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Aide financière à l’achat d’un vélo

Créé par le 18 mai 2023 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Environnement, Infos pratiques, Santé

La prime à la conversion 2023 a été augmentée pour inciter les citoyens français à se diriger vers la transition énergétique. Si vous achetez un vélo classique ou électrique vous pouvez, si vous répondez aux différents critères d’éligibilité, disposer d’une aide financière :

  • Les critères d’éligibilité ont été rehaussés, à partir du 1er janvier 2023 dans le but de couvrir 50 % des ménages les plus modestes (revenu de référence pondéré par le nombre de parts fiscales inférieur à 14 089 €, contre 13 489 € en 2022).
  • Pour les citoyens résidant en France et présentant des ressources inférieures à 14 089 euros, ou encore en situation de handicap, vous pouvez prétendre à cette aide.

Toutes les aides en fonction du vélo acheté sont disponibles en cliquant sur ce lien. Pour bénéficier de cette aide, il est nécessaire de déposer sa demande sur le site https://www.primealaconversion.gouv.fr/dboneco/accueil/ dans un délai de six mois suivant la date de facturation du vélo.

L’arrêté préfectoral de passage en « crise sécheresse » entre en vigueur ce mercredi 10 mai

Créé par le 10 mai 2023 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Environnement, Infos pratiques, Santé

Communiqué de presse

PRÉSERVATION DE LA RESSOURCE EN EAU

Arrêté de passage en « crise » sécheresse.

Le 27 avril s’est tenue une réunion du comité ressource en eau des Pyrénées-Orientales réunissant l’ensemble des partenaires impliqués dans la gestion de la sécheresse (collectivités, usagers, experts, associations et services de l’État). Ce comité a permis de confirmer, sur des bases objectives et partagées, une situation de sécheresse historique dont l’intensité et la durée n’ont pas d’équivalent depuis le début des relevés météorologiques(1959) et, probablement, bien au-delà.

Depuis ce comité, en dépit des pluies relevées sur certains secteurs et de celles qui pourraient intervenir dans les prochaines heures, le déficit de pluviométrie reste très exceptionnel (entre -60 et 65 % sur les 12 derniers mois) et les niveaux constatés dans les cours d’eaux, dans les barrages et dans les nappes souterraines restent particulièrement problématiques.

En conséquence, comme il l’avait annoncé à l’issue du comité ressource en eau, le préfet des Pyrénées-Orientales a pris ce jour un arrêté passant en « crise sécheresse », à compter de mercredi 10 mai et jusqu’à mardi 13 juin, les bassins versants et nappes de l’Agly et de la Têt ainsi que les nappes des Aspres et de la bordure côtière. Ces zones connaissent en effet une situation d’insuffisance marquée et durable de la ressource en eau ne permettant pas de faire face jusqu’à la fin de l’été à l’ensemble des usages, qu’il convient d’anticiper par une réduction des prélèvements d’eau destinée à sécuriser, jusqu’à la fin de l’été, les usages prioritaires de l’eau (en particulier eau potable et sécurité incendie).

Le préfet a tenu à rechercher des modalités de mise en œuvre qui tiennent compte des réalités concrètes des différents usagers et à être à leur écoute. La concertation mise en place a permis d’adapter, dans une logique d’intelligence collective, un certain nombre de dispositions pour, au final, « atteindre un maximum d’économie d’eau avec un minimum d’impact économique, social et environnemental ».

Le préfet a enfin été attentif au  juste partage de l’effort entre tous les usages : agriculture, autres activités économiques, vie quotidienne, débits dans les rivières. Dans cette période délicate, qui rappelle le caractère vital de la ressource en eau et l’importance de la préserver, il est indispensable de ne pas opposer les usages et de faire participer chacun à cet effort collectif.

ANNEXE

Ci-dessous le détail des mesures prises sur l’ensemble du département:

Arrosage (hors irrigation agricole) :

Sont interdits :

- L’arrosage des pelouses, des rond-points, des espaces verts, des jardins d’agrément, des massifs fleuris et jardinières, qu’ils soient publics ou privés, qu’ils soient gérés par des collectivités territoriales, des entreprises, des associations ou des particuliers.

- L’arrosage des plants d’arbres et d’arbustes. Dans les communes mettant en œuvre un plan d’action fondé sur la charte d’engagement élaborée conjointement entre l’État et l’Association départementale des maires, la commune peut procéder à l’arrosage des plantations d’arbres et des arbustes plantés en pleine terre depuis moins de 2 ans,entre 20h et 2h, dans la limite de 20 % des volumes habituels, et sous réserve de la mise en place d’un paillage végétal.

- L’arrosage des potagers. Dans les communes mettant en œuvre un plan d’action fondé sur la charte d’engagement élaborée conjointement entre l’État et l’Association départementale des maires, le maire peut, par arrêté, autoriser l’arrosage des potagers à usage vivrier par les particuliers. Cette autorisation spéciale peut être accordée deux jours par semaine, entre 20h et 2h. La ressource utilisée ne peut pas provenir d’un canal d’irrigation.

- L’arrosage des espaces sportifs de toute nature (terrains, stades…), à l’exception d’un terrain par installation sportive, dont l’arrosage est autorisé de 20h à 2h à condition que l’eau soit intégralement issue d’un processus de réutilisation. En complément, le service police de l’eau peut autoriser un arrosage réduit de manière significative et exclusivement de 20h à 2h pour les terrains d’entraînement ou de compétition à enjeu national.

