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Créé par torderes le 09 avr 2009 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Equipe municipale et commissions, Infos pratiques, Santé
Un défibrillateur cardiaque semi-automatique a été installé aujourd’hui à Tordères (sur le mur à l’arrière de la mairie) grâce à l’aide du Conseil Général des Pyrénées-Orientales qui en est l’initiateur et le financeur. Cette démarche innovante a pour objectif de faire reculer la mort subite. Les décès par accident cardio-vasculaire constituent l’une des principales causes de décès en France. Ce véritable fléau qui touche près de 60 000 personnes par an, n’épargne pas notre département puisque 300 à 350 habitants en sont victimes chaque année.
La majorité des arrêts cardiaques sont liés à un trouble du rythme, la fibrillation ventriculaire, décelée et traitée par un dispositif médical, le défibrillateur conçu pour restaurer l’activité circulatoire. Une défibrillation précoce, en renforçant la chaîne de survie : alerte immédiate, gestes élémentaires de réanimation en attendant l’arrivée des unités de secours, peut significativement augmenter les chances de survie, aujourd’hui très faibles.
Le décret n° 2007-705 du 04 mai 2007 habilite désormais «toute personne, même non médecin» «à utiliser un défibrillateur automatisé externe répondant aux caractéristiques définies à l’article R6311-14» du Code de la Santé publique.
Pour l’heure onze personnes du village sont formées à la manipulation de cet appareil. Il s’agit de Valérie Alba, José Alba, Justin Cabrera, Gilbert Fantin, Maya Lesné, Edith Martenot, Marie-José Mathis, Dominique Maurice, Mohamed Mellouk, Bernadette Molina et Jacqueline Rafel. Une nouvelle séance de formation sera lancée pour dix autres personnes dans les semaines à venir, n’hésitez pas à vous y inscrire en mairie (y compris les adolescents).
Créé par torderes le 09 avr 2009 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Infos pratiques, Santé
Le défibrillateur automatique est un appareil portable, fonctionnant au moyen d’une batterie, de la taille d’une sacoche, dont le rôle est d’analyser le rythme cardiaque et si nécessaire de permettre la délivrance d’un choc électrique (ou défibrillation).
Le boîtier est relié à deux électrodes collantes (patch) à disposer sur la poitrine de la victime, une au niveau de la clavicule droite, l’autre sous l’aisselle gauche. Les électrodes ont un double usage : elles permettent à l’appareil de recueillir le rythme cardiaque et servent si nécessaire d’interface de transmission de l’influx électrique vers la victime. Les réglages de l’appareil sont verrouillés, les seules actions possibles sont de l’allumer, de l’éteindre, et de délivrer le choc si l’appareil le demande.
L’appareil dispose d’une carte à mémoire de type mémoire flash enregistrant les paramètres de fonctionnement (les électrocardiogrammes, les séquences de défibrillation, et pour certains modèles les sons ambiants dont la voix des sauveteurs). Les données enregistrées permettront d’effectuer une analyse a posteriori de la situation (informations aux service médicaux sur la démarche thérapeutique à entreprendre, etc.).
L’appareil qui se trouve sur notre commune est un défibrillateur semi-automatique (DSA), cela signifie que que le sauveteur doit appuyer sur un bouton pour que l’appareil délivre le choc. Le sauveteur doit donc s’assurer que personne ne touche la victime avant d’autoriser l’appareil à délivrer le choc électrique. Si ce courant passe par une personne en contact avec la victime, le risque de blessure pour cette personne est négligeable mais la victime ne bénéficie pas du choc.
L’analyse du rythme cardiaque et le diagnostic sont automatiques. La machine ne permet de choquer que si l’activité cardiaque de la victime le justifie, car il faut arrêter de réanimer pour choquer. Si le cœur de la victime ne présente pas un rythme chocable, le défibrillateur indique qu’aucun choc n’est indiqué et le sauveteur continue donc la réanimation, ce qui donne les meilleures chances de survie à la victime.
