SCOT agit comme cadrage général : il exprime des principes, des orientations et des objectifs, et sauf dans le cas précis des protections, il ne comporte pas de plan précis et reste un schéma. Il a été mis en place dans le cadre d’une réflexion des communautés de communes afin de maîtriser le développement de leur territoire.

  Cette année, le SCOT Plaine du Roussillon aborde une étape importante. Après avoir officiellement adopté à l’unanimité son diagnostic le 20 avril dernier, l’entité s’apprête à travailler sur un élément capital : le PADD, un Projet d’Aménagement et de Développement Durable qui fixe les perspectives d’aménagement du territoire (équilibres entre espaces urbains, espaces à urbaniser, espaces naturels et agricoles) dans une logique de développement durable. Le PADD, qui sera mis en discussion dès le mois de septembre, balaie les thèmes de l’habitat, du développement économique, des déplacements et bien sûr de l’environnement. 

  Après une série de concertations et de rencontres avec les élus municipaux de chaque secteur en juin, puis de réunions publiques avec la population en juillet, le SCOT entamera sa dernière phase en 2010. Il s’agira alors d’élaborer un DOG, Document d’orientations générales. Le DOG sera la traduction réglementaire des deux premières phases. Ensuite, le SCOT s’imposera à l’ensemble des PLU, Plan local d’urbanisme (anciens POS) des communautés de communes mais aussi des Plans de déplacement urbains et des Plans locaux d’habitat. Le SCOT prévaut également sur les Commissions d’aménagement commercial qui le prennent comme document de référence. En clair, le SCOT imposera le cadre de l’évolution de l’urbanisme dans nos communes. 

  Le SCOT Plaine du Roussillon bénéficie cette année d’un budget de 320 000 euros abondé par la participation des communes et des subventions de l’Etat.

Travaux

Créé par le 29 avr 2009 | Dans : Affaires sociales, Eglise, Equipe municipale et commissions

  Certains travaux engagés sur la commune s’achèvent ou ont été achevés (tels que la réparation du retable qui arrive à son terme après plus de six mois de chantier, ou bien encore la rénovation et la remise aux normes du  chemin du Mona, des ponts du chemin du Lladac, ou plus modestement, la construction d’une porte de secours pour l’école). D’autres chantiers vont à présent démarrer, notamment tous ceux qui concernent les dégâts engendrés par la tempête Klaus qui aura fait pour près de 25 000 € de dommages sur les bâtiments communaux, heureusement bien pris en charge par les assurances : comme le dit le dicton « à quelque chose malheur est bon » puisque nous allons pouvoir reconstruire en bien mieux ! 

Le défibrillateur cardiaque est en place

Créé par le 09 avr 2009 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Equipe municipale et commissions, Infos pratiques, Santé

  Un défibrillateur cardiaque semi-automatique a été installé aujourd’hui à Tordères (sur le mur à l’arrière de la mairie) grâce à l’aide du Conseil Général des Pyrénées-Orientales qui en est l’initiateur et le financeur. Cette démarche innovante a pour objectif de faire reculer la mort subite. Les décès par accident cardio-vasculaire constituent l’une des principales causes de décès en France. Ce véritable fléau qui touche près de 60 000 personnes par an, n’épargne pas notre département puisque 300 à 350 habitants en sont victimes chaque année.

  La majorité des arrêts cardiaques sont liés à un trouble du rythme, la fibrillation ventriculaire, décelée et traitée par un dispositif médical, le défibrillateur conçu pour restaurer l’activité circulatoire. Une défibrillation précoce, en renforçant la chaîne de survie : alerte immédiate, gestes élémentaires de réanimation en attendant l’arrivée des unités de secours, peut significativement augmenter les chances de survie, aujourd’hui très faibles.

  Le décret n° 2007-705 du 04 mai 2007 habilite désormais «toute personne, même non médecin» «à utiliser un défibrillateur automatisé externe répondant aux caractéristiques définies à l’article R6311-14» du Code de la Santé publique.