- L’arrosage des terrains de golf, à l’exception des greens et départs dont l’arrosage est autorisé de 20h à 2h à condition que l’eau soit intégralement issue d’un processus de réutilisation.

Lavages, nettoyages

Sont interdits :

- Le nettoyage des terrasses, des façades, toitures et voiries ne faisant pas l’objet de travaux. Le nettoyage des surfaces faisant l’objet de travaux reste autorisé, en prenant toutes les dispositions nécessaires pour réduire significativement la consommation d’eau. Le nettoyage des voiries et des terrasses reste possible en cas d’impératif sanitaire, en prenant toutes les dispositions nécessaires pour réduire significativement la consommation d’eau, et à l’exclusion des balayeuses laveuses automatiques. Le nettoyage à grande eau et basse pression est interdit dans tous les cas ;

- Le lavage des véhicules par les particuliers en dehors des stations de lavages professionnelles équipées d’un système de recyclage de l’eau (minimum 70% d’eau recyclée) ;

- Le lavage de tous les véhicules nautiques (bateaux, jet-ski…), à moteur ou non, sauf impératif sanitaires, et la mise à disposition sur les pontons des ports d’une alimentation en eau potable en libre accès. Les autorités portuaires définissent en lien avec les professionnels les conditions de fourniture d’eau pour les seuls usages autorisés (eau potable).

Remplissage des piscines, bassins et plans d’eau

Sont interdits :

- Le remplissage et l’appoint en eau de l’ensemble des piscines et bassins à usage privé (maison individuelle, gîte, copropriété, meublé de tourisme). Dans le cas de travaux de construction d’un bassin engagés avant la date de publication du présent arrêté, et dans le seul cas où peut être établi auprès de la police de l’eau un risque d’atteinte à l’intégrité du bassin en cas d’absence de mise en eau, le premier remplissage du bassin est autorisé.

- En cohérence avec l’interdiction de remplissage prévue à l’alinéa précédent, la vente, la cession, la location ou la pose de piscines et bassins pouvant être directement installés par les particuliers est suspendue. Toutefois, la détention et le stockage demeurent autorisées aux entreprises, dans le cadre de leur activité professionnelle, en vue de leur écoulement commercial, une fois la suspension levée.

- L’utilisation des jacuzzis et spas, dès lors qu’ils ne sont pas raccordés à un système de récupération totale et de réusage des eaux ;

- Le prélèvement d’eau en vue du remplissage ou du maintien du niveau des plans d’eau de loisirs à usage privé et public.

Sont réglementés :

- Le remplissage des piscines à usage collectif (piscine municipale, hôtel, camping, résidences de tourisme, parc de loisir). Ces remplissages se limitent strictement aux quantités imposées et prennent en compte les bonnes pratiques « sécheresse » édictées par l’ARS. Les pédiluves sont exemptés.

- La vidange des piscines dans le milieu naturel est soumise à la validation de l’ARS ; le rejet doit impérativement faire l’objet d’une neutralisation préalable du chlore, du pHet tout autres produits présent dans le bassin. Les vidanges de piscines dans le système d’assainissement collectif sont interdites sans autorisation administrative préalable de la structure compétente en matière d’assainissement.

Dispositions particulières pour les cours d’eau

Sont interdits :

- Les prélèvements pour un usage domestique, eff ectués directement dans les cours d’eau, à l’exception de ceux effectués pour l’abreuvement des animaux ;

- Les travaux dans le lit de cours d’eau destinés à améliorer les prises d’eau ou à constituer un barrage ou une réserve d’eau. Toutefois, les travaux de réfection d’aménagements de prise d’eau d’irrigation de type « merlons en graviers »,endommagés en cours de saison d’irrigation par un « coup d’eau », pourront être autorisés après validation par le service en charge de la police de l’eau ;

- L’éclusage ou la manœuvre des vannes d’ouvrages hydrauliques, tels que moulins, étangs, micro-centrales, biefs, mares et retenues au fil de l’eau, dans la mesure où celles-ci aggraveraient le niveau de prélèvement sur les cours d’eau. Des dérogations à cette interdiction pourront être délivrées sur demande dûment motivée et si elles sont rendues nécessaires pour le non-dépassement de la cote légale de la retenue, la protection contre les inondations des terrains riverains amont ou la restitution à l’aval du débit entrant à l’amont ;

- La vidange de plans d’eau de toute nature dans les cours d’eau

Autres usages

Sont interdits :

- Le fonctionnement des douches de plage ou d’autres dispositifs de nettoyage situés sur la plage ;

- Le fonctionnement des fontaines publiques et privées, y compris en circuit fermé ;

- L’utilisation des potences agricoles pour des usages non agricoles.

- Toute implantation de nouveau forage non soumis à autorisation sollicitant les ressources aux niveaux de restriction d’alerte renforcée et crise est interdite pendant la période de validité du présent arrêté, à l’exception des prélèvements destinés à l’alimentation en eau potable des populations.

Sont réglementés :

- Les poteaux incendie ne peuvent être ouverts que par les services de secours. Les tests de ces poteaux sont à reporter dans la mesure du possible mais restent autorisés en cas de nécessité après information du service en charge de la police de l’eau.

- Les purges de réseau ou le lavage des réservoirs d’alimentation en eau potable sont limités au strict nécessaire.

- Toutes les interventions indispensables sur les stations d’épuration sont soumises à l’autorisation préalable du service en charge de la police de l’eau.

- Pour la vente de plantes et de fleurs en pot ou à planter : l’affichage de façon lisible des restrictions d’usage est obligatoire à l’entrée du magasin ainsi que sur les supports numériques.