Le défibrillateur automatique ne doit être posé que sur une personne de plus de un an qui ne respire pas. Bien que le défibrillateur agisse sur le cœur, l’arrêt de la respiration est un critère suffisant pour le grand public car la prise du pouls représente une perte de temps pour un résultat peu fiable. Les personnels formés à la prise du pouls peuvent, quant à eux, constater l’arrêt cardio-circulatoire avant de poser l’appareil. En cas de doute, il vaut mieux installer le défibrillateur automatique car, de toutes façons, il ne choquera que si c’est utile.
L’arc électrique doit passer dans le corps au travers du coeur et non pas à l’extérieur, il faut donc :
s’assurer que l’on n’est pas dans une atmosphère explosive (fuite de gaz…) ;
mettre la victime sur une surface sèche, non métallique ;
dénuder le torse de la victime ;
sécher rapidement, en cas de besoin, le torse de la victime ;
si nécessaire, raser les poils à l’endroit où l’on va poser les électrodes, pour permettre un bon contact ;
(Localisations des deux électrodes)
poser les électrodes auto-collantes en suivant les dessins et allumer l’appareil : une au niveau de la clavicule droite, l’autre sous l’aisselle gauche.
Il faut pratiquer la réanimation cardio-pulmonaire (bouche-à-bouche et massage cardiaque) avant et pendant la pose du défibrillateur automatique. Lorsque le défibrillateur automatique est allumé, l’appareil émet des invites vocales donnant des instructions. Il faut notamment que personne ne touche la victime pendant l’analyse du rythme cardiaque et la délivrance des chocs (la réanimation est donc provisoirement interrompue).
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Un arrêt cardiaque peut avoir trois mécanismes :
une tachycardie ventriculaire (cœur battant à 200 pulsations par minute, voire plus) ou une fibrillation ventriculaire (battement extrêmement rapide et désordonné à 300 ou 400 pulsations par minute) se traduisant par une inefficacité quasi-totale de la fonction pompe;
une asystolie correspondant à une pause prolongée ;
une dissociation électromécanique (DEM), ou activité électrique sans pouls : le cœur conserve une activité électrique rythmique quasi-normale mais n’a plus aucune efficacité mécanique. C’est le cas lors d’hémorragies importantes, de ruptures cardiaques, d’un hématome comprimant le cœur…
La défibrillation n’est efficace que dans le premier cas. Il faut donc diagnostiquer la fibrillation pendant les manœuvres de réanimation cardiopulmonaire; ce diagnostic peut être fait par un médecin avec un électrocardiogramme, ou bien de manière automatique par un défibrillateur semi-automatique (DSA) ou un défibrillateur entièrement automatique (DEA).
La défibrillation consiste à délivrer un choc électrique bien calibré (puissance, phase) et passant au bon endroit, afin de synchroniser à nouveau les contractions des fibres du myocarde et à permettre au cœur de battre normalement à nouveau ; elle doit se produire avant l’asystolie.
Le fait de pratiquer la réanimation cardio-pulmonaire (RCP : bouche-à-bouche associé aux compressions thoraciques) permet de faire circuler le sang oxygéné, donc d’alimenter le cerveau et le myocarde en oxygène, et augmente les chance de réussite de la défibrillation : le cœur étant oxygéné, il reste plus longtemps en fibrillation (cela retarde l’asystolie), on a donc plus de chances de récupérer la victime.
En général, la victime ne reprend pas connaissance au cours de la réanimation, avec ou sans défibrillation. Il est donc nécessaire de poursuivre ces manœuvres jusqu’à l’arrivée des secours. La poursuite de la réanimation doit se faire par une équipe médicale.
