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Les risques de l’alcool sur la santé

Créé par le 22 juil 2023 | Dans : Santé

Alcool Info Service communique :

L’alcool a des effets immédiats, essentiellement sur le cerveau, qui se manifestent quelques minutes après la consommation et qui peuvent durer plusieurs heures. Durant toute cette période, le fonctionnement du cerveau et le comportement sont perturbés, entraînant des risques spécifiques.

Les effets de l’ivresse

L’ivresse altère les facultés et le comportement du buveur. Très rapidement, il n’est plus en état de conduire. S’il continue à boire, son humeur devient instable et il est plus susceptible d’agressivité. Une ivresse importante favorise la prise de risques sans que le buveur n’en mesure réellement la portée. Enfin, une forte alcoolisation induit un état d’apathie et de somnolence, augmentant la vulnérabilité à l’environnement et diminuant les capacités à se défendre ou à réagir en cas de problème.

La « gueule de bois » et le trou noir

L’abus d’alcool peut aussi avoir des répercussions le lendemain. Le phénomène le plus connu est celui de la « gueule de bois » : maux de tête, fatigue et déshydratation en sont les principaux symptômes. Un autre phénomène bien connu est celui du « trou noir » : le buveur peut avoir oublié ce qui s’est passé la veille parce qu’il n’était plus en capacité de l’enregistrer et de le mémoriser.

Les risques de coma éthylique

Le coma éthylique est une évolution sévère de l’alcoolisation. Le buveur tombe dans un sommeil profond, ne répond que très difficilement aux stimuli. Sa température corporelle a diminué, il a la peau moite et n’a plus de tonus musculaire. Incapable de se réveiller et de déglutir, il court un risque de s’étouffer dans ses vomissements.

À un stade ultime d’anesthésie et de profonde inconscience, la personne en coma éthylique peut cesser de respirer et mourir. Un coma éthylique est une situation d’urgence qui nécessite l’intervention des secours.

Les dangers du « binge drinking »

Boire beaucoup d’alcool lorsqu’on fait la fête n’est pas nouveau. Par contre, Le « binge drinking » ou « biture expresse » ou encore « beuverie express » est un phénomène relativement récent. Il consiste à chercher à boire le plus possible d’alcool en un minimum de temps. Le but recherché est donc « l’ivresse pour l’ivresse ». En un court laps de temps, l’ivresse devient maximale et les pertes de contrôle de soi et de conscience ne sont pas rares.

Cet usage de l’alcool est particulièrement dangereux à court terme pour la santé des jeunes, qui se retrouvent de plus en plus souvent aux urgences. Mais il a aussi un impact à long terme sur le développement de leur cerveau et leurs capacités d’apprentissage.
Pour en savoir plus, consulter la vidéo de l’Inserm « Binge drinking : quand le cerveau trinque ».

Les dangers de l’alcool au volant

Même si la personne ne s’en rend pas compte, les effets de l’alcool commencent à apparaître dès le premier verre. L’alcool augmente le temps de réaction. Il diminue les réflexes, la vigilance et la résistance à la fatigue. Il perturbe également la vision, l’estimation des distances et la coordination des mouvements. De plus, son effet désinhibant amène à sous-évaluer le danger et ainsi à prendre des risques : « oubli » de boucler sa ceinture ou de porter un casque, vitesse excessive, etc.

Le risque d’être responsable d’un accident mortel est multiplié par 8 en cas de consommation d’alcool. Ce risque augmente très rapidement en fonction du taux d’alcool dans le sang : il est multiplié par 6 pour un taux compris entre 0,5 et 0,8 g/l, et par 40 pour un taux supérieur à 2 g/l. Pour en savoir plus sur ce que dit la loi au sujet de l’alcool au volant.

Alcool et violence

De par son action sur le fonctionnement du cerveau, l’alcool peut modifier les réactions face à une situation donnée : la personne va se focaliser sur l’irritation qu’elle ressent au moment présent et elle pensera moins aux conséquences futures de ses actes. Elle aura donc tendance à « perdre son sang-froid » plus rapidement, à réagir de façon plus extrême ou plus agressive, en comparaison de ce qu’elle aurait fait si elle n’avait pas consommé d’alcool.