Usages agricoles :

Les mesures correspondant au niveau d’alerte renforcée dans les zones concernées, restent en vigueur. Pour les zones en niveau de crise, les prélèvements agricoles sont interdits. Toutefois, conformément au principe de proportionnalité mentionné à l’article R. 211-66 du code de l’environnement, restent possibles :

- l’abreuvement des animaux, sans restriction ;
- l’arrosage des cultures maraîchères en plein-champs en réduisant de 80 % les prélèvements en système d’irrigation gravitaire, de 50 % en système d’irrigation localisée, ou de 40 % pourles cultures sous-abri ;
- l’arrosage des cultures hors-sol sans en réduisant les prélèvements de 30 % ;
- l’arrosage des arbres, arbustes et vignes plantés de moins de 3 ans est autorisé en réduisant les prélèvements de 50 % ;
- l’arrosage des arbres, arbustes et vignes en réduisant les prélèvements de 80 % pour les systèmes d’irrigation gravitaire et de 50% en système d’irrigation localisée (goutte à goutte,micro aspersion).

Point sur le déficit d’eau départemental à l’attention des Tordérencs

Créé par le 13 avr 2023 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Communauté de Communes des Aspres, Environnement, Infos pratiques, Santé

  Bonjour à toutes et tous,

  Les communes de l’intercommunalité voisine que sont Bouleternère, Corbère, Corbère-les-Cabanes et Saint-Michel-de-Llotes, ont temporairement épuisé leurs réserves d’eau potable et plus de 3 000 habitants seront donc alimentés par bouteilles d’eau à partir de demain (deux semi-remorques de packs d’eau ont été commandés par les municipalités pour distribution aux foyers de leurs communes). Une dizaine d’autres communes du département sont en difficulté et pourraient se retrouver dans la même situation. C’est la première fois que les Pyrénées-Orientales sont confrontées à une crise semblable aussi précocement dans l’année.
 
  Le déficit hydrique est tel que le département aurait déjà dû basculer en niveau « crise » mais les services préfectoraux tentent d’éviter ce changement de niveau qui imposerait un arrêt de tous les usages de l’eau, excepté celui de la distribution d’eau potable. Ce serait une décision douloureuse car elle toucherait durement le monde agricole, industriel et touristique, et mettrait à mal l’économie d’un département où le taux de pauvreté est déjà l’un des plus élevés de France (21%).
 
  Une charte d’engagement que le Préfet et l’Association des Maires de France proposent d’adopter aux conseils municipaux des 226 communes du département devrait rapidement parvenir en mairie. Par ailleurs, les municipalités ont jusqu’au 21 avril pour envoyer un plan d’économie d’eau municipal au Préfet qui pourrait alors peut-être accorder quelques dérogations locales notamment pour ce qui concerne un arrosage très encadré des potagers.
  Les élus sont en pleine rédaction de ce plan mais il ne sera pas simple pour notre municipalité de faire plus d’économie d’eau qu’elle n’en fait déjà car, depuis plusieurs décennies, conscients de l’amenuisement de la ressource en eau, les élus et le personnel communal ont été vertueux en la matière (pour information, en 2022, la municipalité a consommé 150m3 – hors école – soit environ 1% de l’eau facturée aux usagers de notre commune). Nous allons donc argumenter dans ce sens car il n’y a pas lieu que les communes les plus méritantes soient sanctionnées lors même que celles qui ont dépensé le plus d’eau auront beaucoup plus de marge de manœuvre pour prouver qu’elles peuvent faire des économies conséquentes.
 
   Pour rappel, notre municipalité possède les points d’eau suivants : deux fontaines publiques, des toilettes publiques équipées d’un lavabo, un évier, une douche, et des toilettes pour le personnel municipal, un point d’eau dans la buvette et un autre au cimetière, une potence agricole, quatre points d’eau et deux toilettes à l’école (dont la consommation est prise en charge par le syndicat ASPRESIVOS et qui, en 2022, représentait environ 50 m3).

  Depuis 2008, la municipalité ne plante plus d’espèces gourmandes en eau mais exclusivement des plantes méditerranéennes (lavande, romarin, sauge, thym, etc.) qui ne font plus l’objet d’aucun arrosage depuis des années. La voiture municipale n’a jamais été lavée que parcimonieusement et la voirie n’est jamais lavée à grande eau.

  La station de remplissage à usage agricole a été entièrement rénovée en 2017 et a été équipée de clés. Elle fait l’objet d’un règlement très restrictif qui a permis d’en réduire drastiquement l’utilisation (elle est exclusivement réservée aux viticulteurs au moment des traitements et représente une consommation de moins de 0,5m3 par an).

  Le point d’eau de la cour de l’école et la fontaine de la Plaça Major ont été récemment équipés de robinets à bouton pressoir, ce qui va permettre de limiter la consommation et d’éviter les malencontreux « oublis » de fermeture de robinet qui pouvaient parfois se produire.

  Notre municipalité a récemment participé à une demande de « fonds vert », par le biais du SIP des Aspres (syndicat dédié à la lutte contre l’incendie), pour que soit financée l’installation de deux nouvelles citernes de défense contre l’incendie afin d’éviter de mettre à mal notre réservoir d’eau potable en cas de  feu (pour rappel, ce réservoir contient 100 m3 d’eau dont 90 sont dédiés à la défense incendie mais pour éteindre un « petit » feu, il faut prévoir environ 120 m3 d’eau en 2 heures, ce qui viderait complètement le réservoir d’eau potable et couperait l’alimentation des habitants).

