Histoire

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Création d’une Association de Sauvegarde de l’Eglise de Tordères

Créé par le 01 nov 2010 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Communauté de Communes des Aspres, Eglise, Equipe municipale et commissions, Histoire, Infos pratiques

Venue du fond des âges (mentionnée pour la première fois en 899) et n’ayant connu que peu de travaux au cours du 20ème siècle, notre église se délabre un peu plus d’année en année. Il est devenu urgent de réagir pour la sécurité des personnes et pour la consolidation de l’édifice. C’est pourquoi, depuis plus d’un an, épaulée par l’architecte Bruno Morin, la municipalité a engagé une large réflexion sur sa restauration. Pour soutenir cette initiative et les travaux à venir, une association pour la sauvegarde de l’église de Tordères va voir le jour. Nous vous invitons à participer nombreux à l’assemblée constitutive, le mercredi 10 novembre, à 20h30, à la salle polyvalente. Merci d’avance de votre présence et de votre engagement pour la défense d’un élément essentiel du patrimoine historique de la commune.

Cérémonie du 8 mai 1945

Créé par le 08 mai 2010 | Dans : Equipe municipale et commissions, Histoire

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Discours du maire et dépôt de la gerbe avec les enfants

 

  Nous n’étions qu’une petite vingtaine d’habitants, ce matin, à assister à la cérémonie du 8 mai 1945, à 11h devant le monument aux morts de Tordères. C’est fort dommage car il est essentiel de ne pas oublier les pages sombres de l’histoire de l’Humanité qu’ont été les interminables années du totalitarisme et de l’impérialisme hitlériens pour le monde entier, d’en transmettre les enseignements aux nouvelles générations, et de perpétuer le formidable élan d’espoir et de vie que fut la Libération.

  La pire des offenses pour tous celles et ceux qui sont tombés, ces soldats russes, américains, africains, anglais, fauchés alors qu’ils n’avaient parfois pas vingt ans, ces résistants, connus ou non, fusillés, torturés, déportés, qui ont donné leur vie pour la liberté, notre liberté, ces millions d’internés dans les camps de la mort, est l’oubli ou l’indifférence.

  Ce matin, nous célébrions la mémoire de celles et ceux qui ont su dire « non », non au fascisme, non à la guerre, non à l’oppression et la domination, parmi eux les anciens de la Guerre d’Espagne issus des Brigades Internationales, de l’armée républicaine espagnole, ceux de la Résistance Intérieure, communistes, anarchistes, catholiques, progressistes, socialistes, immigrés, notamment les FTP-MOI, ceux de la France Libre autour du Général de Gaulle, et puis tous ceux qui ont servi la France dans les conditions les plus épouvantables, sans jouir d’une grande reconnaissance, comme ces 6 000 petits Catalans partis au front qui ont connu la terrible destinée des prisonniers internés dans les stalags et les oflags Outre-Rhin. Dépassant tous les clivages, ces combattants ont uni leurs forces contre le totalitarisme, la barbarie, et l’intolérance poussée à l’extrême, jusqu’à la négation de l’autre et au génocide. Ils n’ont plus fait qu’un pour terrasser le nazisme. Jean Gomez, un Tordérenc tombé au front, était un des leurs.

  Bon nombre d’entre eux sont morts sans voir le printemps. Ils n’auront pas connu la fin du cauchemar, du génocide, ni la défaite du racisme, du totalitarisme le plus abject, de la haine aveugle et barbare, érigés en système politique et portés par une idéologie criminelle. Il n’auront pas connu non plus les jours de liesse du mois de mai 1945. Mais les mots d’espoir du journaliste résistant Pierre Brossolette résonnent encore en nous à travers les années : «Ce que les morts attendent de nous, ce n’est pas un sanglot, mais un élan.» Un élan porteur d’une société de paix, de justice, de tolérance, de solidarité entre les peuples.