C’est en partie la raison pour laquelle de nombreuses agressions (injures, coups, agressions sexuelles et homicides) sont commises sous l’effet de l’alcool.

De plus, lorsqu’une personne a bu, elle est moins en capacité de se défendre et devient donc plus vulnérable aux agressions.

L’impact de l’alcool sur la sexualité

Bien que l’alcool désinhibe et puisse aider à se sentir plus à l’aise, il peut également perturber l’érection chez l’homme et diminuer le plaisir chez la femme.

L’alcool affecte le libre-arbitre et la capacité à maîtriser la situation. Le risque est d’avoir une relation sexuelle non souhaitée ou d’oublier d’utiliser un préservatif, exposant à un risque de grossesse non désirée ou de contamination par le virus du sida ou toute autre infection sexuellement transmissible.

De la consommation ponctuelle à la consommation régulière

La gravité d’un abus d’alcool s’évalue aussi au regard de la fréquence à laquelle il arrive. Il n’a pas le même impact sur la santé et n’a pas le même sens s’il est très occasionnel ou s’il arrive plusieurs fois par mois. Dans ce dernier cas, le passage vers une consommation régulière et excessive est possible et le risque d’alcoolo-dépendance accru.

Santé Publique France alerte sur une hausse des cas de contamination aux entérovirus

Créé par le 17 juil 2023 | Dans : Santé

Santé Publique France prévoit un pic des contaminations d’infection à entérovirus ces prochaines semaines. Les nouveau-nés sont les plus à risque de développer des symptômes sévères (neurologiques, respiratoires, cardiaques ou digestifs) en cas d’infection à entérovirus.

Pour rappel, les entérovirus (EV) forment un groupe de virus qui sévit en France en juin et juillet, puis à l’automne. À l’origine de maladies infectieuses, le plus souvent bénignes, celles-ci peuvent être beaucoup plus graves chez les nouveau-nés, exposés au virus lors de l’accouchement ou par contact étroit avec une personne infectée.

Depuis 2020 et la mise en place des mesures barrières, les infections à entérovirus se maintenaient à des niveaux très bas. Elles sont reparties à la hausse en 2022 avec 25,7 % des infections à EV contre 12,8 % sur la période 2016-2021. En cause : un grand nombre d’enfants plus réceptifs aux infections à EV après la crise du Covid.

Si les chiffres pour 2023 restent inférieurs au niveau d’avant 2020, Santé Publique France pointe une recrudescence des infections entre le 26 juin et le 2 juillet. Le nombre de passages aux urgences et d’hospitalisations pour méningite virale observé dans le réseau OSCOUR apparaît en effet en augmentation depuis la semaine S23 et atteint depuis des niveaux comparables à ceux de 2018, ce qui pourrait indiquer un pic estival attendu dans les prochaines semaines. L’autorité sanitaire attire notamment l’attention sur les cas de méningites virales chez les tout-petits et appelle les professionnels de santé à la plus grande vigilance.

Fatal dans la majorité des cas, l’échovirus-11, un nouveau virus de la famille des entérovirus observé pour la première fois en France en juin 2022, inquiète tout particulièrement. Entre juillet 2022 et mars 2023, 9 nouveau-nés de moins de 7 jours (dont 4 paires de jumeaux) ont été infectés par cet E11, parmi lesquels sept sont décédés.

Depuis l’alerte française en mai 2023, d’autres cas ont été observés en Europe. Un nouveau cas a été déclaré en juillet en France, ce qui indique que le virus circule toujours.

Les bébés nés prématurés, un petit poids à la naissance et une infection avant les sept premiers jours de vie seraient des facteurs de risque de mortalité. De même que les caractéristiques de ce nouveau variant, toujours à l’étude.

Santé Publique France incite à renforcer les règles d’hygiène en famille et en collectivité afin de limiter la transmission de ces virus aux personnes fragiles, immunodéprimées et aux femmes enceintes. Les traitements sont uniquement symptomatiques et la prise d’antibiotiques est inutile en cas d’infection.