  Des panneaux et des autocollants invitant les usagers à limiter leur consommation d’eau ont été installés devant chaque robinet municipal.

  L’arrêté de restriction d’eau renforcée a été distribué dans toutes les boîtes aux lettres des habitants, des entreprises, des exploitations agricoles et des associations de la commune. Il a également été affiché en format A3 et diffusé sur le blog municipal à plusieurs reprises.

  Notre municipalité essaye d’être la plus réactive possible pour ce qui concerne les fuites sur le réseau d’eau potable collectif. Dès qu’elle en est informée, elle signale le problème simultanément en Communauté de Communes des Aspres (en charge du réseau de distribution) et à la société fermière SAUR afin que des équipes soient rapidement diligentées sur place pour résoudre la fuite.

  Par ailleurs, une longue et vieille tradition politique de solidarité a permis que les communes de l’intercommunalité des Aspres soient toutes interconnectées entre elles par un habile « maillage » du réseau d’eau potable entre les différents secteurs du territoire. Concrètement, cela signifie qu’en matière de réseau d’eau potable, aucune des communes de la Communauté de Communes des Aspres n’est isolée. Si tel ou tel secteur des Aspres venait à manquer d’eau, il est prévu que le voisin le plus proche vienne à son secours et l’alimente aussitôt (notre réseau d’eau potable intercommunal est en quelque sorte conçu comme une belle toile d’araignée reliant les communes entre elles, ce qui est fort coûteux mais évite bien des désagréments).

  Depuis des décennies, les écoliers et leur professeur sont sensibilisés à la question de la sécheresse et des nécessaires économies d’eau à mettre en œuvre.

  En 2010, la première « classe d’eau » du département a vu le jour à Tordères, sous l’égide de Danielle Mitterrand et d’Adrienne Cazeilles, toutes deux grandes défenseuses de l’eau, qui avaient alors rencontré les écoliers de Tordères et les élus des Aspres et du Vallespir pour attirer leur attention sur l’importance de protéger ce précieux bien commun qu’est l’eau. Les écoliers avaient ainsi pu participer à des ateliers initiés par l’IUT de Perpignan consistant notamment à inventorier les puits de la commune et apprendre à y poser des piézomètres.

  Nous avons conservé cette « tradition » de sensibilisation à la protection de l’eau et, depuis près d’une décennie, les écoliers de Tordères bénéficient d’ateliers de diverses associations qui interviennent grâce au Syndicat Mixte du Bassin Versant du Réart pour aborder le parcours de l’eau, sa rareté ainsi que les risques qu’elle représente lorsqu’elle s’abat sur des sols durcis et asséchés. Le Syndicat Mixte pour la protection et la gestion des Nappes de la Plaine du Roussillon est également intervenu à l’école pour expliquer l’origine et le cheminement de l’eau que nous consommons, de la nappe du Pliocène au robinet, et l’indispensable nécessité de la protéger.

  Le vendredi 12 mai 2023, à 18h, à la salle polyvalente de Tordères (mairie), ce même Syndicat Mixte pour la protection et la gestion des Nappes de la Plaine du Roussillon interviendra dans le cadre d’une réunion publique destinée à alimenter la réflexion des habitants et à les sensibiliser sur le sujet.

  Une réflexion municipale est en cours pour poursuivre les économies d’eau (avec l’éventuelle installation de récupérateurs d’eau en mairie et à l’école, la mise en place de « mousseurs » en bout de robinet pour limiter la consommation, etc.). Si vous avez des idées, n’hésitez pas à les transmettre en mairie.

  En attendant que revienne la pluie, chacun est invité à poursuivre ses efforts et à suivre les consignes de l’arrêté de restriction d’eau réduisant les usages dits « d’agrément » ainsi qu’une partie des usages économique (comme c’est le cas pour l’agriculture avec une baisse d’au moins 50% des volumes prélevés). Pour rappel, demeurent interdits l’arrosage des pelouses, jardins, espaces verts, y compris les potagers, le nettoyage des terrasses, façades et voitures, le remplissage et la mise à niveau des piscines des particuliers, etc.

  La police de l’eau de la Direction des Territoires et de la Mer (DDTM) et l’Office Français de la Biodiversité (OFB) procèdent régulièrement à des contrôles ciblés et, le cas échant, verbalisent les contrevenants avec des amendes de 5ème classe (dont quelques usagers des Aspres commencent à faire les frais).

  Bien à vous,

  Maya Lesné, maire de Tordères

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  La police de l’eau de la Direction des Territoires et de la Mer (DDTM) et l’Office Français de la Biodiversité (OFB) procèdent régulièrement à des contrôles ciblés et, le cas échant, verbalisent les contrevenants avec des amendes de 5ème classe (dont quelques usagers des Aspres commencent à faire les frais)

Les secouristes en montagne de la CRS Pyrénées 66 communiquent : savoir communiquer vos coordonnées GPS, un prérequis fondamental

Créé par le 12 avr 2023 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Environnement, Infos pratiques, Santé

Les secouristes en montagne de la CRS Pyrénées 66 communiquent :

Savoir communiquer vos coordonnées GPS, un prérequis fondamental pour toute pratique « outdoor », faisons le point !

Si vous pratiquez la montagne, même très occasionnellement, il pourra peut-être vous arriver un jour d’avoir besoin de faire appel aux secours pour vous-même ou pour autrui. Il sera alors fondamental lors de votre appel de pouvoir donner votre position exacte afin que les secours puissent vous retrouver le plus rapidement possible. Ceci sera d’autant plus important en cas de mauvais temps et de mauvaise visibilité. Il sera alors primordial de pouvoir nous communiquer vos coordonnées GPS. En effet, à partir de ces coordonnées que nous pourrons rentrer dans notre logiciel, nous pourrons alors vous géolocaliser, c’est-à-dire voir exactement sur notre carte affichée sur notre ordinateur la position où vous vous trouvez afin de venir à votre rencontre.

