Infos pratiques

Articles archivés

Mise en place d’un plan de débroussaillement sur Tordères

Créé par le 05 nov 2009 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Environnement, Equipe municipale et commissions, Infos pratiques

  Aujourd’hui, le SIP des Aspres et l’association Aménagement, Environnement et Forêt, sont venus présenter, en partenariat avec la D.D.E.A., un plan de débroussaillement pour notre commune.

  En effet, le débroussaillage obligatoire à 50 mètres de chaque habitation n’est pas toujours aisé à mettre en oeuvre, notamment lorsque le périmètre s’étend sur une parcelle voisine. Concrètement, ce plan permet de mettre en évidence le nombre de mètres carré que chaque propriétaire doit débroussailler autour de chez lui et également tout ce qu’il va être amené à débroussailler collectivement avec son ou ses voisins (débroussaillage dit « en intersection »). Ainsi, tous les doutes du « qui fait quoi? » seront levés et les contrôles pourront s’effectuer plus aisément dès le 15 avril (date à laquelle toutes les propriétés bâties doivent être protégées).

  Le plan se présente sous la forme d’une cartographie très claire (où chaque habitation de la commune est répertoriée et différenciée des autres par une couleur particulière) et d’un tableau indiquant le nom des propriétaires, les numéros de parcelles bâties, la surface à débroussailler individuellement, les surfaces à débroussailler collectivement, etc.

  Chacun peut venir consulter ce plan à sa guise en mairie et une réunion explicative va avoir lieu dans les semaines à venir, en présence de Jérôme Louvet, expert forestier à l’initiative de ce plan.

Cantine du collège de Thuir en danger

Créé par le 26 oct 2009 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Communauté de Communes des Aspres, Environnement, Equipe municipale et commissions, Infos pratiques, Santé

Le Collectif des associations de parents d’élèves FDEA et PME communique :

  Le Conseil Général a décidé sans concertation la suppression  de la cuisine du collège, au mépris d’une démarche qualitative, gustative, nutritive, et fortement orientée vers le bio, entreprise par le cuisinier; au mépris également de démarches pédagogiques « Equilibre alimentaire et cantine » et projet d’établissement « Plus de qualité dans nos assiettes! » entamés depuis 2007 au sein du collège.

  Le Conseil Général a décidé d’imposer la liaison froide malgré un avis défavorable émis au Conseil d’Administration par la quasi-totalité de ses membres.

  Le projet de restructuration présenté ne garantit pas, à ce jour, à nos enfants de déjeuner dans de meilleures conditions : l’espace accueil pour le repas ne permet pas une fluidité satisfaisante, les enfants ne disposent même pas de trente minutes pour déjeuner.

  Face à la multiplication des allergies alimentaires, des problèmes d’obésité, de diabète et d’asthme chez les enfants, EXIGEONS PLUS DE QUALITE ET DE FRAÎCHEUR DANS LES CANTINES, car sans pesticides, sans engrais chimiques, sans OGM, sans antibiotiques ni conservateurs, la santé est dans l’assiette!

OUI à la sauvegarde de la cantine en liaison chaude telle qu’elle existe à l’heure actuelle, avec une fabrication de repas le jour même, sur place, préparés par un cuisinier avec des produits frais, locaux, de saison (à 50% bio pour les fruits et légumes!)

NON à son remplacement par une cantine en liaison froide, avec une liaison des repas opérée par une cuisine centrale, avec une fabrication faite cinq jours à l’avance et réchauffée sur place, et seulement un repas bio par mois…

PARENTS, REAGISSEZ, MOBILISEZ-VOUS!

VENEZ SIGNER LA PETITION DANS VOTRE COMMUNE, A LA MAIRIE.

Qu’est-ce qu’un PPRIF (un Plan de Prévention du Risque Incendie de Forêt) ?

Créé par le 11 oct 2009 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Communauté de Communes des Aspres, Environnement, Equipe municipale et commissions, Infos pratiques

 La plupart d’entre nous ignoraient et ignorent pour certains encore ce qu’est un PPRIF et en quoi il consiste. Sans entrer dans le détail, voici quelques points fondamentaux à retenir en matière de Plan de Prévention du Risque Incendie de Forêt. 