Le fait que la défibrillation fasse repartir le cœur ne signifie pas que la personne va survivre ; par ailleurs, si elle survit, elle peut garder des séquelles neurologiques irréversibles. Cependant, la réanimation cardio-pulmonaire est la seule technique connue qui donne de bonnes chances de survie à la victime, et l’utilisation d’un défibrillateur augmente ces chances.
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Le scénario idéal d’une réanimation à l’aide d’un défibrillateur automatique est :
1) Le sauveteur est présent lorsque la personne s’effondre et reconnaît une situation d’arrêt cardio-circulatoire : la personne ne répond pas, ne respire pas et ne réagit pas aux insufflations ;
2) Si aucun témoin n’est disponible, il appelle les secours (15 depuis un téléphone fixe, 112 depuis un portable) immédiatement en spécifiant qu’il est en présence d’une personne en arrêt respiratoire ;
3) Si un témoin est disponible, le sauveteur le charge d’appeler les secours et, si possible, d’apporter un défibrillateur ;
4) Le sauveteur pratique la réanimation cardio-pulmonaire;
5) Si le témoin rapporte un défibrillateur, le secouriste arrête immédiatement la réanimation et le met en place ;
6) Une équipe de secouristes arrive et prend le relais, installant un défibrillateur s’il n’y en avait pas déjà un. Dans les deux cas, il est souhaitable que le défibrillateur soit placé dans les 5 minutes suivant l’arrêt cardiaque ;
7) Une équipe médicale ou paramédicale est présente dans les 20 minutes, selon la localisation, pour poursuivre la réanimation.
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Dans le cas des enfants, l’arrêt cardiaque n’est qu’exceptionnellement dû à une fibrillation ventriculaire. Dans la plupart des cas, l’arrêt est consécutif à un manque de dioxygène (hypoxie ou anoxie : noyade, étouffement, intoxication, apnée spontanée) : en effet, le tissu cardiaque est jeune et sain, il n’y a pas de risque d’infarctus. Donc la défibrillation est inutile et la pose de l’appareil retarde inutilement les manœuvres de réanimation qui elles ont une très grande efficacité : le fait d’apporter du dioxygène aux cellules va pouvoir faire repartir le cœur dans la plupart des cas si ceci est fait suffisamment tôt.
Il existe toutefois de rares cas où le cœur sera en fibrillation ventriculaire, notamment en cas de malformation cardiaque ou si l’arrêt cardiaque est dû à un choc électrique. La procédure d’intervention sur un enfant entre un et huit ans est la suivante :
si un témoin est disponible, faire alerter les secours et demander un défibrillateur ;
effectuer 5 insufflations (bouche à bouche ou bouche à nez) ;
si la respiration n’a pas repris, commencer la réanimation cardio-pulmonaire. Si aucun témoin n’est disponible, le sauveteur arrête la réanimation au bout de cinq cycles de 30 compressions et deux insufflations pour aller alerter les secours, il revient ensuite pour réanimer la victime ;
continuer la réanimation jusqu’à l’arrivée des secours ou d’une personne apportant un défibrillateur. Dès qu’un défibrillateur est disponible, le poser.
Il faut utiliser des électrodes spécifiques pour enfant, et les poser conformément aux indications du constructeur. À défaut, on utilisera des électrodes « adulte » en faisant attention à ce qu’elles ne se chevauchent pas. Si, en raison de la taille du thorax et des électrodes, on ne peut pas les poser toutes les deux sur la face avant du thorax, alors on en posera une sur la face avant du thorax et une dans le milieu du dos, entre les deux omoplates ; dans ce cas, le sauveteur peut être amené à réaliser les compressions en appuyant directement sur l’électrode antérieure.