Malheureusement, nous avons constaté trop souvent ces derniers temps, des personnes en difficulté, perdues, ne sachant pas nous donner ces coordonnées. Nos recherches sont alors « hasardeuses » car manquant d’informations précises et l’état des victimes peut se dégrader rapidement en fonction des conditions météo et de la gravité des blessures. Parfois même, faute de batterie suffisante, nous perdons la communication avec le requérant, ceci rendant les opérations de recherche très complexes si la personne n’a pas réussi à nous communiquer les coordonnées.

Savoir trouver les coordonnées GPS de sa propre position en quelques secondes dans son téléphone portable afin de les communiquer dès la première minute de communication avec les secours nous semble donc tout aussi important que de prendre la météo, prendre à manger et à boire pour votre randonnée, prendre des vêtements chauds…

Nous vous conseillons donc de prendre quelques minutes pour étudier le mode de fonctionnement de votre téléphone portable car les coordonnées peuvent être vraiment trouvées en quelques secondes à condition de vous y être intéressé avant le jour où vous en aurez peut-être besoin dans la précipitation et le mauvais temps… Il est à noter que le GPS de votre téléphone fonctionnera même si vous n’avez pas de réseau avec votre opérateur. Il en est de même pour contacter le 112, il se peut que vous n’ayez pas de réseau avec votre opérateur pour passer un coup de fil à un ami mais grâce à une antenne d’un autre opérateur que vous arrivez à accrocher, vous pourrez alors contacter le 112 et dialoguer.

Sachez également que si le réseau est très faible et qu’il ne vous permet pas d’avoir une discussion audible avec le 112, vous pouvez envoyer un SMS au 114 pour passer l’alerte avec vos coordonnées GPS. En effet, les SMS arrivent parfois à être envoyés avec très peu de réseau.

Voici donc quelques pistes afin de pouvoir nous communiquer vos coordonnées GPS à partir de votre téléphone : (vous devez avoir au préalable activé votre «position» sur votre téléphone (symbole ressemblant à une goutte d’eau à l’envers avec un cercle à l’intérieur) et avoir accepté dans les paramètres le partage de cette position avec vos applications) :

1ère solution : De nombreux téléphones portables possèdent maintenant une boussole intégrée (application installée à l’usinage). En cliquant sur cette icône «boussole», vous devriez avoir vos coordonnées GPS inscrites automatiquement. Il s’agit de 2 nombres, le premier exprimant la latitude Nord et le deuxième exprimant la longitude Est. Il existe plusieurs formats d’écriture de ces coordonnées (Degrés Minutes Secondes D°M’S’’ ou Degrés Minutes Millièmes D°M.M’ ou Degrés décimal D°D.…). Si vous pouvez nous donner le format en plus des numéros, c’est l’idéal. Mais si vous n’avez que les chiffres seuls, nous arriverons quand même à vous retrouver en faisant quelques conversions.

Les coordonnées GPS du refuge des Camporells sont par exemple : en D°M’S’’ : Latitude N 42°37’19’’ Longitude E 2° 00’ 40’’; en D°M.M’ : Latitude N 42°37.32’ Longitude E 2°00.67’; en D°D: Latitude N 42.6220 Longitude E 2.0111.

2ème solution : Vous pouvez communiquer vos coordonnées GPS en ouvrant GOOGLE MAPS sur votre téléphone même si vous n’avez pas de réseau. En effet, il vous suffit d’ouvrir l’application et un point bleu s’affichera sur votre écran pour vous indiquer l’endroit où vous vous trouvez. Si vous n’avez pas de réseau, le fond de carte sera vierge et tout blanc puisque le fond de carte n’aura pas pu se télécharger. Mais peu importe, en faisant un seul clic sur ce point bleu, vos coordonnées GPS s’afficheront en dessous !

3ème solution : Vous téléchargez une application de cartographie telle que AlpineQuest ou Iphigénie. Il existe des versions gratuites ou des versions payantes avec les fonds de carte au 1:25000. Ce sont de vrais outils pour s’orienter, préparer une randonnée et donner ses coordonnées GPS.

Dernière solution si vous ne possédez pas de smartphone ou si vous n’avez pas de réseau, vous pouvez investir dans une balise GPS. Elle vous permettra de déclencher les secours en envoyant un message de détresse contenant votre position exacte via les satellites.

Pour finir, gardez bien à l’esprit que toutes ces nouvelles technologies sont formidables mais en cas de panne ou de batterie à plat, vous vous sentirez bien seul si vous n’avez pas de carte papier, de boussole et d’altimètre pour vous orienter « à l’ancienne ». De nombreux clubs de montagne affiliés au CAF (Club Alpin Français) ou à la FFME (Fédération Française de la Montagne et de l’Escalade) dispensent des formations d’orientation, n’hésitez pas à prendre contact avec eux.

S’orienter, c’est savoir où l’on est pour savoir où l’on va !

En manque de médecins, la clinique Saint-Pierre de Perpignan ferme ses urgences de nuit (de 23h à 8h)

Créé par le 10 avr 2023 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Infos pratiques, Santé

À partir du 11 avril 2023, les urgences de la clinique Saint-Pierre de Perpignan seront temporairement fermées de 23h à 8h aux patients qui s’y présenteront spontanément.