  Ce jour anniversaire, nourri du Souvenir et de l’Histoire, est symbolique d’un certain état de vigilance et de veille humaniste qui habite ou devrait habiter chacun d’entre nous. Au-delà de la préservation et de la transmission du souvenir des 55 millions de victimes de la Seconde Guerre Mondiale, il faut défendre coûte que coûte la personne humaine, le pluralisme, la démocratie. La bête immonde n’est jamais définitivement terrassée et nous devons veiller sur les valeurs de notre République et de la Démocratie telles que le Conseil National de la Résistance les avaient imaginées et mises en œuvre.

    Puissent les jeunes générations et celles à venir ne jamais oublier le formidable élan de courage et l’intégrité de tous ceux qui ont dit « non » quand d’autres baissaient la tête ou collaboraient avec le régime nazi.

  No pasaran ! Pasaremos ! Longue vie à la République ! Et qu’en l’an 2011, nous soyons au moins le double à fêter la paix et l’amitié entre les peuples.

Les écoliers de Tordères se joignent à Danielle Mitterrand pour défendre l’eau

Créé par le 08 avr 2010 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Communauté de Communes des Aspres, Ecole, Eglise, Environnement, Equipe municipale et commissions, Fêtes et animations, Histoire, Infos pratiques

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  C’est avec joie et émotion que, ce mercredi 7 avril, notre petit village a reçu la visite de Danielle Mitterrand, présidente de la Fondation France-Libertés, spécialement venue à la rencontre des écoliers de Tordères pour s’entretenir pendant presque une heure d’un sujet essentiel : l’eau. 

  La pluie (tout un symbole!) était au rendez-vous et c’est dans notre modeste église, remplie par une foule inhabituelle d’habitants et d’élus, que nous avons accueilli cette fidèle ambassadrice de l’eau, ici, en pays catalan, sur cette terre des Aspres, si particulière, si sauvage et si rude. Une terre avec laquelle elle a sans aucun doute pas mal de points communs : rebelle, originale, indépendante, révoltée même mais ouverte à tous et tolérante, une terre de paix et d’amitié, où chacun d’ici ou d’ailleurs a sa place, une terre où la solidarité n’est pas un vain mot, une terre d’exil aussi, une terre de résistants et de combattants.

  Espérons que le projet de classe d’eau portée par Danielle Mitterrand, cette belle promesse de réflexion qui s’ouvre aux écoliers de Tordères, Caixas, Montauriol et Llauro, les conduira à être des adultes plus conscients et plus respectueux de leur environnement que nous ne le sommes, et qu’ils mèneront aussi ardemment que cette grande militante le combat pour l’accès à l’eau pour tous et partout dans le monde qui est en fait le combat contre l’injustice sociale. Gageons que ces enfants prendront pleinement conscience de la nécessité de protéger ce précieux bien commun, le protéger des pollueurs bien sûr, mais peut-être plus encore le protéger des intérêts privés en en rendant la gestion au peuple. Et comme le disait Lucie Aubrac «à celles et ceux qui feront le siècle qui commence, nous voulons dire avec toute notre affection : créer, c’est résister. Résister, c’est créer ». Chers écoliers, TOUT est à réinventer, à vous de jouer !

  Au nom du conseil municipal, je profite de ces quelques lignes pour remercier tous ceux qui ont apporté leur concours à cette magnifique journée, en premier lieu bien sûr, Danielle Mitterrand et Jean-Luc Touly, mais aussi les enfants de l’école et Joëlle Doppler, leur institutrice, ainsi que tous les habitants, les agents municipaux, Valérie Alba et Vincent Bonilla y Jose, tous ceux qui participent activement à la vie de cette commune, Brigitte Montagut qui avait concocté un véritable buffet de rêves (aidée par Bernadette, Charlène, Florian, Dominique, Mayé, etc.). Merci également à René Olive, le président de la Communauté de Communes des Aspres à laquelle Tordères prend part depuis sa création (en 1998), aux élus de cette même Communauté de Communes et notamment à ceux que j’ai coutume d’appeler «mes pairs les maires», avec lesquels nous avons l’habitude de nous serrer les coudes, à Roger Tourné, le président d’ASPRESIVOS, le syndicat qui gère nos petites écoles rurales dont le maintien et la conservation sont un combat de tous les jours (soulignons qu’il y a déjà huit ans que celle de Tordères a rouvert ses portes après cinquante années de fermeture !), et enfin un immense merci à l’Association des Usagers de l’Eau de la Vallée du Tech, et notamment à son président, Dominique Bonnard (je crois que plus que jamais, dans le contexte politique que nous traversons et face aux dérives gouvernementales auxquelles nous assistons, les élus de terrain, dont je suis, doivent se faire le relais des luttes citoyennes). Gageons que nous allons être de plus en plus nombreux à rejoindre la belle chaîne humaine des « porteurs d’eau »! L’aventure ne fait que commencer…