 Tout comme 77 autres communes des Pyrénées-Orientales, notre commune va être, dans les mois à venir, soumise à un PPRIF d’ores et déjà prescrit par le Préfet, en application de la Loi Barnier en date du 2 février 1995. Tout d’abord, soulignons qu’il s’agit d’un arrêté préfectoral s’inscrivant dans la continuité des différents arrêtés préfectoraux pris précédemment en matière d’incendie. A ce titre, il peut être corrigé, modifié, amendé, mais jamais remis en question dans son principe même (il fait en quelque sorte loi). Il concerne uniquement la protection de l’humain (et non pas celle du massif, ce qui, en soi, peut déjà apparaître comme une aberration puisque, en réalité, pour les communes des Aspres, protection du massif et des habitations ne font qu’une).   

 Ne nous voilons pas la face, nous vivons dans une zone à haut risque incendie et donc dangereuse. Notre massif et notre commune ont connu de nombreux feux dévastateurs (les plus lourds de conséquences et les plus violents ont eu lieu en 1976 et en 1981). Aucun d’entre nous ne peut oublier qu’un homme, le Lieutenant Gourbault, a péri dans les flammes en défendant Tordères. Nul ne saurait donc bien évidemment contester la nécessité d’une politique efficace de lutte contre l’incendie qui prolonge les différents arrêtés préfectoraux précédemment en vigueur et dont le PPRIF est l’inéluctable aboutissement. Néanmoins, certaines modalités d’application très concrètes de ce plan sur le terrain nous semblent sujettes à discussion.   

 Nous savons d’ores et déjà, grâce à l’expérience de nos voisins, Oms et Llauro (sur lesquels le PPRIF est à un stade plus avancé), que ce plan se traduit en premier lieu par une cartographie du risque incendie qui se décline sur quatre zones : une rouge, une bleu foncé, une bleu clair et enfin, une blanche. Nous n’aborderons pas ici les zones bleu clair ni les blanches dans la mesure où les contraintes qui s’y rattachent sont moindres voire même inexistantes. Par contre, nous nous attacherons plus particulièrement à décrire les dispositions générales en vigueur sur les zones rouges et bleu foncé.

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  La zone rouge correspond au périmètre de la commune où le risque incendie est le plus élevé (par exemple, à Oms, 95% du territoire est classé rouge). Les principales contraintes qu’elle implique sont les suivantes : 

- Impossibilité de construire de nouvelles habitations;  

- Extension de l’habitat existant limitée de 10 à 20% de la SHON;  

- Impossibilité de reconstruire une habitation détruite par un incendie;  

- Les installations agricoles ou forestières sont admises à la condition qu’elles n’impliquent pas l’implantation humaine et qu’elles soient construites avec des matériaux de construction particuliers (M0, porte coupe-feu, etc.); 

- Obligation de débroussaillage portée à 100 mètres; 

- Aménagement et entretien de la voirie (notamment des chemins DFCI) très onéreux (comme par exemple, l’élargissement des chemins DFCI à 6 mètres, le débroussaillage de 10 à 20 mètres de part et d’autres de ces chemins, la mise en place de pare-feu, etc.); 

- Aménagement de bornes incendie branchées à un réseau normalisé et installées à 150 mètres de chaque habitation, ou, en cas d’impossibilité technique, implantation de bassins de 120 m3. 

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  La zone bleu foncé (4% du territoire d’Oms) tolère la reconstruction des maisons en cas d’incendie et, dans une moindre mesure, l’implantation de constructions groupées ou de constructions exclusivement agricoles ou forestières (sans implantation humaine), sous conditions très restrictives, mais elle proscrit fermement la construction d’établissements recevant du public (chambres d’hôtes, gîtes). Les mêmes contraintes qu’en zone rouge s’appliquent en matière de débroussaillement, de voirie et d’hydrants. 

 Sur nos territoires du massif des Aspres, si on se fie au calcul de base à partir duquel on mesure l’inflammabilité et donc la classification de la zone, c’est tout le massif qui devrait être classé en rouge (puisque, à de très rares exceptions près, aucune habitation ne se situe dans une zone débroussaillée sur un rayon d’un kilomètre). Les zones bleues n’ont donc, a priori, qu’un caractère dérogatoire et sont ainsi sujettes à discussion. Elles se prêtent nécessairement à une certaine subjectivité et engendrent un sentiment d’injustice. Elles contribuent à diviser les populations qui comprennent mal les critères de classification et qui les réfutent souvent avec des arguments simples mais fort justes. 

