Histoire
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Créé par torderes le 26 août 2014 | Dans : Carnet de deuil, Histoire
Christian Bourquin, Président de la Région Languedoc-Roussillon et Sénateur des Pyrénées-Orientales, s’en est allé, ce matin, à l’hôpital Saint-Eloi de Montpellier.
Très attaché à son département des Pyrénées-Orientales qu’il défendait bec et ongles, il était de tous les combats aux côtés des élus ruraux. C’est ainsi qu’il avait immédiatement répondu à l’appel du conseil municipal de Tordères lorsqu’il s’était agi d’obtenir une concertation avec l’Etat et de négocier des conditions plus acceptables en matière de Plan de Prévention contre le Risque Incendie de Forêts.
Infatigable travailleur, il était disponible et à l’écoute des élus et ne négligeait aucune de leurs demandes. Il ne comptait pas ses heures et ne ménageait pas sa peine pour comprendre tous les tenants et aboutissants des causes qu’il défendait. Il nous est arrivé de travailler sur le dossier des PPRif à des heures avancées de la nuit ou tôt le matin, juste avant qu’il ne parte en réunion à Montpellier. Des heures denses et studieuses, de réflexion et de discussion, où nous préparions les réunions à venir, des heures lumineuses dont on ressort rassuré, réconforté, et content même! Car il était enthousiaste et jovial, notre Président et, lors même qu’on le sentait parfois souffrant, il continuait à transmettre sa joie et ses élans.
Un peu plus tard, il est de nouveau venu à la rescousse de Tordères lorsque nous cherchions laborieusement des aides financières pour la première phase de restauration des travaux de l’église Sant Nazari. Une fois de plus, nous avons travaillé main dans la main avec lui. Sa contribution à la mise en place des travaux, tant en tant que Président du Conseil Régional qu’en tant que Sénateur, a été fondamentale.
Alors salut Président! Repose en paix où que tu sois, sur les ailes de la tramontane au-dessus de la Méditerranée ou dans le flamboiement des derniers rayons du soleil embrasant le Canigou. A Tordères, on te garde au coeur.
Pour le Conseil Municipal et le personnel communal de Tordères,
Maya Lesné, maire de Tordères.
Créé par torderes le 13 août 2014 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Histoire
Comme tous les ans, l’hommage au Lieutenant Gourbault aura lieu le dimanche 24 août, à 11h30, à la stèle qui lui est dédiée sur le chemin qui porte son nom, aux abords de la forêt du Réart.
Soyons nombreux à venir saluer la mémoire de ce sapeur-pompier tragiquement disparu, il y a 33 ans, pour défendre notre commune des flammes d’un gigantesque incendie. En présence de la famille du défunt, les sapeurs-pompiers du département et les communes de Passa, Llauro et Tordères déposeront une gerbe sur sa stèle.
Créé par torderes le 29 juil 2014 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Histoire
Il y a 70 ans, le 2 août 1944, notre département était marqué par un des plus affreux massacres nazis que la Résistance départementale ait eu à subir au cours de la Seconde Guerre Mondiale.
Désormais symbole de la Résistance Catalane, le petit village de Valmanya, à quelques kilomètres de Tordères, paya cher sa désobéissance au pouvoir en place. N’ayant pu venir à bout des maquisards du Canigou, les nazis et les miliciens l’anéantirent « dans sa chair et dans ses pierres » : quatre hommes du village qui, très âgés, n’avaient pu fuir avec les 150 autres habitants, furent mutilés puis fusillés, une dame âgée fut torturée pendant plus de douze heures, une jeune femme enceinte fut violentée et abusée devant ses enfants par quatorze militaires, tous les animaux domestiques furent systématiquement abattus, les biens mobiliers détruits (comme la scierie et les batteuses), puis le village fut pillé et totalement brûlé. Au lendemain de ce massacre, le 2 août 1944, le chef du maquis, Julien Panchot, l’une des plus grandes figures de la résistance catalane, fut capturé et torturé par les Nazis (yeux arrachés, phalanges coupées) avant d’être abattu, assis contre un mur. « Ami, si tu tombes, un ami sort de l’ombre à ta place » écrivent Joseph Kessel et Maurice Druon, en 1943, dans le « Chant des Partisans ». Ce fut René Horte, le courageux petit instituteur et maire du village, qui sortit de l’ombre et prit vaillamment le relais de Julien Panchot, suivis par des maquisards qui n’avaient plus que leur rage et une poignée de grenades pour faire face aux nazis et qui parvinrent cependant à les faire battre en retraite !