Maya Lesné, maire de Tordères

Danielle Mitterrand en visite à Tordères

Créé par le 02 avr 2010 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Communauté de Communes des Aspres, Ecole, Environnement, Equipe municipale et commissions, Fêtes et animations, Histoire, Infos pratiques

 Le mercredi 7 avril, à l’initiative de l’Association des usagers de l’eau de la Vallée du Tech, notre village aura la chance d’accueillir Danielle Mitterrand, accompagnée de Jean-Luc Touly, directeur du programme « eau » de la Fondation France-Libertés.

 Très attachés aux problèmes de l’accès à l’eau et de sa protection, c’est auprès des écoliers de Tordères qu’ils lanceront l’un des premiers projets de « classe d’eau » du département afin de sensibiliser les élèves, dans le cadre de leur programme scolaire, aux enjeux de notre bien commun.

 Après leur visite à l’école, la commune organisera un vin d’honneur, grand moment convivial où chacun pourra converser avec Mme Mitterrand, à partir de 17h, sur la Plaça Major. Soyons nombreux à lui rendre hommage et à la remercier pour son engagement et son combat quotidien : le droit fondamental à l’eau potable pour tous, partout dans le monde, et la nécessité de redonner au peuple le contrôle de la gestion de cette eau. Gageons qu’elle sera entendue par la population des Aspres, sans aucun doute l’une des zones les plus arides des Pyrénées-Orientales.

 Plus tard, à 20h30, à l’Espace Méditerranée (près de la piscine) d’Amélie-les-Bains, Danielle Mitterrand animera une conférence-débat consacrée aux enjeux de l’eau, locaux, régionaux et de l’Humanité. Plusieurs intervenants participeront, dont Jean-Luc Touly, Alexandre Reynal (maire d’Amélie-les-Bains), Dominique Bonnard (président de l’Association des usagers de l’eau de la Vallée du Tech), Adrienne Cazeille (écrivain et mémoire vivante des Aspres), Alphonse Puig (vice-président de la Communauté de Communes des Aspres délégué à l’eau et l’assainissement) ou bien Maya Lesné, maire de notre commune.

 A cette occasion, une convention de travail pour la mise en place de « classes d’eau » en milieu scolaire sera signée entre l’Association des usagers de l’eau de la Vallée du Tech et la Fondation France-Libertés.

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Pour plus d’informations sur l’action de la Fondation France-Libertés : http://www.france-libertes.org/

ainsi que celle de l’Association française pour le Contrat Mondial sur l’Eau : http://www.acme-eau.org/

et celle de l’Association des usagers de l’eau de la Vallée du Tech: http://www.association-usagers-eau-vallee-du-tech.org/2.html

Rejet préfectoral du projet de création d’une Zone de Développement Eolien sur Fourques

Créé par le 14 jan 2010 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Communauté de Communes des Aspres, Environnement, Equipe municipale et commissions, Histoire

  Alphonse Puig, maire de Sainte-Colombe-de-la-Commanderie, Eric Brisse, maire de Terrats, et moi-même, avons été reçus ce matin au sujet de la ZDE de Fourques en Préfecture. C’est le Préfet en personne, M. Delage, accompagné pour l’occasion par M. Roch, le nouveau directeur de la DDEA, qui nous a annoncé que le projet de création d’une Zone de Développement Eolien sur la commune de Fourques n’avait pas été retenu et que, par conséquent, ce projet était refusé, sur avis de la Direction Régionale de l’Industrie, de la Recherche et de l’Environnement et sur avis de la Commission départementale des Sites, Perspectives et Paysages.