Créé par torderes le 27 jan 2009 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Communauté de Communes des Aspres, Environnement, Equipe municipale et commissions, Histoire, Infos pratiques
La tempête qui s’est abattue sur notre département le samedi 24 janvier n’a, bien entendu, pas épargné Tordères qui en sort abîmée, contusionnée, traumatisée mais indemne. Tous les habitants sont sains et saufs, et c’est pour le moins l’essentiel. Les dégâts, quoique importants, ne sont que matériels : cheminées et antennes paraboliques arrachées, bouts de toitures envolés, abris de bétail détruits (épargnant toutefois le bétail), arbres déracinés ou menaçants, poteaux brisés, câbles téléphoniques traînant au sol, etc., ont été notre lot comme dans tout le reste du grand sud. Dès le samedi soir, alors que la tempête commençait à se calmer, l’employé municipal, Mohamed Mellouk, la première adjointe, Dominique Maurice, et moi-même avons fait un point sur la situation et contacté les plus isolés pour prendre des nouvelles. Mais c’est le lendemain que le grand nettoyage a pu commencer, avec l’aide de tout le village, enfants et adolescents en tête. Tordères, pour l’occasion, s’est transformé en une petite ruche active : les arbres à terre, notamment ceux qui bloquaient des chemins et des rues, ont été débités, d’autres, menaçants, ont été abattus, l’amas de fer et de gravats de la scène de la Plaça Major, a été soigneusement démonté, etc.
Merci à tous ceux, habitants de Tordères et d’ailleurs (certains venus même de Perpignan à notre rescousse!), qui n’ont pas hésité à mettre la main à la pâte d’avoir été aussi présents et attentionnés. Quelle belle chaîne de solidarité! Merci également aux employés de la SAUR qui étaient sur le front dès trois heures du matin pour maintenir tant bien que mal l’eau potable dans les Aspres, ainsi qu’à l’ami Alphonse Puig et à toute la cellule de crise de la communauté de communes des Aspres, merci aux employés du service des routes du Conseil Général, aux agents ERDF qui se sont démenés pour que nous ayons l’électricité plus rapidement (et si elle a été réinstallée aussi vite, c’est bien grâce à la présence de notre petite école qui en a accéléré le rétablissement), et plus que tout, mille mercis aux pompiers bénévoles de la caserne de Trouillas et de Thuir qui nous ont aidés sans relâche.
Aujourd’hui, nos pensées s’envolent vers ceux qui n’ont pas eu notre chance, notamment la commune d’Oms où une blessée grave est à déplorer et où les toits de la mairie, de l’école et de l’église ont été très endommagés. Rappelons qu’à cette heure, les habitants d’Oms, Calmeilles et Caixas sont encore sans eau ni électricité, tout comme ceux de Taillet, Prunet-et-Belpuig, Saint Marsal, La Bastide et bien d’autres encore. L’électricité revient doucement sur le département mais la puissance disponible pour alimenter tous les abonnés est insuffisante, c’est pour cette raison que la commune de Tordères a décidé de couper l’éclairage public afin de modérer la consommation dans un esprit de civisme et de solidarité.
Maya
Créé par torderes le 24 jan 2009 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Environnement, Infos pratiques
Météo-France a élevé le niveau de vigilance ROUGE pour vent violent sur l’ensemble du département des Pyrénées-Orientales ce samedi 24 janvier de 8h00 à 22h00.
Le risque avalanche est de 4/5.
Le vent sera violent (sens ouest nord-ouest) avec des rafales de 170 km/h.
Mesures préventives mises en oeuvre :
-10h30 : activation d’une cellule de crise en préfecture
- 8h00 : fermeture de l’autoroute A9 aux poids-lourds dans le sens France Espagne
- 10h30 : suspension du trafic aérien / fermeture de l’aéroport
- 11h30 : suspension du trafic SNCF
- 12h00 : toutes les manifestations culturelles et sportives de plein air sont interdites à compter de 12h00
- 12h30 : les directeurs des stations de ski ont décidé de fermer leur domaine skiable
- 13h00 : tous les transports de voyageurs sont suspendus sur l’ensemble du territoire départemental à compter de 13h00
Pendant cette période, il est demandé de respecter les consignes de prudence suivantes :
- limitez vos déplacements, limitez votre vitesse sur route et autoroute, en particulier si vous conduisez un véhicule sensible aux effets du vent,
- évitez de vous promener en forêt et sur le littoral
- en ville, soyez vigilants face aux chutes possibles d’objets divers,
- n’intervenez pas sur les toitures et ne touchez en aucun cas des fils tombés au sol,
- rangez ou fixez les objets sensibles aux effets du vent.