Le dimanche 3 août, à 11h, à Valmanya chacun est invité à la cérémonie du souvenir qui commémorera ce triste événement et saluera le courage et l’intégrité de Louis Torcatis et des Résistants du maquis de Valmanya.
Créé par torderes le 13 mai 2014 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Eglise, Histoire
Il y a quelques années, Gerd Böttcher découvrait dans la niche d’une maison de Tordères qu’il venait de racheter, une statue de procession. Percevant que cette statue n’était pas ordinaire et qu’elle devait receler de grands secrets, Gerd la donna à la commune et elle fut installée dans l’église Sant Nazari. Elle avait alors ce visage :
Dès 2009, les services de restauration du patrimoine du Conseil Général nous firent remarquer que cette statue était particulièrement intéressante et qu’elle méritait une étude un peu plus poussée ainsi qu’une restauration complète. Aussi, juste avant que les travaux de l’église ne débutent, en novembre 2011, le conseil municipal a-t-il donc décidé de confier cette statue aux services du Conseil Général afin qu’ils la restaurent et nous en livrent quelques clés.
Cette restauration s’est achevée fin 2013. Elle a permis de mettre au grand jour ce que chacun pressentait depuis le début : cette statue (dite «de Sant Nazari») n’est autre qu’un joyau, une splendide pièce du 15ème siècle qui fait désormais l’objet d’une procédure de classement aux Monuments Historiques.
Debout, le saint est vêtu d’une tunique mi-longue, à grandes manches ouvertes et évasées, ceinturée, avec un col droit montant, fermé par trois boutons, et il est également chaussé de souliers à la poulaine. Sa nuque est dégagée et ses cheveux couvrent le dessus de sa tête d’une sorte de calotte bouclée tout autour en couronne. Son visage est rasé. Sa tête est légèrement penchée à gauche. Il tient un livre dans la main gauche et une plume dans l’autre.
Christine Aribaud, maître de conférence à l’université Toulouse Le Mirail, a donné une série d’informations fondamentales pour mieux dater cette statue. Selon elle, le saint évoque une certaine jeunesse et ne correspond donc pas à la description iconographique de Saint-Nazaire (qui est toujours dépeint comme un homme âgé et barbu), mais plutôt à celle de son disciple Saint-Celse, jeune et imberbe. En réalité, il pourrait également représenter un autre saint ou bien un simple donateur (une personne laïque).
Le vêtement correspond à la tenue d’un bourgeois (un laïque, peut-être un dignitaire) des années 1300-1350. Le costume est un élément essentiel pour dater la statue et il semble que, tout comme la coiffure, il se rapproche de la période du Quattrocento italien ou l’on rencontre des personnages peints ayant des caractéristiques très proches de cette statue.
Ce personnage est marqué par un style que l’on a appelé le «gothique international», qui privilégie les courbes, le raffinement des couleurs et des attitudes, ainsi que les habits magnifiques, les gestes précieux et les doigts effilés. Le mélange de douceur et de jeunesse, de lignes gracieuses, d’étoffes souples et de riches couleurs, les lignes sinueuses et les échancrures subtiles des drapés appartiennent aussi à ce courant.