  C’est une grande victoire pour les petites communes limitrophes et directement impactées, Tordères, Montauriol, Caixas, Sainte-Colombe et Terrats, qui se sont battues contre cette implantation, tant sur la forme que sur le fond. Mais si nous n’avons jamais baissé la garde, c’est essentiellement grâce au soutien des populations de nos villages. Je voudrais donc remercier tout particulièrement le conseil municipal de Tordères qui, dans ce dossier, m’a apporté un soutien unanime et sans faille, ainsi que les habitants de la commune qui ont participé à cette longue lutte en nous procurant conseils et réconfort à chaque étape du processus… Pour un maire, porter la parole de la population et de  son conseil, c’est le plus grand des stimulants et cela décuple les forces!

  Merci également au Collectif « le Vent tourne » avec lequel nous avons partagé et échangé de nombreuses propositions et qui a aussi fait part de son mécontentement à la Communauté de Communes des Aspres, au maire de Fourques et au Préfet.

  Aujourd’hui, tous ensemble, nous avons réussi à résister, cependant restons vigilants, ce projet-là est mort et enterré mais d’autres, plus graves encore, peuvent ressurgir à tout moment. La Communauté d’Agglomération de Perpignan-Méditerranée est pleine d’appétit. Pour l’instant, elle s’est contentée d’engloutir Llupia et Ponteilla, soyez certains qu’elle n’en restera pas là puisque Jean-Paul Alduy, son président, dans une récente interview pour France Bleu, s’immisçant sans aucune gêne dans les affaires de notre intercommunalité, défendait ardemment la pertinence du  projet de ZDE de Fourques… Affaire à suivre donc…

Maya Lesné, maire de Tordères

Départ de Ponteilla et Llupia à l’Agglo : ce qui ne va pas changer

Créé par le 12 jan 2010 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Communauté de Communes des Aspres, Economie locale et associations, Equipe municipale et commissions, Histoire

 Le 29 décembre 2009, le Préfet des Pyrénées-Orientales a accepté que Llupia et Ponteilla rejoignent la Communauté d’Agglomération Perpignan-Méditerranée à partir du 1er janvier 2010. Notre Communauté de Communes n’a donc eu que deux jours pour se retourner!

 Il était hors de question de couper l’eau à ceux qui nous abandonnaient, ni d’arrêter le ramassage des ordures ménagères, ni de laisser les parents et les enfants de ces deux villages subir les conséquences fâcheuses de décisions prises sans aucune consultation de la population. Pour nous, Communauté de Communes des Aspres, la solidarité n’est pas un vain mot. Pendant des mois et plus longtemps encore s’il le faut, nous continuerons à assurer les services que nous assurions jusqu’ici à Llupia et Ponteilla. Il n’est pas question que la population supporte les répercussions des choix politiques et personnels de ses représentants. 

 Des conventions sont en cours de signature avec l’Agglo pour formaliser les services que nous continuerons à rendre à ces communes mais il faut bien comprendre que même si elles nous quittent pour cette Agglo si désirable, c’est bien nous qui assumerons leurs services vitaux du quotidien (eau, assainissement, ramassage des ordures ménagères, crèche, etc.). Dans ces conditions, on se demande bien pourquoi partir à l’Agglo et abandonner une communauté à laquelle elles appartenaient pleinement et qui, envers et contre toute querelle partisane ou personnelle, apportait les mêmes attentions à chacun de ses membres. 