La consigne de l’été : avant d’aller aux Urgences, appeler le 15

Créé par le 12 juil 2023 | Dans : Santé

Tout au long de l’année, et particulièrement en période estivale, il est important de ne pas surcharger les urgences, qui peuvent ainsi rester disponibles pour accueillir les cas les plus graves. C’est pourquoi le ministère de la Santé et de la prévention rappelle qu’avant de se déplacer dans un service d’urgences, appeler le 15 « est le bon réflexe » lorsqu’on n’a pas trouvé de solution pour un problème de santé qui nécessite rapidement un avis médical.

Hormis dans les situations d’urgence vitale, il est conseillé, avant de se rendre aux urgences, de vérifier qu’il n’existe pas d’alternative :

  • en appelant son médecin traitant ;
  • en cherchant si une solution est disponible à proximité, par exemple en consultant la carte des soins non programmés ;
  • en appelant le 15 (ou en contactant le 114 pour les malentendants).

À noter : dans certaines situations, il est inutile d’aller aux urgences. C’est le cas pour :

  • un certificat médical sportif ;
  • un renouvellement d’ordonnance ;
  • une vaccination ;
  • une prolongation d’arrêt de travail ;
  • la réalisation de radios sans prescription ;
  • un test de grossesse sans signe d’une maladie.

Le Covid-19 devient une maladie à déclaration obligatoire

Créé par le 08 juil 2023 | Dans : A retenir, Infos pratiques, Santé

Alors que le Covid-19 continue de circuler à moindre mesure, il fait partie, depuis ce 1er juillet, des 37 maladies à déclaration obligatoire (MDO) selon un arrêté du 30 juin 2023 publié au Journal officiel. En 2021, 36 maladies étaient à déclaration obligatoire (MDO). Parmi elles, 34 sont des maladies infectieuses et 2 sont non-infectieuses, d’après les données de Santé publique France.

L’inscription ou le retrait d’une maladie sur la liste des MDO se fait sur décision du ministre de la Santé par décret après avis du Haut Conseil de la santé publique.

Concrètement, cette inscription du Covid à la liste des MDO signifie que comme pour d’autres maladies infectieuses, le médecin ou le biologiste qui a fait le diagnostic devra signaler les cas à son agence régionale de santé (ARS)Il devra également fournir toute information nécessaire à la mise en œuvre des mesures d’investigation et d’intervention, notamment l’identité et l’adresse du patient.

L’application « TousAntiCovid », qui permettait le suivi des cas contacts via le smartphone et était utilisée pour recenser les pass sanitaires, a été mise en pause.

Don de sang : 1 heure de votre temps c’est 3 vies sauvées !

Créé par le 01 juil 2023 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Infos pratiques, Santé

1 heure de votre temps c’est 3 vies sauvées !
L’été les patients ont toujours besoin de vous.Des collectes de sang sont organisées chaque jour. Pour trouver la plus proche et prendre rendez-vous : www.dondesang.efs.sante.fr ou sur l’App Don de sang ou au n°vert gratuit 0800 972 100
Pour donner son sang, il faut :
- Être en bonne santé, âgé(e) de 18 à 70 ans et peser au moins 50kg
- Ne pas venir à jeun et bien s’hydrater
- Se munir d’une pièce d’identité avec photo (OBLIGATOIRE)
Au nom des patients atteints d’un cancer, des accidentés de la route… MERCI !

Programmes gratuits pour proches aidants mixtes de personnes âgées en situation de perte d’autonomie

Créé par le 10 juin 2023 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Infos pratiques, Santé

Changer de regard sur le rôle de l’aidant, valoriser cette période en prenant soin de soi aussi pour mieux accompagner l’être cher, prévenir le risque d’épuisement, avoir des outils pour faciliter le quotidien. L’association « Equilibre 66″ proposera prochainement un programme avec des séances de communication positive,de naturopathie et de réflexologie, et des ateliers d’activités physiques diverses avec le soutien de la Conférence des Financeurs de la Prévention et de la Perte d’Autonomie.

Inscription par SMS ou message vocal à « Equilibre 66″, Julie Serra, au 06 19 98 33 68.