 Il ne faut donc pas remettre nécessairement en question la classification des zones proposée et défendre son pré carré chacun dans son coin, mais plutôt réfléchir et renégocier les règles d’application sur chaque zone. Les élus du Var, confrontés aux mêmes problématiques, ne s’y sont pas trompés et sont en train d’obtenir satisfaction sur la modification de ces modalités d’application (possibilité de reconstruction en cas de destruction par le feu, création de zones violettes à mi-chemin entre la rouge et la bleu foncé, subventionnement des divers aménagements, etc.).

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POUR RESUMER :

 Le PPRIF s’inscrit dans une politique de lutte contre l’incendie réfléchie et, sans conteste, indispensable mais ses modalités d’application sont très rédhibitoires, tant pour les habitants que pour les communes. Aucune subvention n’est prévue pour venir aider les uns ou les autres. Autrement dit, l’Etat se débarrasse de la tâche (et des contentieux qui vont de paire avec cette tâche) en la confiant aux communes sans leur donner les moyens de la mettre en œuvre.   

 Si les élus refusent ce plan, ils sont hors-la-loi et se mettent en danger. S’ils l’acceptent, n’ayant pas les moyens de le mettre en œuvre, ils sont toujours hors-la-loi.  

 Ce plan est une nécessité mais il doit pouvoir être amendé en fonction du terrain sur lequel il s’applique. Il ne doit par ailleurs plus être examiné et pensé à un simple niveau communal mais bel et bien à l’échelle d’un massif. C’est ce qui va être proposé, dans un premier temps, aux neuf communes concernées de la Communauté de Communes des Aspres (Oms, Llauro, Calmeilles, Montauriol, Caixas, Castelnou, Sainte-Colombe, Camélas et nous-mêmes) puis aux autres communes du massif (Taillet, Prunet-et-Belpuig, St. Marsal, Taulis, Vivès, Saint-Michel-de-Llotes, Casefabre, Gloriane, Baillestavy, etc.). Plus nous serons d’élus à aller dans le même sens, plus nous serons entendus. 

 Sur Tordères, dès que nous aurons en main les premiers documents concernant notre PPRIF, nous mettrons en place une commission spécialement consacrée à une réflexion sur l’incendie et sur le plan proposé. Vous pouvez d’ores et déjà venir vous y inscrire en mairie. Toute l’équipe municipale et moi-même tenons à souligner que rien ne sera validé ni mis en oeuvre sans une consultation de la population et une réflexion menée en amont. Tout ce que nous saurons, vous le saurez également et chacun pourra ainsi émettre un avis et des propositions.

Pour l’équipe municipale, Maya Lesné, maire de Tordères.

Formation obligatoire pour les détenteurs de chiens de 1ère et 2ème catégorie

Créé par le 08 oct 2009 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Infos pratiques

LA PREFECTURE COMMUNIQUE : 

Tout propriétaire ou détenteur de chiens de 1ère ou 2ème catégorie doit détenir un permis de détention délivré par le maire de son domicile au plus tard le 31 décembre 2009.

Il doit notamment joindre à sa demande une attestation d’aptitude sanctionnant une formation assurée par des personnes agréées par le préfet.

La liste des personnes agréées, comportant les coordonnées professionnelles des formateurs et les lieux de délivrance des formations, est consultable sur le site internet de la préfecture (www.pyrenees-orientales.pref.gouv.fr rubrique vos démarches/professions réglementées), à la direction départementale des services vétérinaires et en mairie.

Après-midi découverte : atelier patchwork & atelier jeux

Créé par le 16 sept 2009 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Fêtes et animations, Infos pratiques, Santé

 L’association Tordères en Fête a le plaisir de vous informer que Madame Anna Borsetti-Charotte se tiendra à la disposition de tous à la salle polyvalente le jeudi 24 septembre à partir de 15h pour vous parler de sa passion : le patchwork.

 Vous êtes invités à venir découvrir cette activité. Nul besoin d’être expert de l’aiguille. Vous pourrez ainsi admirer quelques-unes de ses réalisations… En espérant que vous attrapiez le «virus du patchwork» et que vous rejoigniez l’atelier d’Anna. De plus amples informations (cours, horaires, matériel) vous seront données à cette occasion. 

 Ce même après-midi, nous convions également les amoureux du jeu pour mettre en place un atelier de mah-jong et de jeux de cartes (belote, bridge, tarot, rami). 

Transport à la demande

Créé par le 14 sept 2009 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Communauté de Communes des Aspres, Economie locale et associations, Environnement, Infos pratiques, Transports

Dès à présent, sur un simple coup de téléphone, vous pouvez réserver votre trajet de Tordères à Thuir le mercredi matin et le samedi matin pour seulement 1€, en appelant la centrale d’information et de réservation au 04.68.80.80.80.