Seules les urgences vitales (cardiologie interventionnelle, réanimation, chirurgie cardiaque) et les personnes qui auront été redirigées par le SAMU (en composant le 15) seront acceptées par la clinique Saint-Pierre.

Le groupe Elsan justifie cette fermeture des urgences de «nuit profonde» par la pénurie de médecins urgentistes.

En revanche, les urgences de jour (de 8h à 23h) restent ouvertes à toutes et tous et ce, sans régulation préalable du SAMU.

Vous avez le pouvoir de sauver des vies : devenez donneur de plasma

Créé par le 01 avr 2023 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Infos pratiques, Santé

En avril c’est le mois du don de plasma à la Maison du Don de Perpignan
Vous avez entre 18 et 65 ans, pesez +55kg et êtes en forme ? Vous pouvez sauver des vies, notamment pour des patients atteints d’hémorragies, de brûlures graves, pour des interventions chirurgicales difficiles ou échanges plasmatiques…
Le don de plasma dure en moyenne 1h30 dont 45min de prélèvement, retrouvez plus d’info et prenez rendez-vous ici : https://dondesang.efs.sante.fr/comment-se-deroule-un-don…

Résumé de la réunion préfectorale sur la crise hydrique traversée par notre département

Créé par le 28 mar 2023 | Dans : A retenir, Environnement, Santé

  Le vendredi 25 mars, le Sous-Préfet de Céret a convié les 64 maires et adjoints des communes de l’arrondissement de Céret à une réunion consacrée à la situation de crise hydrique qui touche durement notre département depuis plusieurs mois et qui s’accentue de jour en jour.
  Le ton des intervenants était solennel, l’inquiétude et la tension des élus étaient palpables.
 
  En premier lieu, le Sous-Préfet a dressé l’état des lieux des nappes phréatiques du département.
  Depuis le début de l’année hydrologique 2022-2023 (de septembre 2022 à février 2023), il est tombé seulement 131 mm de précipitations, alors que la normale est de 348,5 mm à Perpignan (station Météo France). Dans le département, le déficit hydrique s’élève en moyenne à 70%. Il vient se cumuler au déficit observé durant la fin de l’année hydrologique précédente.
 
  Dans un contexte particulièrement sec depuis avril 2022, la situation des nappes est extrêmement dégradée : elles sont largement déficitaires sur l’ensemble de la plaine du Roussillon et plus encore dans les Aspres.
  Ces dernières semaines, de nombreux piézomètres ont franchi le niveau de gestion de crise, soit une vingtaine d’ouvrages. Il s’agit d’un contexte exceptionnel et inédit puisque c’est la première fois depuis l’instauration des niveaux de référence de gestion des nappes que la situation est aussi dégradée sur de si nombreux points.
  Etant donné le contexte actuel de dégradation de l’état de la ressource en eau souterraine, il est particulièrement important de mettre en place tous les moyens nécessaires permettant d’économiser l’eau et d’éviter les gaspillages.
  Face à cet épisode de sécheresse exceptionnelle, le Préfet des Pyrénées-Orientales a donc pris un arrêté de restriction des usages de l’eau au niveau « alerte renforcée ». Il s’agit du dernier niveau avant le niveau de « crise », ce dernier imposant un arrêt de tous les usages de l’eau, excepté l’eau potable.
  • L’arrêté est consultable en téléchargement ici.
  • La carte des communes concernées est téléchargeable en cliquant ici.
  • Le communiqué de presse de la préfecture est consultable en cliquant ici

  Après avoir fait le point sur la situation, le Sous-Préfet a évoqué les différentes attentes de l’Etat par rapport aux municipalités. Il souhaite :

- la réalisation dans chaque commune d’un plan d’économie d’eau que les communes devront adresser à la Préfecture avant le 15 avril,
– la mise en œuvre d’un plan de communication à effet immédiat en utilisant tous les canaux dont disposent les communes (réseaux sociaux, affichages, réunions publiques, boîtes aux lettres, flyers, offices de tourisme, intervention dans les écoles, etc.) pour sensibiliser largement les habitants à la pénurie d’eau,
– la désignation d’un référent « eau » par municipalité qui sera l’interlocuteur de la Préfecture (notamment s’il devait y avoir des coupures d’eau ou un ravitaillement des habitants par citerne),
– la mobilisation des RISC et autres bénévoles pour soutenir l’inventaire des citernes et points d’eau réalisé par les pompiers, et pour la mise en place, dès le 1er juin, des patrouilles dans les massifs car la sécheresse qui sévit accentue considérablement le risque incendie.

   Par ailleurs, la Préfecture et l’Association des Maires travaillent à l’élaboration d’une charte qui devra être adoptée par les conseils municipaux, engageant les municipalités à accomplir des gestes forts pour économiser l’eau, et pouvant peut-être permettre des « dérogations mesurées » dans les communes (comme par exemple, l’arrosage « encadré » des jardins potagers des particuliers, à ce jour interdit et passible d’une amende de 5ème classe).

   Pour prévenir les situations de rupture en eau potable, les communes devront intégrer le risque « pénurie d’eau » dans leur Plan Communal de Sauvegarde afin de répondre au mieux aux situations de crise qui pourraient se présenter (une « fiche-réflexe » est en cours d’élaboration en Préfecture).
   Naturellement, les habitants seront immédiatement informés si Tordères venait à être ciblée par d’éventuelles coupures d’eau potable.

 
  Les questions liées à l’arrêté préfectoral vont faire l’objet d’une « foire aux questions » destinée à recenser les réponses aux situations rencontrées et aux interrogations des habitants.