 En réalité, Jean-Paul Alduy, président de la Communauté d’Agglomération, vient de lancer un cheval de Troie dans notre communauté et espère hâter ainsi son démantèlement. C’est sans compter sur la ténacité des communes des Aspres qui, envers et contre tout, souhaitent poursuivre l’aventure politique initiée par des hommes de la trempe de l’avocat Louis Noguères (déchu de ses mandats de maire de Thuir et de conseiller général parce qu’il  faisait partie des quatre-vingts députés qui, aux côtés de Léon Blum, refusèrent de voter les pleins pouvoirs au maréchal Pétain en juillet 1940, poursuivi par la Gestapo pour avoir organisé la presse résistante régionale), ou bien encore de Léon-Jean Grégory, son confrère et adjoint à Thuir avant de devenir maire à son tour (lui aussi révoqué en tant qu’adjoint complice et suspect en 1940), tous deux initiateurs de formidables syndicats qui, préfigurant et annonçant notre communauté de communes, ont permis l’aménagement de notre territoire, tant en matière d’eau potable et d’assainissement qu’en matière purement sociale (avec notamment la fondamentale et précieuse création du premier Syndicat Intercommunal Scolaire et des Transports de France qui permettait, à moindre coût, d’offrir à tous le service des cantines et des transports scolaires à une époque où l’enseignement secondaire n’était communément réservée qu’aux plus aisés).   

 Pourrions-nous, sans honte, nous asseoir sur le courage et la volonté de ces grands résistants, sur la chance et la force qu’ils ont offertes aux habitants de notre dure terre de l’Aspre ? Pourrions-nous, comme les bons petits soldats de Llupia et Ponteilla, qui nous disent de ne pas tomber dans le piège du sentimentalisme et de l’affectif, mettre fin à tous les principes de solidarité qui ont régi jusqu’ici les rapports entre les basses et les hautes Aspres ? « Mais l’économie, avez-vous pensé à l’économie ?”… Les détracteurs de notre communauté de communes n’ont que ces mots à la bouche et oublient trop facilement  l’Humain, le bien commun, le savoir-vivre, l’entraide, le partage. Ne parlons même pas de l’avis des populations qui n’ont bien sûr pas été consultées par leurs élus. Du haut de leur superbe, les maires de Ponteilla et Llupia n’ont que faire des protestations. Dans le fond, totalement décomplexés, ils ne font que reproduire les usages en cours au sommet de l’Etat. Dans quelques années, quand l’Agglo, d’ores et déjà endettée, leur aura mangé le peu de laine qui leur reste sur le dos et qu’elle les aura privés de leur indépendance et d’une certaine liberté de penser, nous rediscuterons de leurs beaux arguments économiques. Quand, jadis gros parmi les petits, ils seront devenus petits parmi les gros, nous verrons s’ils garderont cette belle suffisance, nos amis de la plaine! Quant à nous, Communauté de Communes des Aspres, resserrons les rangs et plus que jamais, jouons la carte de la solidarité et de la ruralité. Ensemble! TOUS ensemble sans oublier personne sur le bord du chemin.

Maya Lesné

Motion sur les PPRIF dans le massif de l’Aspre

Créé par le 12 déc 2009 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Communauté de Communes des Aspres, Environnement, Equipe municipale et commissions, Histoire, Infos pratiques

MOTION relative aux PPRIF dans le massif de l’Aspre

Tordères, le 25 novembre 2009

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 Le Collectif des Maires de l’Aspre s’est réuni à Llauro, le lundi 9 novembre 2009 et, en comité restreint, à Tordères, le mercredi 25 novembre 2009, pour des séances de travail relatives à l’élaboration des PPRIF dans le massif de l’Aspre. Suite à ces réunions, le collectif tient à vous faire part de ses inquiétudes et de ses réticences vis-à-vis des orientations données aux PPRIF en cours dans notre massif. Ces mêmes réserves et interrogations peuvent être étendues à l’ensemble des PPRIF à venir dans l’Aspre et, plus largement, dans notre département.

Le Collectif tient à vous faire part de ses positions : 

EN CE QUI CONCERNE LE ZONAGE : 

- Il faudrait réétudier les cartes de zonage qui, à l’évidence comportent des erreurs d’appréciation liées à des cartes d’aléas dont nous tenons à signaler le manque de pertinence. Entre autres, ces cartes ont été élaborées à partir de données devenues souvent obsolètes.

- L’ensemble des communes signataires demande que soient analysés en commun et en amont tous les éléments ayant concouru à l’élaboration de ces documents. 