Créé par torderes le 21 sept 2008 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Environnement, Equipe municipale et commissions, Infos pratiques
Le mercredi 24 septembre, la potence d’eau sera exceptionnellement fermée tout au long de la journée pour cause de transformation. En effet, elle va être protégée avec une boîte blindée dont les agriculteurs et les éleveurs auront la clé. L’équipe municipale n’a pas pris cette décision de gaieté de coeur mais nous avons dû nous y résoudre pour plusieurs raisons : tout d’abord parce que la commune paye désormais l’eau de la potence (depuis le 1er janvier 2008) et parce qu’elle se trouve confrontée, comme la plupart des communes des Aspres, à quelques abus (vols nocturnes, lavages de voiture, etc.) alors qu’elle est réservée à un usage strictement agricole.
Tous les éleveurs et agriculteurs de la commune (ou possédant des terres sur la commune) sont invités à venir s’inscrire et à retirer leur clé en mairie. Nous nous excusons par avance de ce désagrément et vous remercions de votre compréhension.
Créé par torderes le 05 sept 2008 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Communauté de Communes des Aspres, Environnement, Equipe municipale et commissions, Infos pratiques
La réflexion sur la mise en place dans les Aspres d’un parc éolien industriel s’accélère car le dossier de ZDE doit être déposé en Préfecture d’ici la fin de l’année.
Répondant à l’obligation préfectorale d’information de la population et à la demande insistante d’une poignée de maires s’opposant au projet, un calendrier de réunions publiques a fini par être fixé hier soir en Communauté de Communes (attention, il s’agit de réunions de simple information et non pas de concertation, hélas!).
Elles auront (bien évidemment!) lieu à une heure peu pratique, 18h30, à Thuir le mardi 23 septembre, à Trouillas le mardi 07 octobre et à Tresserre le mardi 14 octobre, et à une heure raisonnable, 20h30, à Llupia, le jeudi 18 septembre, et à Saint-Jean-Lasseille, le mardi 30 septembre. Elles sont ouvertes à tous les habitants de la Communauté de Communes des Aspres. Seul Fourques a opté pour une réunion publique réservée à la population fourcatine (alors que les éoliennes jouxteront les territoires de Terrats et Montauriol et que les populations des communes adjacentes seront sans doute plus concernées par leurs nuisances que celle de Fourques… mais bon…).
Soyons nombreux à participer et à faire entendre nos voix! Soyons également nombreux à faire circuler l’argumentaire anti-éolien disponible en mairie.
Maya
Créé par torderes le 12 juil 2008 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Environnement, Infos pratiques
La loi du 20 juin 2008 relative aux chiens dangereux subordonne la détention de tels animaux à la délivrance, par le maire, d’un permis de détention, après présentation, par le propriétaire, d’une attestation d’aptitude sanctionnant une formation portant sur l’éducation et le comportement canins et d’un certificat attestant d’une évaluation comportementale de l’animal.
A défaut de permis, le maire ou le préfet doit mettre en demeure le propriétaire de procéder à la régularisation de la situation et, sinon, peut faire procéder à l’euthanasie de l’animal.
La loi impose également la déclaration en mairie de toute morsure d’une personne, quelle que soit la race du chien, par son propriétaire ou par tout professionnel en ayant connaissance. L’animal est alors soumis à une évaluation comportementale qui doit être communiquée au maire et ce dernier peut imposer au propriétaire d’obtenir l’attestation d’aptitude précitée.