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GUIDE HORAIRES DE LA LIGNE TORDERES-THUIR : vous partez le

- mercredi à 13h50 du parking de l’école ou du Mas Noé (selon la demande) et vous arrivez à Thuir, à la Poste, à 14h15, avec un retour programmé à 17h;

- samedi à 8h35 du parking de l’école ou du Mas Noé (selon la demande) et vous arrivez à Thuir à 9h, à la Poste, avec un retour programmé à 11h45.

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ATTENTION, si vous ne pouvez pas effectuer le déplacement, il est impératif d’annuler le rendez-vous!

L’environnement, on s’y met!

Créé par le 24 août 2009 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Environnement, Equipe municipale et commissions, Fêtes et animations, Infos pratiques, Santé

Tous les amoureux de la nature peuvent venir rejoindre le conseil municipal, le samedi 5 septembre, à 9h, devant la mairie, pour une matinée de nettoyage de la nature (notamment les rivières). La matinée sera suivie d’un apéro et d’un pique-nique tiré du sac. Venez nombreux avec vos gants et vos bottes!

Après Ponteilla, Llupia veut à son tour quitter le navire!

Créé par le 10 août 2009 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Communauté de Communes des Aspres, Equipe municipale et commissions, Histoire, Infos pratiques

    Lors de son élection à la présidence de l’agglomération Perpignan Méditerranée, le maire de Perpignan, Jean-Paul Alduy, a esquissé la politique d’expansion de son EPCI. Il a cité quelques communes dont il souhaite qu’elles le rejoignent, comme Ponteilla et Llupia. 

    La communauté de communes des Aspres fonctionne depuis plus de dix ans déjà et son territoire, bien que réduit, est certainement l’un des plus pertinents des EPCI existants. En effet, elle regroupe des communes peuplées de la plaine et, ouvrant son territoire vers l’arrière-pays, elle englobe des communes peu peuplées qui ne doivent souvent leur survie qu’à son existence. Elle est le lien entre la plaine riche et peuplée et la moyenne montagne pauvre et dépeuplée (elle permet par ses transferts de solidarité de revitaliser et, en tous cas, de faire survivre un arrière-pays qui serait exsangue sans cela).

    Certes elle gagnerait à conforter sa position par des alliances avec d’autres entités territoriales et par de meilleures relations avec l’agglomération de Perpignan, mais elle fonctionne correctement et n’a cessé depuis quelques années d’acquérir de nouvelles compétences pour le mieux être de ses habitants.

    Tout irait donc pour le mieux si les querelles récurrentes (politiques ou personnelles) auxquelles se livrent nos élus n’aboutissaient à des propositions qui si elles étaient acceptées provoqueraient le quasi démantèlement de notre communauté.

    La commune de Ponteilla tout d’abord, celle de Llupia ensuite, viennent de demander leur adhésion à l’agglomération de Perpignan. Ces deux demandes n’ont qu’un caractère politique ou personnel et ne répondent à aucune logique de territoire. Elles produiront un effet dévastateur pour tous, l’agglomération ne sortira pas enrichie de l’acquisition de ces territoires excentrés par rapport à son noyau pertinent, et surtout elles affaibliront et démantèleront certainement une communauté dont le noyau est, lui, constitué par l’agglomération naissante composée par les communes de Thuir et de Llupia et des villages de l’arrière-pays qui l’entoure comme le préconisent par ailleurs les documents préparatoires du SCOT de la plaine du Roussillon.

    Tous ensemble, population et élus du peuple, nous devons nous faire entendre pour ne pas laisser aboutir de telles demandes qui compromettraient à terme les équilibres nécessaires à une bonne et saine gestion des territoires de notre département. 

    Dans un premier temps, une poignée de maires (Alphonse Puig, maire de Sainte-Colombe, Eric Brisse, maire de Terrats, et Maya Lesné, maire de Tordères) a d’ores et déjà écrit au Préfet pour l’interpeller sur le sujet car c’est à lui qu’appartient la décision de ne pas laisser démanteler notre communauté de communes.

Secourisme

Créé par le 29 juil 2009 | Dans : Affaires sociales, Infos pratiques, Santé

Les Sauveteurs Catalans organisent une formation au PSC-1 qui aura lieu le 17, 18 et 19 août de 18h à 21h, 8 rue du Cygne à Perpignan. La préparation au BNSSA reprend mi-septembre, les entraînements se déroulent le lundi, jeudi, vendredi de 20h à 21h30 et le samedi de 18h à 19h30 à la piscine Gilbert Brutus à Perpignan.