  Pour l’heure onze personnes du village sont formées à la manipulation de cet appareil. Il s’agit de Valérie Alba, José Alba, Justin Cabrera, Gilbert Fantin, Maya Lesné, Edith Martenot, Marie-José Mathis, Dominique Maurice, Mohamed Mellouk, Bernadette Molina et Jacqueline Rafel. Une nouvelle séance de formation sera lancée pour dix autres personnes dans les semaines à venir, n’hésitez pas à vous y inscrire en mairie  (y compris les adolescents).

Vandalisme à Tordères

Créé par le 06 avr 2009 | Dans : Affaires sociales, Equipe municipale et commissions

  Quelle ne fut pas notre tristesse ce matin en constatant les dégradations dont notre village a fait les frais hier soir… Vitres de lampadaire brisées, plants de lilas déracinés et jetés sur le toit de l’école, tuiles de ce même toit cassées (alors qu’elles avaient échappé à la tempête), jeunes platanes tailladés au canif, tuteurs arrachés, détritus abandonnés par-ci par-là… Bref, un triste saccage, perpétré par qui et pourquoi au juste? Tout le monde s’en est ému, des plus petits aux plus grands, mais nul ne comprend la raison de cet acte qui sème un malaise dans le village. A force de s’interroger, toutes sortes de doutes et de suspicions malsaines se sont mises à planer dans nos rues au cours de la journée : « ça doit être untel ou untel »… Des jeunes, des jeunes forcément.

  Ce soir, je suis donc allée à la rencontre de quelques-uns des jeunes garçons de notre commune, trimballant leurs soucis de jeunes adultes mais leur gaieté aussi (heureusement!) et nous avons discuté longuement de ces dégradations et des suspicions qu’elles faisaient bien évidemment naître. Ils étaient tout aussi troublés et perplexes que le reste des habitants et m’ont assuré n’avoir en rien participé à ces exactions. « On a grandi ici, quand même! On est attachés à notre village, pourquoi voudrais-tu qu’on le casse? Ce serait absurde »… Il y a des mots qui font du bien à entendre et, sans doute, du bien à prononcer aussi. 

 Ils m’ont confirmé que le parking de l’école et la Plaça Major étaient régulièrement investis par des jeunes venus d’autres communes, en voitures ou en scooters, parfois tranquilles, parfois plus agités… Il semblerait que cela ait été le cas hier soir, bien après minuit. A ces heures tardives, nous n’avons plus de réel pouvoir de contrôle (à moins de tomber dans le tout sécuritaire et d’organiser des rondes, mais nous n’en sommes pas là!). La brigade de gendarmerie de Thuir ne peut pas non plus être partout à la fois et a bien d’autres affaires à traiter que nos malheureuses et, ô combien courantes, petites histoires de vandalisme. Une plainte va tout de même être déposée, espérons qu’elle en dissuadera quelques-uns de réitérer leurs actes et que Tordères retrouvera la paix et la gaieté qui l’ont toujours habitée. 

Maya Lesné

Bon anniversaire, Marcelle!

Créé par le 23 fév 2009 | Dans : Affaires sociales, Equipe municipale et commissions, Fêtes et animations

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  Nous n’étions pas foule à fêter l’anniversaire de Marcelle par ce venteux dimanche après-midi, mais les enfants étaient là, fidèles au rendez-vous, fleurs et cadeaux plein les bras, sourire aux lèvres et le bonheur en bandoulière, venus saluer une jeune institutrice d’à peine 91 ans! (« ça ne fait que 19 ans à l’envers! » s’est d’ailleurs écrié le petit Thymothée)

  Allez, Marcelle, que l’année entière vous soit douce et légère et que l’an fini, nous soyons tous réunis pour chanter en coeur « bon anniversaire! »

  

Réunion publique de bilan, samedi 28 février 2009

Créé par le 20 fév 2009 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Equipe municipale et commissions