La loi renforce enfin les différentes sanctions pénales applicables.
L’application de toutes ces dispositions s’échelonnent entre fin 2008 et le 1er janvier 2010.
Ref : Loi n°2008-582 du 20/06/2008
CLASSIFICATION
De tous temps, certains chiens ont été utilisés comme arme et à cet usage a été réprimé.
L’augmentation du nombre et de l’usage de chiens potentiellement agressifs, notamment de chiens dits de combat employés comme faire-valoir de leurs maître ou à des fins délinquantes, a conduit le législateur à classifier les chiens dangereux et à mettre en place une réglementation graduée en fonction du danger qu’ils représentent.
Le but poursuivi est de réduire leur prolifération et de responsabiliser leurs propriétaires.
Les chiens dangereux sont classés en deux catégories :
La première catégorie regroupe les chiens d’attaque dont le maître ne peut retracer les origines par un document. Elle comporte :
- Les Pitbulls
- Les Boerbulls
- Les chiens d’apparence Tos-Inu
La seconde catégorie regroupe les chiens de garde ou de défense qui sont inscrits au Livre des Origines Français (LOF), par exemple le STAFFORDSHIRE BULL TERRIER. Leur maître dispose de documents délivrés par le Société Centrale Canine (Certificat de naissance ou pedigree) attestant de l’origine du chien. Les ROTTWEILER et chiens d’apparence ROTTWEILER appartiennent à cette catégorie même sans inscription au LOF.
1 – LES CHIENS DE PREMIERE CATEGORIE
D’une population estimée à 40 000 en France, ces chiens ont proliféré de façon considérable. Nombre d’entre eux sont élevés clandestinement. Ils sont eux-mêmes les premières victimes de l’engouement dont ils font l’objet par les mauvais traitements qui leur sont infligés lors de leur élevage et de leur entraînement à l’agressivité.
Ils sont caractérisés par une puissance particulière de leur mâchoire et donc de leur mordant, par leur insensibilité à la douleur et par un comportement aisément agressif facile à développer.
Ne peuvent détenir ces chiens :
- les personnes de moins de 18 ans
- les majeurs en tutelle
- les personnes condamnées pour crime ou violence
- les personnes auxquelles le maire a retiré la propriété ou la garde d’un chien parce qu’il présentait un danger pour les personnes ou les animaux domestiques
Ne pas respecter une seule de ces dispositions constitue un délit passible de 3750 euros (25 000 F) d’amende et de 3 mois de prison
REGLEMENTATION
Interdictions :
L’acquisition, la cession (gratuite ou onéreuse), l’importation, l’introduction sur le territoire métropolitain, dans les départements d’Outre-Mer et Saint-Pierre-et-Miquelon.
Sanctions : 6 mois d’emprisonnement et 15 000 euros d’amende.
L’accès aux transports en commun, aux lieux publics, aux locaux ouverts au public, le stationnement dans les parties communes des immeubles collectifs.
Sanctions : 150 euros d’amende.
Obligations :
- La stérilisation
Chiens mâles et femelles, opération par voie chirurgicale uniquement et de manière irréversible. Donne lieu à la délivrance d’un certificat par le vétérinaire, qui est remis au propriétaire ou au détenteur de l’animal.
Sanctions : 6 mois d’emprisonnement et 15 000 euros d’amende.
- La déclaration en mairie
Sanction : Ne pas avoir déclarer son chien en mairie : 750 euros d’amende
La mairie est celle du lieu de résidence du propriétaire du chien ou le cas échéant, du lieu de résidence du chien.
Pièces à joindre au formulaire de déclaration :
· Certificat de stérilisation
· Vaccination antirabique (contre la rage) datant de moins d’un an, et rappels
Sanction : Ne pas avoir fait vacciner son chien contre la rage : 450 euros d’amende
· Attestation spéciale d’assurance responsabilité civile (de moins d’un an).