- Il faudrait que le zonage définitif apparaisse comme le croisement entre l’aléa et l’enjeu au bénéfice de ce dernier comme la loi le demande. Ce zonage doit s’inscrire dans un strict respect du droit à la propriété (constitutionnellement garanti) et des droits à construire contenus dans les POS et les PLU. Rappelons que les PPRIF ne visent pas à enrayer une urbanisation contrôlée et raisonnée par les équipes municipales mais à interdire l’implantation de nouvelles constructions dispersées dans les espaces dits « à risque » et à favoriser l’aménagement de dispositifs de protection des constructions existantes, en particulier en lisière de forêt. 

Cela conduirait à : 

- Ne classer en zone rouge que les massifs forestiers les plus denses

- Classer en zone bleu foncé et bleu clair les zones habitées en procédant à des aménagements destinés à les protéger si nécessaire, en particulier entre zones boisées denses non urbanisées et zones habitées. Le débroussaillement, moins coûteux et plus efficace pour la protection des personnes et des biens que l’implantation d’hydrants et l’aménagement de voiries, doit figurer en premier lieu dans ces aménagements ;

- Classer en zone bleue les zones d’activités (agricoles, artisanales ou autres) qui concourent par elles-mêmes à la protection et à la lutte contre les incendies de forêts. Bien évidemment, en cas d’abandon d’activité, la zone concernée repasserait en rouge ;

- Respecter une homogénéité dans les zonages (notamment les limites cadastrales pour les propriétés) comme l’a rappelé un Tribunal Administratif (Tribunal Administratif de Toulon lors d’un jugement récent concernant le PPRIF de Fréjus) ;

- L’ensemble des zonages ne devrait en aucun cas rester figé et devrait donc pouvoir évoluer en fonction des réalités géographiques, sociales et économiques du terrain qui, au cours des ans, s’avèrent fluctuantes. 

EN CE QUI CONCERNE LES AMÉNAGEMENTS : 

Nous souhaiterions : 

- que soient respectés un processus de concertation, ainsi que les décisions et orientations prises sur le terrain.

- que soit instauré dans les meilleurs délais, dans chaque commune, un comité de pilotage tripartite composé des représentants de la Commune, de l’Etat et des administrés. Les Communes pourront y associer un représentant du SIP des Aspres. 

- que soient définies des propositions réalistes et réalisables, c’est-à-dire compatibles avec les contraintes budgétaires des communes et des particuliers. Cela signifie que l’on renonce à certaines prescriptions extravagantes exagérément coûteuses et souvent inadaptées pour prévenir le risque incendie dans les massifs boisés. Le jugement en première instance du Tribunal Administratif de Toulon concernant le PPRIF de Fréjus peut être rappelé. En effet, une des raisons pour lesquelles l’annulation de ce PPRIF a été obtenue est que les travaux imposés aux propriétaires, exploitants, utilisateurs étaient trop importants au regard de la valeur des enjeux à défendre. 

Ainsi, il nous semblerait raisonnable de :

- Admettre, après enquête, les reconstructions de maisons et de bâtiments détruits par un incendie de forêt, en zone rouge,  à la condition expresse que le débroussaillement ait bien été effectué (ce qui pose le problème du contrôle de l’exécution des travaux). 

- Privilégier le débroussaillement à 100 mètres. Des solutions concernant le traitement des interfaces et des pare-feu peuvent être trouvées (débroussaillement, agriculture, sylvo-pastoralisme, etc.) ;

- Limiter les prescriptions concernant la pose d’hydrants. Mieux vaut une rationalisation qu’une multiplication inefficace des moyens. Les propositions d’implantation massive actuelles sont aussi irréalisables qu’inutiles compte tenu de la pénurie d’eau dans notre massif; 

- N’imposer aucun élargissement systématique des voies existantes dès lors que leur largeur est d’au moins 4 mètres. Des aménagements aux endroits considérés comme sensibles (notamment les points de croisement des véhicules) pourront être préconisés. Un calendrier des travaux devra être proposé aux communes en tenant compte de leurs possibilités financières (révision éventuelle de la durée de mise en application des mesures, mise en place d’un calendrier strict).  