Participez à l’enquête vélo du territoire ! Concertation publique pour la mise en place d’un Schéma Directeur Cyclable

Créé par le 04 juin 2023 | Dans : Communauté de Communes des Aspres, Environnement, Santé

Dans le cadre de l’élaboration du Schéma Directeur Cyclable porté par le Pays Pyrénées Méditerranée et les Communautés de communes Albères Côte Vermeille Illibéris, des Aspres, du Haut Vallespir et du Vallespir, une démarche de concertation publique est mise en place.

L’objectif est de construire avec les habitant-es le diagnostic du territoire en termes de cyclabilité et d’intéropérabilité avec les autres modes de transport. Cette première phase sera un appui à la construction d’un maillage sécurisé et continu sur l’ensemble du territoire. L’étude, qui durera un an, donnera lieu à une programmation (infrastructures, équipements et services) sur les cinq prochaines années.

Une enquête en ligne ainsi qu’une carte collaborative accessible à tous et à toutes sont ainsi mises en place.

Voici le lien concernant la cartographie participative : https://immergis.fr/CartoParty-Immergis/PaysPyreneesMediterranee/index.html 

Et voici le lien direct de l’enquête : https://iwa9xsn5xc3.typeform.com/to/wZzjsFDY

Aide financière à l’achat d’un vélo

Créé par le 18 mai 2023 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Environnement, Infos pratiques, Santé

La prime à la conversion 2023 a été augmentée pour inciter les citoyens français à se diriger vers la transition énergétique. Si vous achetez un vélo classique ou électrique vous pouvez, si vous répondez aux différents critères d’éligibilité, disposer d’une aide financière :

  • Les critères d’éligibilité ont été rehaussés, à partir du 1er janvier 2023 dans le but de couvrir 50 % des ménages les plus modestes (revenu de référence pondéré par le nombre de parts fiscales inférieur à 14 089 €, contre 13 489 € en 2022).
  • Pour les citoyens résidant en France et présentant des ressources inférieures à 14 089 euros, ou encore en situation de handicap, vous pouvez prétendre à cette aide.

Toutes les aides en fonction du vélo acheté sont disponibles en cliquant sur ce lien. Pour bénéficier de cette aide, il est nécessaire de déposer sa demande sur le site https://www.primealaconversion.gouv.fr/dboneco/accueil/ dans un délai de six mois suivant la date de facturation du vélo.

L’arrêté préfectoral de passage en « crise sécheresse » entre en vigueur ce mercredi 10 mai

Créé par le 10 mai 2023 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Environnement, Infos pratiques, Santé

Communiqué de presse

PRÉSERVATION DE LA RESSOURCE EN EAU

Arrêté de passage en « crise » sécheresse.

Le 27 avril s’est tenue une réunion du comité ressource en eau des Pyrénées-Orientales réunissant l’ensemble des partenaires impliqués dans la gestion de la sécheresse (collectivités, usagers, experts, associations et services de l’État). Ce comité a permis de confirmer, sur des bases objectives et partagées, une situation de sécheresse historique dont l’intensité et la durée n’ont pas d’équivalent depuis le début des relevés météorologiques(1959) et, probablement, bien au-delà.

Depuis ce comité, en dépit des pluies relevées sur certains secteurs et de celles qui pourraient intervenir dans les prochaines heures, le déficit de pluviométrie reste très exceptionnel (entre -60 et 65 % sur les 12 derniers mois) et les niveaux constatés dans les cours d’eaux, dans les barrages et dans les nappes souterraines restent particulièrement problématiques.

En conséquence, comme il l’avait annoncé à l’issue du comité ressource en eau, le préfet des Pyrénées-Orientales a pris ce jour un arrêté passant en « crise sécheresse », à compter de mercredi 10 mai et jusqu’à mardi 13 juin, les bassins versants et nappes de l’Agly et de la Têt ainsi que les nappes des Aspres et de la bordure côtière. Ces zones connaissent en effet une situation d’insuffisance marquée et durable de la ressource en eau ne permettant pas de faire face jusqu’à la fin de l’été à l’ensemble des usages, qu’il convient d’anticiper par une réduction des prélèvements d’eau destinée à sécuriser, jusqu’à la fin de l’été, les usages prioritaires de l’eau (en particulier eau potable et sécurité incendie).