Sanction : Ne pas être couvert par une assurance spéciale responsabilité civile : 450 euros
La mairie délivre un récépissé, daté et signé par le déclarant, qui devra être présenté à toute demande de la police ou de la gendarmerie.
Sanction : Ne pas présenter à toute demande des forces de police le récépissé de la déclaration en mairie : 450 euros
La déclaration comme le récépissé mentionnent :
· Le nom, prénom, date de naissance et domicile du propriétaire de l’animal
· L’identification du chien (tatouage)
· Le nom, l’âge, le sexe et le type du chien (appartenance à la 1ère ou 2ème catégorie.)
2 – LES CHIENS DE DEUXIEME CATEGORIE (Chiens de garde et de défense)
Contrairement aux chiens de 1ère catégorie, leur reconnaissance se fonde sur les standards des races. Ils appartiennent à des races reconnus par le Ministère de l’Agriculture et de la Pêche. Leur élevage correspond à des programmes de sélection gérés par la Société Centrale Canine. Leur maître dispose de documents (certificat de naissance ou pedigree) attestant de leur origine.
Néanmoins ces types de chiens, du fait de leur morphologie et de leur comportement, peuvent tout comme les pit-bulls, être utilisés comme instruments d’intimidation.
Les propriétaires de chiens de 2ème catégorie peuvent en faire commerce et n’ont pas l’obligation de les stériliser. Ils doivent cependant déclarer le chien à la mairie, de le promener muselé et en laisse dans les lieux ouverts au public.
Ne peuvent détenir ces chiens :
- les personnes de moins de 18 ans
- les majeurs en tutelle
- les personnes condamnées pour crime ou violence
- les personnes auxquelles le maire a retiré la propriété ou la garde d’un chien parce qu’il présentait un danger pour les personnes ou les animaux domestiques
Ne pas respecter une seule de ces dispositions constitue un délit passible de 25 000 F (3750 euros) d’amende et de 3 mois de prison
REGLEMENTATION
Interdiction :
Le stationnement dans les parties communes des immeubles collectifs.
Sanction : 150 euros d’amende
Obligations :
- la déclaration en mairie
Les mêmes pièces sont à joindre au formulaire de déclaration que pour les chiens de 1ère catégorie à l’exception du certificat de stérilisation.
Sanction :
- Ne pas avoir déclarer son chien en mairie : 750 euros d’amende
- Ne pas être couvert par une assurance spéciale responsabilité civile : 450 euros
- Ne pas avoir fait vacciner son chien contre la rage : 450 euros d’amende
- Ne pas présenter à toute demande des forces de police le récépissé de la déclaration en mairie : 450 euros
Il faut y ajouter les papiers du Livre des Origines Français (LOF) qui prouvent l’appartenance du chien à une race répertoriée
Sanction : ne pas présenter les papiers du LOF implique le classement du chien en 1ère catégorie.
3 – LES POSSIBILITES D’ACTION DU MAIRE
- S’il estime qu’un chien représente un danger pour les personnes et les autres animaux domestiques, le maire peut demander à son propriétaire de prendre des mesures nécessaires afin d’éviter tout accident.
- Si le maître de l’animal néglige de donner suite à ces injonctions, le maire peut, par arrêté, ordonner la saisie du chien par la force publique et son placement dans un lieu de dépôt.
- Les frais de garde sont à la charge du propriétaire du chien. Ces frais comprennent les dépensent de capture, de transport, de séjour et de garde.
Le propriétaire du chien dispose alors de huit jours pour présenter toutes les garanties demandées.
Passé ce délai, la maire a le pouvoir :
- soit d’ordonner l’euthanasie de l’animal,
- soit de le céder à une fondation ou association protectrice des animaux.