   Enfin, le Sous-Préfet a remercié les municipalités pour leur engagement dans cette démarche de sensibilisation et d’incitation à l’économie de la ressource en eau.

Sécheresse dans les Pyrénées-Orientales : lancement d’un plan d’urgence et de responsabilité pour anticiper les risques et réaliser au plus vite des économies d’eau

Créé par le 25 mar 2023 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Communauté de Communes des Aspres, Environnement, Infos pratiques, Santé

La Préfecture des Pyrénées-Orientales communique :

Rodrigue Furcy, préfet des Pyrénées-Orientales, a réuni les représentants des élus, du monde économique et agricole, des associations pour évoquer la situation de la ressource en eau et engager les actions qui s’imposent.

Cette réunion intervenait au lendemain d’un nouveau «comité ressources en eau» qui a confirmé les vives préoccupations concernant l’accès à l’eau en 2023 et le placement de l’ensemble du département en alerte renforcée.

Dans ce contexte, l’État, le conseil départemental, l’association des maires, les syndicats de gestion de l’eau et les chambres consulaires (commerce et industrie, métiers et artisanat, agriculture) ont décidé de s’engager ensemble sur un plan d’urgence et de responsabilité :

I-Gérer lurgence et se préparer pour faire face aux effets de la sécheresse

  1. Prévenir et anticiper des ruptures d’eau potable : lancement de plans de sécurisation (recherche d’alternatives, constitution de réserves de secours) pour 16 communes à risque et sensibilisation de tous les maires ;
  2. Préparer les entreprises, en particulier les plus consommatrices, aux conséquences des probables restrictions d’accès à l’eau: lancement de plans de continuité des activités pour anticiper les différents scénarios ;
  3. Anticiper et renforcer la prévention et la lutte contre les incendies (présentation détaillée le 28 mars) ;
  4. Activer dès à présent les comités « ressources en eau » et adapter le cadre de gestion (arrêté cadre).

II- Réduire, le plus vite possible, la consommation d’eau de manière significative

  1. Lancer un plan de réduction des fuites sur les réseaux d’eau potable permettant d’engager au plus vite des travaux sur 15 réseaux au rendement faible (moins de 70%) permettant d’engager avant l’été 2 à 3 millions de m³ d’économies d’eau ;
  2. Lancer, avec les canaux et les syndicats de bassin, un plan de réduction de la vulnérabilité des canaux  ;
  3. Engager très rapidement des réductions volontaires de consommation d’eau chez tous les usagers: collectivités, particuliers, acteurs économiques. Les maires et les chambres consulaires déploieront des plans (territoriaux ou sectoriels) d’économie d’eau ;
  4. Lancer une campagne de communication grand public jusqu’à l’été et sensibiliser l’ensemble des élèves des Pyrénées-Orientales à la situation et aux bons gestes au quotidien pour en faire des ambassadeurs dans leurs foyers.

III- Avancer sur des solutions de moyen terme

  1. Engager de façon coordonnée les démarches prospectives (schéma des eaux brutes, démarche « Eaurizon 2070 ») permettant d’anticiper l’évolution à moyen terme de la ressource en eau et des besoins du territoire et d’identifier les aménagements à déployer (ex : ressources alternatives, réutilisation, stockages éventuels…)
  2. Poursuivre la réalisation des plans de gestion de la ressource en eau (PGRE) pour réaliser les économies d’eau, et les compléter sur la base des résultats des études, dans une logique de planification des besoins et des actions à mettre en œuvre.

A lire pour rappel : Préservation de la ressource eau – mesures de restrictions sur l’usage de la ressource en eau

Les bons gestes à adopter pour se prémunir des chenilles processionnaires

Créé par le 23 mar 2023 | Dans : A retenir, Environnement, Infos pratiques, Santé

  Les chenilles processionnaires ne cessent de gagner du terrain en France, représentant un véritable risque en raison de leur forte capacité urticante. 

  Les chenilles processionnaires sont les larves d’un papillon de nuit, le Thaumetopoea pityocampa, elles appartiennent à la famille des lépidoptères et connaissent différents stades de développement. Si l’état de chenille dure entre 6 à 8 mois, le papillon de nuit ne vit que quelques heures. Les papillons apparaissent fin juillet à mi-septembre, ils pondent dans les arbres, essentiellement les pins avec une nette préférence pour les pins noirs d’Autriche, et donnent naissance aux chenilles. Les processionnaires du pin sont brunes avec des taches orangées et recouvertes de poils.

  Elles vivent en colonie et se déplacent en faisant un fil de soie. Elles se nourrissent la nuit des pousses tendres des aiguilles de pins. Quand les températures deviennent basses, en décembre, la colonie se sédentarise du côté le plus ensoleillé de l’arbre. Leurs allées et venues créent le cocon qui s’épaissit au fur et à mesure. Elles passent la journée bien au chaud dans ce nid et sortent la nuit en file indienne pour se nourrir.

  Fin février début mars, le cycle de la chenille se termine et un matin toute la colonie quitte le nid pour rejoindre la terre. C’est à ce moment-là qu’on voit les processions de chenilles, qui font parfois jusqu’à plusieurs mètres de long. Elles cherchent un endroit pour s’enfouir dans la terre, viendront ensuite les chrysalides qui donneront les papillons.

  Elles sont présentes sur tout le pourtour méditerranéen. En fonction de la température, on peut observer près d’un mois de décalage entre le littoral et la plaine.