  L’ensemble des élus signataires rappelle que le traitement et l’entretien des interfaces débroussaillées est une solution technique parmi d’autres garantissant une vraie prévention du risque. Une bonne gestion de ces zones contiguës permettrait de réduire le montant des mesures d’aménagement urbain (hydrant, voirie) trop coûteuses. 

EN CE QUI CONCERNE LA RÉGLEMENTATION :   

  Elle devrait être simplifiée, car plus elle est lourde et complexe, plus risquent de surgir des conflits inutiles entre pouvoirs publics, communes et particuliers. Cette simplification est possible si les PPRIF renoncent clairement à vouloir redéfinir l’urbanisation des communes et à chercher à constituer un schéma directeur des PLU. Nous rappelons avec force que le pouvoir d’aménagement des sols est du ressort des MAIRES comme l’expriment les différentes lois de décentralisation.

REQUÊTE :  

  Nous élus, appartenant au Collectif des Maires de l’Aspre, souhaitons que nos demandes soient prises en compte. De plus, nous réitérons notre requête de participer activement et dès l’amont à l’élaboration de l’ensemble des PPRIF concernant le massif. Cela permettra de gagner du temps et de trouver  collectivement des solutions efficaces et réalistes pour la sécurité des personnes et de leurs biens contre les incendies de forêt.  

  Nous convenons de mener ensemble – en y associant éventuellement d’autres partenaires – toute action utile à la compréhension et à la prise en compte de nos propositions.  

  Nous sommes évidemment d’accord pour la prescription du PPRIF mais aménagé en concertation avec tous les acteurs présents sur le terrain et à la condition expresse qu’il ne nuise pas à l’économie de nos communes (comme ce serait le cas, en l’état actuel d’avancement des plans, sur les zones rouges et bleu foncé).  

  Enfin, le PPRIF doit, à notre sens, être replacé dans un contexte plus large : que veut-on faire de nos communes rurales de l’arrière pays et notamment de l’Aspre ? Quel destin pour notre massif ? Ne doit on pas réfléchir globalement à ce que souhaitent nos populations en privilégiant notamment le maintien d’un certain mode de vie, entre ruralité et modernité? 

Le Collectif des Maires de l’Aspre : 

Jacques ARNAUDIÈS, maire de VIVÈSBrigitte BAUX, maire de CALMEILLES; Roger BORT, maire de CAMÉLASJean CHÉREZ, maire de CASTELNOU; Alain DOUTRES, maire de CAIXAS; Lucien JULIA, maire de MONTBOLO; Gérard LLENSE, maire de BOULE D’AMONT; Maya LESNÉ, maire de TORDÈRES; Marie MAUPIN, maire de SAINT-MICHEL-DE-LLOTES; Patrick MAURAN, maire de MONTAURIOL; Alphonse PUIG, maire de SAINTE-COLOMBE; Alain RAYMOND, maire de TAILLET; Roger TOURNÉ, maire de LLAURO; Emile VENDRELL, maire de CORBÈRE et Christian VILA, maire d’OMS. 

Réhabilitation des soldats fusillés en 14-18

Créé par le 31 oct 2009 | Dans : Affaires sociales, Equipe municipale et commissions, Histoire

L’ARAC 66, la Libre pensée 66, la Ligue des droits de l’Homme 66 et le Mouvement de la paix communiquent :

Lors de la guerre 14-18, devant l’horreur des combats qui les attendaient, face à l’incohérence et l’inutilité de la montée des premières lignes « pour gagner la tranchée adverse », nombre de soldats refusèrent de participer à cette boucherie. Décision fut prise par les principaux généraux, dont Nivelle, Joffre et Pétain de fusiller arbitrairement « pour l’exemple » des soldats afin de forcer les autres à se battre. Depuis des années, les mouvements opposés à la guerre ont entrepris des démarches pour la réhabilitation de ces soldats. Elles avaient espéré l’aboutissement de cette revendication lorsque le Président de la République avait déclaré le 11 novembre 2008 à Douaumont « le temps est venu d’honorer tous les morts… 90 ans après la fin de la guerre, je veux dire au nom de la nation que beaucoup de ceux qui furent exécutés alors ne s’étaient pas déshonorés… » Ces déclarations n’ont pas été concrétisées. C’est pourquoi cette année, à l’approche du 11 novembre, nos associations ont décidé d’agir conjointement et lancent une pétition à l’adresse du Président de la République pour qu’enfin la réhabilitation promise devienne réalité. Et nous invitons la population opposée à la guerre à signer massivement.
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Commémoration à la mémoire du Lieutenant Gourbault