  Dans quelques semaines, cela fera un an que l’équipe municipale est en place. Comme le temps passe vite ! Tant de mois, de semaines, d’heures écoulés déjà, mais ne dit-on pas que tout vient à point à qui sait attendre ? Malgré notre modeste budget et les multiples péripéties auxquelles nous avons dû faire face (cambriolage, neige, tempête !), nous avons tout de même bien avancé. Petit à petit, les travaux envisagés s’accomplissent, les idées germent et mûrissent, chacun gagne en assurance. Nous tirerons donc un bilan de l’année, auquel vous êtes naturellement invités à participer, le samedi 28 février, à 17h, et qui s’achèvera par un pot. Tous les pédiatres le disent : à un an, on commence à tenir debout et on s’apprête à marcher. Ça se fête, non ?!?

  A bientôt donc ! Amicalement,

Maya Lesné, Dominique Maurice et Gilbert Fantin pour le reste de l’équipe municipale : José Alba, Gerd Böttcher, Justo Cabrera, Vincent Guidicelli, Marie-José Mathis, Bernadette Molina, Jacqueline Rafel et Francis Vidal. 

Nouveaux rebondissements dans le feuilleton des éoliennes

Créé par le 03 fév 2009 | Dans : Communauté de Communes des Aspres, Environnement, Equipe municipale et commissions

    Par le vote du 17 décembre,  la majorité du conseil communautaire de la Communauté de Communes des Aspres a validé une Zone de Développement de l’éolien de 164 hectares, située aux confins de la commune de Fourques, en limite avec les communes de Terrats, Montauriol et dans une moindre mesure, Trouillas. 

  Suite à ce vote, six maires (1) ont décidé de réagir en écrivant au Préfet des Pyrénées-Orientales pour manifester leur désaccord et leur mécontentement (une copie de la lettre a été bien sûr été envoyée au Président de la Communauté de Communes et à tous les délégués communautaires).  Voici en substance ce qui a été écrit au Préfet : 

Terrats, le 18 décembre 2008 

  Monsieur le Préfet, 

  Le 17 décembre 2008, le conseil communautaire de la Communauté de Communes des Aspres a approuvé le projet de Zone de Développement de l’Eolien qui vous sera présenté avant la fin 2008. 

Le vote n’a pas recueilli l’unanimité des suffrages des délégués. Il met un terme à une étude d’implantation, pour le moins chaotique et commencée depuis six ans, qui n’a pas, à notre sens, sollicité réellement l’avis des populations directement concernées. 

Cette ZDE se résume en fait à un seul site aux confins nord-ouest de la commune de Fourques, en bordure du territoire de Terrats. 

Au départ, 14 zones possibles avaient été retenues. Celle qui a été présentée ne correspond à aucune d’entre elles : cette zone projetée, incluant 96 hectares le 4 décembre 2008, a été portée à 164 hectares au 17 décembre 2008, sans qu’aucune concertation n’ait eu lieu. Elle se situe en plein centre du Piémont de l’Aspre que l’enquête, dans ses conclusions, rejetait comme étant un territoire de « mosaïques viticoles » méritant d’être préservé. 

Les petites communes qui entourent cette zone (et qui seront directement impactées si elle voyait le jour) ont toutes refusé cette proposition qui n’a eu l’approbation du conseil communautaire de la Communauté de Communes des Aspres que par le vote des grosses communes de la plaine, non concernées par un projet qu’elles ne souhaitaient pas sur leur territoire et qui voulaient se débarrasser du problème. 

Le maire de Fourques lui-même n’a pas souhaité avoir cette zone à proximité de son village et l’a rejetée aux confins de sa commune, la rendant, de ce fait, plus proche des villages de Terrats et de Sainte-Colombe que du sien. 

Nous ne mettrons pas aujourd’hui en exergue les nombreuses irrégularités, les nombreux atermoiements, qui ont émaillé l’élaboration de cette ZDE (l’approbation d’aucun conseil municipal n’a été sollicitée par la Communauté de Communes des Aspres, et ceux qui ont voté ne l’ont fait que de leur propre initiative sans connaissance de cette nouvelle zone). 