Créé par torderes le 05 juin 2008 | Dans : A retenir, Environnement, Equipe municipale et commissions, Infos pratiques
La commission agro-environnement s’est réunie pour la première fois le 21 mai dernier, pour aborder les différents thèmes relatifs à la préservation de l’environnement sur le territoire de notre commune : l’eau, le feu et le débroussaillage, la THT, l’éolien…
La rareté et la fragilité de la ressource eau sur Tordères en font un des principaux enjeux pour les années à venir : comment économiser et utiliser à bon escient ce précieux élément ?
La commission souhaite rappeler à tous quelques conseils de saison en ce début de période estivale :
- L’installation de cuves de récupération d’eau de pluie de toiture fonctionne très bien (nous sommes plusieurs à l’avoir mis en place) et fournit une eau d’arrosage gratuite, et meilleure pour les plantes que l’eau du réseau
- Le remplissage des piscines n’est pas autorisé en été, seule la remise à niveau est possible, à des heures précises (voir dates et horaires en mairie).
- Vidange des piscines :
. La vidange des piscines dans le réseau de tout-à-l’égout sature et perturbe durablement la station d’épuration de la commune.
. La vidange directe dans la nature des piscines traitées au chlore tue les chênes-lièges, qui ne tolèrent pas ce produit ; l’eau chlorée doit d’abord décanter dans un bassin exposé au soleil, qui dégrade le chlore ; cette eau peut ensuite être utilisée pour l’arrosage.
- Alternatives au chlore : il existe d’autres solutions moins polluantes que le chlore pour traiter l’eau des piscines :
. piscine traditionnelle traitée au brome (produit non irritant, adapté aux eaux chaudes sous fort ensoleillement, utilisé par exemple dans les spas). lien : www.piscine-pratique.fr/brome.htm
. piscine traditionnelle traitée par électrolyseur aux sels (sans produits chimiques). lien : www.electrolyseur.com
. piscine naturelle : il s’agit d’un système déjà courant en Allemagne ou en Suisse, fonctionnant sans produit désinfectant ; l’eau est traitée écologiquement par exposition solaire et phyto-épuration, par passage continu dans un filtre à sable puis dans un bassin annexe paysagé (surface environ 30% de la surface du bassin de baignade) planté de végétaux filtrants (roseaux, papyrus, nénuphars …). Liens : www.gazele.org/Piscines%20Vivantes.htm ou www.bassindebaignade.com
Chacun peut aussi nous faire part de son expérience dans le domaine de l’économie ou de la gestion de l’eau à titre individuel, afin d’en faire profiter le plus grand nombre par le biais de la commission.
Véro et Bruno
Créé par torderes le 31 mai 2008 | Dans : Environnement, Infos pratiques
Nous sommes tous conscients que nous vivons dans une région où la pénurie d’eau se fait de plus en plus sentir. Voilà ce que, modestement, j’ai fait pour économiser le maximum d’eau. Outre le souci écologique, je l’ai fait aussi et surtout pour mon porte-monnaie.
Le plus gros investissement ayant été les gouttières, j’ai également acheté une cuve de 2000 litres avec pompe et matériel (500 €). J’ai raccordé les descentes à la cuve avec un tuyau d’évacuation, un regard et un filtre à la sortie du regard (il s’agit d’un bout de moustiquaire).
J’ai aussi acheté deux réservoirs muraux de 300 litres chacun, environ 60 € par réservoir. Je viens de disposer de deux réservoirs de 300 litres (pour 50 €) que j’ai placés le long du potager.
Tous ces achats bénéficient aujourd’hui de l’avoir fiscal.
J’avais récupéré quatre bidons de 200 litres, ce qui fait que lors des dernières pluies, j’ai pu récupérer environ 6500 litres en ayant arrosé entre les deux semaines d’averses. Au fur et à mesure, je vide ma grande cuve pour alimenter mes réservoirs extérieurs et ainsi profiter de la moindre goutte de pluie.
A vous de jouer!
Daniel Maurice