Créé par le 19 août 2009 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Communauté de Communes des Aspres, Equipe municipale et commissions, Histoire

  Lundi 24 août, à 11h30, chacun est convié à venir rendre hommage au Lieutenant Gourbault qui, il y a 28 ans, le 24 août 1981, périssait en défendant notre commune des flammes, dans la forêt du Réart, lors d’un gigantesque incendie.

  Comme chaque année, en présence de sa famille, les sapeurs pompiers ainsi que les communes de Passa, Llauro et Tordères lui rendront hommage en déposant une gerbe devant la stèle qui lui est dédiée.

RECTIFICATIF : en raison des obsèques d’Henri Demay, la cérémonie est reportée à 18h. Merci de votre compréhension.

Après Ponteilla, Llupia veut à son tour quitter le navire!

Créé par le 10 août 2009 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Communauté de Communes des Aspres, Equipe municipale et commissions, Histoire, Infos pratiques

    Lors de son élection à la présidence de l’agglomération Perpignan Méditerranée, le maire de Perpignan, Jean-Paul Alduy, a esquissé la politique d’expansion de son EPCI. Il a cité quelques communes dont il souhaite qu’elles le rejoignent, comme Ponteilla et Llupia. 

    La communauté de communes des Aspres fonctionne depuis plus de dix ans déjà et son territoire, bien que réduit, est certainement l’un des plus pertinents des EPCI existants. En effet, elle regroupe des communes peuplées de la plaine et, ouvrant son territoire vers l’arrière-pays, elle englobe des communes peu peuplées qui ne doivent souvent leur survie qu’à son existence. Elle est le lien entre la plaine riche et peuplée et la moyenne montagne pauvre et dépeuplée (elle permet par ses transferts de solidarité de revitaliser et, en tous cas, de faire survivre un arrière-pays qui serait exsangue sans cela).

    Certes elle gagnerait à conforter sa position par des alliances avec d’autres entités territoriales et par de meilleures relations avec l’agglomération de Perpignan, mais elle fonctionne correctement et n’a cessé depuis quelques années d’acquérir de nouvelles compétences pour le mieux être de ses habitants.

    Tout irait donc pour le mieux si les querelles récurrentes (politiques ou personnelles) auxquelles se livrent nos élus n’aboutissaient à des propositions qui si elles étaient acceptées provoqueraient le quasi démantèlement de notre communauté.

    La commune de Ponteilla tout d’abord, celle de Llupia ensuite, viennent de demander leur adhésion à l’agglomération de Perpignan. Ces deux demandes n’ont qu’un caractère politique ou personnel et ne répondent à aucune logique de territoire. Elles produiront un effet dévastateur pour tous, l’agglomération ne sortira pas enrichie de l’acquisition de ces territoires excentrés par rapport à son noyau pertinent, et surtout elles affaibliront et démantèleront certainement une communauté dont le noyau est, lui, constitué par l’agglomération naissante composée par les communes de Thuir et de Llupia et des villages de l’arrière-pays qui l’entoure comme le préconisent par ailleurs les documents préparatoires du SCOT de la plaine du Roussillon.

    Tous ensemble, population et élus du peuple, nous devons nous faire entendre pour ne pas laisser aboutir de telles demandes qui compromettraient à terme les équilibres nécessaires à une bonne et saine gestion des territoires de notre département. 

    Dans un premier temps, une poignée de maires (Alphonse Puig, maire de Sainte-Colombe, Eric Brisse, maire de Terrats, et Maya Lesné, maire de Tordères) a d’ores et déjà écrit au Préfet pour l’interpeller sur le sujet car c’est à lui qu’appartient la décision de ne pas laisser démanteler notre communauté de communes.

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