  Chaque année, les chenilles processionnaires gagnent du terrain et remontent, notamment en raison du réchauffement climatique. On les retrouve maintenant jusqu’à 1500 mètres d’altitude en montagne, dans le massif central, en région parisienne, etc. Elles recherchent la chaleur et vont donc s’adapter aux matériaux présents en ville, on les voit aussi fréquemment le long des autoroutes. Les mues se produisent à des périodes différentes selon les régions et en fonction de l’humidité, la température et l’amplitude thermique.

Les chenilles sont recouvertes de poils qui abritent des petites poches libérant, en cas de stress, une toxine urticante et allergisante, particulièrement volatile. Celle-ci se retrouve également dans le nid et reste active assez longtemps. C’est au dernier stade de mue que la chenille est la plus chargée en cette toxine.

  Le contact avec cette substance urticante peut provoquer différentes réactions, de la simple démangeaison à la brûlure plus vive, mais aussi des éruptions cutanées, érythème, prurit et même réaction de type œdème de Quincke ou choc anaphylactique. La multiplication des contacts peut amplifier les réactions au fil du temps. Attention à ne pas se frotter les yeux. Chez l’homme, certaines professions sont plus exposées, notamment les jardiniers, élagueurs et toutes les personnes réalisant des travaux forestiers. On a également observé des cas de détresse respiratoire et de brûlures des yeux chez des joueurs de rugby en contact avec une pelouse infestée.

  Les animaux, notamment les chiens sont particulièrement exposés. S’ils mettent leur truffe sur une chenille, la toxine provoque la nécrose des muqueuses. Si l’animal l’avale cela peut s’avérer mortel. Il faut rincer le plus rapidement possible sa gueule à grande eau, idem pour ses « jouets ». Mieux vaut contacter rapidement le vétérinaire, il n’est pas rare qu’il doive couper un morceau de langue ou de babine.

Comment lutter contre les chenilles ?

Si vous avez un arbre infesté chez vous, le mieux est de l’équiper d’un écopiège. L’entreprise catalane La mésange verte a mis au point un système de lutte écologique qui permet de collecter les chenilles sans danger. Elle est leader sur le marché. Il s’agit d’une sorte de collier qui se met autour de l’arbre. Quand les chenilles décident de descendre, elles se retrouvent dans un sac qui contient de la terre et s’y enterrent. Il faut ensuite évacuer ce sac dans un sac-poubelle pour qu’il soit incinéré avec les ordures ménagères. Un piège peut être utilisé pendant 3 ou 4 ans en changeant de sac chaque année.

Que faire en présence d’une procession de chenilles ?

Si la procession de chenille est passée dans votre jardin ou sur la terrasse, il faut laver au jet d’eau pour évacuer les poils. Si vos vêtements ont été contaminés, il faut les enlever délicatement pour ne pas projeter la matière volatile et les laver à 60°. Il ne faut pas tondre la pelouse après le passage d’une colonie au risque de disperser la substance urticante plus largement. Veiller à ne pas installer d’étendoir à linge ou la niche du chien sous un arbre infesté.

Recherche de médecins généralistes pour le Centre de Santé de Fourques

Créé par le 08 mar 2023 | Dans : A retenir, Economie locale et associations, Infos pratiques, Santé

Pour lutter contre les déserts médicaux, le Groupement d’Intérêt Public (GIP) « Ma santé, Ma Région » (une structure partenariale associant la Région Occitanie, d’autres collectivités locales et les universités de médecine) a pour objet d’embaucher des médecins généralistes, de créer puis gérer les centres de santé permettant l’exercice salarié.

Pour exercer dans le Centre de Santé de Fourques, le GIP recherche des docteur(e)s en médecine, inscrits à l’ordre des médecins, s’intéressant à l’exercice coordonné des soins de premiers recours.

Début de contrat : dès que possible.

Contrat CDD ou CDI, 35h par semaine avec 5 semaines de congés payés ou équivalent + gardes au titre de la PDSA.

Missions principales : assurer les consultations programmées et non programmées au centre ou au domicile des patients, mettre en place un suivi médical personnalisé, assurer la continuité des soins en coordination avec l’équipe médicale, organiser des parcours de soins coordonnés, organiser des réunions de concertations pluriprofessionnelles, accueillir et encadrer des étudiant.es en médecine, et participer à la permanence des soins ambulatoires (PDSA).

Organisation et temps de travail : le temps de travail sera centré sur l’exercice médical, un secrétariat médical sera dédié au centre de santé. Les locaux sont intégralement équipés et entretenus. Un véhicule de service sera fourni pour les visites à domicile. Le travail d’équipe coordonné associera 3 à 8 médecins et autres professionnel.les de santé. L’équipe de coordination du GIP est dynamique et disponible. Il existe des possibilités de formations. L’exercice médical sera compatible avec la vie privée.

Les locaux sont neufs et pleinement adaptés, avec vue sur la montagne, pour accueillir l’équipe médicale et permettre l’exercice coordonné sur l’ensemble du bassin de vie avoisinant la commune.

Contacts :

Alicia MONTOYA
Assistante de direction du GIP Ma santé, Ma Région
Mail : alicia.montoya@masantemaregion.fr
Téléphone : 05 61 39 66 87

Camille TOUCHAIS
Chargée de développement de centres de santé de Ma Région
Mail : camille.touchais@masantemaregion.fr
Téléphone : 06 30 19 98 23

Tous les renseignements et la fiche d’inscription sont disponibles sur https://www.laregion.fr/Recrutement-de-medecins-generalistes-pour-le-Centre-de-Sante-de-Ma-Region-a-Fourques

 

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