Nous souhaitons simplement que vous preniez en compte la requête des communes directement concernées par ce projet lorsque vous prendrez une décision au sujet de cette ZDE. 

Nos communes, intégrées à la Communauté de Communes des Aspres, qui ne remettent nullement en cause son fonctionnement et défendent ardemment son existence, souhaitent simplement que la voix des « petits » ne soit pas étouffée par celle des plus importants. Le bon fonctionnement de nos territoires dépend, à notre sens, du respect de ce type d’équilibres. 

Certains que vous saurez prendre en compte notre requête, nous vous prions, Monsieur le Préfet, de bien vouloir agréer l’expression de notre considération distinguée.

   Le collectif « Le Vent Tourne » (2) a, lui aussi, fait part de son mécontentement au Président de la Communauté de Communes ainsi qu’au Préfet. 

  Soulignons que suite au scrutin du 17 décembre, plusieurs personnes (élus, citoyens ou journalistes) ont dénoncé une irrégularité dans le vote en faisant remarquer qu’alors que 54 présents ou représentés avaient voté, on trouvait dans l’urne 55 bulletins. Par ailleurs, ce vote à bulletin secret s’est déroulé sans enveloppe, sans isoloir et sans feuille d’émargement. 

  Depuis, il a donc été décidé d’annuler le vote du 17 décembre 2008 et de procéder à un nouveau vote, le mardi 10 février 2009, à 17h30. 

  Dans la perspective de ce vote et d’autres votes à venir, les membres du collectif « Le Vent Tourne » ont fait parvenir aux 55 délégués communautaires une lettre ouverte fort éloquente et perspicace : 

Lettre ouverte aux élus de la Communauté de Communes des Aspres 

  En instruction civique on explique aux élèves que le secret du vote est souhaitable et obligatoire car il garantit l’indépendance de l’électeur. Passer par l’isoloir permet au citoyen de voter librement, sans subir d’influence, de pression, de menace. Il échappe ainsi au contrôle et au pouvoir des puissants. 

  Le secret du vote, pour le citoyen,  est donc légal et légitime parce qu’utile et nécessaire à sa liberté. 

  Mais Mesdames Messieurs les élus pouvez-vous tenir le  même raisonnement quand vous nous représentez ? 

  Pouvez-vous prendre position secrètement sur des sujets qui nous concernent au premier chef ? N’avez-vous pour devoir premier de nous rendre des comptes ? Comment pouvez-vous justifier le secret alors que vous êtes  un homme public ? 

  La peur ? De qui ? De quoi ? Quel est le risque ? S’il y a risque quel est-il ? Etes-vous sous influence ? Si c’est le cas votre devoir d’élu n’est-il pas de le dénoncer ? 

  Une autre explication ne serait-elle pas de  pouvoir se dire innocent d’une décision mauvaise ou mal reçue et à laquelle vous avez contribué ? 

Aux prochaines assemblées de la CCA, vous serez emmenés à voter sur des projets qui nous concernent. Nous espérons qu’à cette occasion vous pourrez vous prononcer de façon claire et limpide. Nous ne doutons pas de votre courage et nous sommes sûrs de votre volonté de nous représenter au mieux. 

Espérons que les délégués communautaires sauront entendre cette demande tout comme celle des élus des communes impactées et non consultées, et qu’ils sauront également, sur un sujet aussi sensible, avoir le courage de leurs opinions. 

Maya                                



(1) : M. Erick Brisse (maire de Terrats), M. Alain Doutres (maire de Caixas), Mme Maya Lesné (maire de Tordères), M. Patrick Mauran (maire de Montauriol), M. Alphonse Puig (maire de Sainte-Colombe) et M. Roger Tourné (maire de Llauro). 

(2)  : Mail : ventourne@hotmail.fr  Tél : 04.68.28.04.51 ; Adresse : 2 rue des amandiers 66300 Fourques 

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