Renseignements et inscriptions 04.68.55.44.00 ou 06.12.05.20.20; sst66@wanadoo.fr

Véhicules à moteur dans les espaces naturels : une circulation réglementée

Créé par le 27 juil 2009 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Environnement, Infos pratiques, Transports

La pratique des sports motorisés est très en vogue. La vente de 4 x 4, de quads et autres véhicules spécialement équipés pour circuler hors piste ne cesse de croître.

Or, la circulation des véhicules à moteur, en dehors des voies ouvertes à la circulation publique, cause des dommages aux milieux naturels (altération des habitats naturels), à la faune (dérangement, modification du comportement) et à la flore dont nous devons stopper la régulière dégradation. Elle est aussi source de danger (risques d’accident) et de nuisances pour d’autres catégories d’usagers (éleveurs, agriculteurs, marcheurs, cavaliers, cyclistes) et de dégradations de pistes et de chemins (érosion).

Afin de concilier protection de la nature et activités humaines, la circulation des véhicules à moteur dans les milieux naturels est réglementée depuis 1991.

Les textes

  • Articles L.362-1 et suivants et R.362-1 et suivants du code de l’environnement.

  • Article R.331-3 du code forestier.

  • Articles L.2213-2, 4, 23 et L.2215-1 et 3 du code général des collectivités territoriales.

  • Plan départemental d’itinéraires de randonnées motorisées.

  • Circulaire du 6 septembre 2005 relative à la circulation des quads et autres véhicules à moteur dans les espaces naturels.

Les principes posés par la loi

  • La circulation des véhicules à moteur n’est autorisée que sur les voies ouvertes à la circulation publique. La pratique du hors piste est donc interdite.

  • Ne sont pas concernés par cette interdiction, les véhicules utilisés par des services publics, ceux utilisés à des fins d’exploitation ou d’entretien des espaces naturels ou ceux utilisés par les propriétaires ou à leurs ayants droit chez eux.

  • Les motoneiges employées à des fins de loisirs ne peuvent être utilisées que sur des terrains aménagés à cet effet.

  • Le maire ou le préfet peuvent interdire l’accès à certaines voies normalement ouvertes à la circulation.

  • Un propriétaire peut également interdire l’accès des véhicules à moteur sur une voie dont il est propriétaire.

  • L’aménagement d’un terrain spécialement dédié à la pratique des sports motorisés (cross, trials…) est soumis à autorisation.

  • En forêt, la circulation et le stationnement sur les pistes forestières sont réglementés par le code forestier, la circulation en sous-bois est interdite.

  • Les chemins de halage sont fermés aux véhicules à moteur.

Les contrevenants s’exposent à de lourdes amendes (1500 €) et à la mise en fourrière de leur véhicule.

Quelques précisions d’ordre général

  • Les voies ouvertes à la circulation sont les routes nationales, départementales, communales et les chemins ruraux.

  • La présence sur une carte d’une route ou d’une piste n’implique pas qu’elle soit ouverte à la circulation des véhicules à moteur.

  • Une voie privée suffisamment large et carrossable pour être fréquentée par une voiture de tourisme est présumée ouverte à la circulation des véhicules à moteur.

  • Un simple sentier pédestre ou un layon forestier est interdit à la circulation des véhicules à moteur.

  • Les voies affectées à la défense de la forêt contre les incendies (DFCI) sont interdites à la circulation des véhicules à moteur à l’exception de ceux utilisés par les services d’incendie et de secours.

Quelques règles de bonne conduite

Avant le départ :

  • Prendre connaissance de la réglementation auprès de la préfecture, de la direction régionale de l’environnement, des mairies, de la gendarmerie, de l’Office national des forêts ou de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage

  • S’assurer que les voies que vous souhaitez emprunter sont bien ouvertes à la circulation des véhicules à moteurs

Sur place :

  • N’emprunter que des voies ouvertes à la circulation des véhicules à moteur

  • Respecter la signalisation

  • Respecter l’environnement, les espaces protégés, les parcs nationaux, les réserves naturelles…

  • Respecter les autres usagers de la nature (forestiers, promeneurs, cavaliers, VTT, chasseurs…) 

  •  Circuler à une vitesse raisonnable

  • Respecter les cultures, les plantations et les aménagements agricoles (clôtures, chemins…)

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