La statue est sculptée en ronde bosse dans un tronc de bois de pin allant de la tête au socle inclus, avec des assemblages au niveau des deux mains et sur le bord extérieur de la manche gauche, et une présence ponctuelle de toile. Le scanner de l’Hôpital Saint-Jean (Perpignan) a révélé que le support était en parfait état de conservation même s’il avait souffert de brûlures ponctuelles (sans doute liée à un incendie).
Christiane de Castaigner, la restauratrice en charge de la statue, a découvert trois polychromies superposées, la toute première étant quasiment en ruine. Les laboratoires d’analyse « Art’Cane » (Vannes) et LARCROA (Paris) ont étudié les pigments retrouvés. Ils appartiennent tous à la période allant du Moyen Âge au 16ème siècle. L’utilisation d’un bleu très spécial (le bleu lapis lazuli) pourrait indiquer que cette statue soit la commande d’un privé car l’utilisation de ce bleu n’existe que dans certains contrats passés au 16ème siècle et, au 15ème siècle, il était directement acheté par le commanditaire afin d’être fourni à l’artiste. Le lapis-lazuli est connu depuis l’Antiquité, il est utilisé en détrempe et fut importé au 14ème siècle par les Vénitiens. Il est courant de lire que l’outremer valait son poids d’or et c’est pourquoi, au 16ème et au 17ème siècle, son emploi faisait l’objet de conventions particulières entre le commanditaire d’un tableau et le peintre. Il y a donc fort à parier pour que notre statue ait beaucoup voyagé avant de parvenir jusqu’à Tordères.
Après dépoussiérage, nettoyage, dégagement des repeints et refixation (dans le bon sens) de la main et de la plume, voici l’émouvant visage de notre statue qui resurgit après des siècles d’effacement.
Un grand merci à toute l’équipe de restauration du patrimoine du Conseil Général, et particulièrement à Christiane de Castaigner qui s’est attelée à ce long et minutieux travail et qui a permis de dévoiler l’immense beauté de cette statue. Et une pensée émue pour Gerd Böttcher qui s’en est allé sans connaître le vrai visage de cette statue mais qui en avait deviné toutes les qualités.
C’est avec une grande joie et une grande fierté que la commune accepte bien volontiers de confier encore quelque mois cette statue au Conseil Général, le temps d’une exposition (en vitrine, tant cette œuvre est rare et précieuse) à Perpignan. Elle nous reviendra dès que la seconde tranche des travaux aura été effectuée et nous devrons alors prévoir à notre tour une protection (nous savons d’ores et déjà que le Conseil Général, tout comme l’Etat, seront à nos côtés pour nous aider).
Créé par torderes le 20 avr 2014 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Equipe municipale et commissions, Histoire, Infos pratiques
Le conseil municipal vous donne rendez-vous à 11h, le jeudi 8 mai, au Monument aux Morts, devant l’église, pour le dépôt d’une gerbe en souvenir des femmes et des hommes qui ont combattu la barbarie nazie. L’hommage sera suivi du pot de la Paix et de l’amitié entre les peuples.
Créé par torderes le 11 nov 2013 | Dans : Affaires sociales, Histoire
Malgré les tourbillons glacés de la tramontane, une vingtaine d’habitants de Tordères et des communes voisines sont venus assister à la cérémonie du 11 novembre. Après le discours du maire, une minute de silence a été observée à la mémoire des quatre Poilus de Tordères qui ont laissé leur vie dans la boue des tranchées, mais également à celle de toutes les victimes de guerres, tous ceux dont la mort n’a souvent signifié qu’une unité de plus à la colonne des pertes de chaque bataillon, de chaque armée, de chaque guerre, qui ont manqué au monde, qui manqueront toujours au monde.
Jean Carbasse, né le 22 juin 1890 à Passa, soldat de 2ème classe du 81ème Régiment d’Infanterie, tombé à l’âge de 24 ans dans les tranchées de Bayon en Meurthe et Moselle, le 31 août 1914,
Paul Carbasse, né le 16 juillet 1882 à Tordères, soldat du 81ème Régiment d’Infanterie, tombé à l’âge de 34 ans dans les tranchées de Thiaumont dans la Meuse, le 8 août 1916,
Jacques Sicre, né le 7 décembre 1879 à Tordères, soldat de 2ème classe du 942ème Régiment d’Infanterie, tombé à l’âge de 38 ans à Esnes-en-Argonne, dans le secteur de Verdun, dans la Meuse, le 26 janvier 1917,
Joseph Guisset, né le 1er octobre 1873 à Oms, soldat du 98ème Régiment d’Infanterie, « disparu sans sépulture » à l’âge de 43 ans, le 9 septembre 1916, dans le Tunnel de Tavannes, un tunnel à mi-chemin entre Metz et Verdun tristement rebaptisé « tombeau de Tavannes » puisque 1000 hommes y périrent en une seule journée en septembre 1916.
Que notre commune garde toujours au cœur ces quatre enfants de l’Aspre, nos égaux, nos frères. Puissions-nous échapper pour longtemps aux destinées tragiques qu’ils ont connues et vivre libres et en paix sur cette belle terre dans laquelle ils reposent depuis près d’un siècle.
Créé par torderes le 23 juil 2013 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Equipe municipale et commissions, Histoire
Comme tous les ans, l’hommage au Lieutenant Gourbault aura lieu le samedi 24 août, à 11h30, à la stèle qui lui est dédiée sur le chemin qui porte son nom, aux abords de la forêt du Réart.
Soyons nombreux à venir saluer la mémoire de ce sapeur-pompier tragiquement disparu, il y a 32 ans, pour défendre notre commune des flammes d’un gigantesque incendie. En présence de la famille du défunt, les sapeurs-pompiers du département et les communes de Passa, Llauro et Tordères déposeront une gerbe sur sa stèle.
Créé par torderes le 10 mai 2013 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Communauté de Communes des Aspres, Eglise, Equipe municipale et commissions, Fêtes et animations, Histoire, Infos pratiques
Le conseil municipal de Tordères et l’Association de Sauvegarde de l’Eglise de Tordères vous invitent le samedi 18 mai, à 10h, à une visite guidée de l’église par Bruno Morin, l’architecte en charge du projet de restauration, afin de découvrir la belle avancée des travaux de l’église Sant Nazari avant qu’ils ne s’achèvent. Venez nombreux!
Créé par torderes le 09 avr 2013 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Equipe municipale et commissions, Histoire, Infos pratiques
Le conseil municipal vous donne rendez-vous à 11h00, le mercredi 8 mai, au Monument aux Morts, devant l’église, pour le dépôt d’une gerbe en souvenir des femmes et des hommes qui ont combattu la barbarie nazie. L’hommage sera suivi du pot de la Paix et de l’amitié entre les peuples.
Créé par torderes le 11 fév 2013 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Histoire, Infos pratiques
Les enfants de la Retirada racontent leur histoire, Vendredi 22 février – ARGELES-SUR-MER. Exposition et film : Exposition prêtée par la Maternité d’Elne et Sanguines d’Anne Garcia. Apéritif offert par la municipalité d’Argelès-sur-Mer.
Samedi 23 février – ELNE : Marche Symbole. Apéritif offert par la municipalité d’Elne.
Samedi 23 février – ARGELES-SUR-MER. Salon du Livre. Concert et Cinéma.
Dimanche 24 février – COLLIOURE. Fondation Antonio Machado. « Le Fascisme détruit le trésor artistique de l´Espagne : la cour, dite des trois langues, de l´Université (Alcalá de Henares, 1938) », Gonzalo Pérez Suáres (President del Foro del Henares, Alcalá de Henares).
Tout le programme est là : http://issuu.com/argeles-sur-mer/docs/chemins-retirada-2013-1360921131