Le préfet a tenu à rechercher des modalités de mise en œuvre qui tiennent compte des réalités concrètes des différents usagers et à être à leur écoute. La concertation mise en place a permis d’adapter, dans une logique d’intelligence collective, un certain nombre de dispositions pour, au final, « atteindre un maximum d’économie d’eau avec un minimum d’impact économique, social et environnemental ».

Le préfet a enfin été attentif au  juste partage de l’effort entre tous les usages : agriculture, autres activités économiques, vie quotidienne, débits dans les rivières. Dans cette période délicate, qui rappelle le caractère vital de la ressource en eau et l’importance de la préserver, il est indispensable de ne pas opposer les usages et de faire participer chacun à cet effort collectif.

ANNEXE

Ci-dessous le détail des mesures prises sur l’ensemble du département:

Arrosage (hors irrigation agricole) :

Sont interdits :

- L’arrosage des pelouses, des rond-points, des espaces verts, des jardins d’agrément, des massifs fleuris et jardinières, qu’ils soient publics ou privés, qu’ils soient gérés par des collectivités territoriales, des entreprises, des associations ou des particuliers.

- L’arrosage des plants d’arbres et d’arbustes. Dans les communes mettant en œuvre un plan d’action fondé sur la charte d’engagement élaborée conjointement entre l’État et l’Association départementale des maires, la commune peut procéder à l’arrosage des plantations d’arbres et des arbustes plantés en pleine terre depuis moins de 2 ans,entre 20h et 2h, dans la limite de 20 % des volumes habituels, et sous réserve de la mise en place d’un paillage végétal.

- L’arrosage des potagers. Dans les communes mettant en œuvre un plan d’action fondé sur la charte d’engagement élaborée conjointement entre l’État et l’Association départementale des maires, le maire peut, par arrêté, autoriser l’arrosage des potagers à usage vivrier par les particuliers. Cette autorisation spéciale peut être accordée deux jours par semaine, entre 20h et 2h. La ressource utilisée ne peut pas provenir d’un canal d’irrigation.

- L’arrosage des espaces sportifs de toute nature (terrains, stades…), à l’exception d’un terrain par installation sportive, dont l’arrosage est autorisé de 20h à 2h à condition que l’eau soit intégralement issue d’un processus de réutilisation. En complément, le service police de l’eau peut autoriser un arrosage réduit de manière significative et exclusivement de 20h à 2h pour les terrains d’entraînement ou de compétition à enjeu national.

- L’arrosage des terrains de golf, à l’exception des greens et départs dont l’arrosage est autorisé de 20h à 2h à condition que l’eau soit intégralement issue d’un processus de réutilisation.

Lavages, nettoyages

Sont interdits :

- Le nettoyage des terrasses, des façades, toitures et voiries ne faisant pas l’objet de travaux. Le nettoyage des surfaces faisant l’objet de travaux reste autorisé, en prenant toutes les dispositions nécessaires pour réduire significativement la consommation d’eau. Le nettoyage des voiries et des terrasses reste possible en cas d’impératif sanitaire, en prenant toutes les dispositions nécessaires pour réduire significativement la consommation d’eau, et à l’exclusion des balayeuses laveuses automatiques. Le nettoyage à grande eau et basse pression est interdit dans tous les cas ;

- Le lavage des véhicules par les particuliers en dehors des stations de lavages professionnelles équipées d’un système de recyclage de l’eau (minimum 70% d’eau recyclée) ;

- Le lavage de tous les véhicules nautiques (bateaux, jet-ski…), à moteur ou non, sauf impératif sanitaires, et la mise à disposition sur les pontons des ports d’une alimentation en eau potable en libre accès. Les autorités portuaires définissent en lien avec les professionnels les conditions de fourniture d’eau pour les seuls usages autorisés (eau potable).

Remplissage des piscines, bassins et plans d’eau

Sont interdits :

- Le remplissage et l’appoint en eau de l’ensemble des piscines et bassins à usage privé (maison individuelle, gîte, copropriété, meublé de tourisme). Dans le cas de travaux de construction d’un bassin engagés avant la date de publication du présent arrêté, et dans le seul cas où peut être établi auprès de la police de l’eau un risque d’atteinte à l’intégrité du bassin en cas d’absence de mise en eau, le premier remplissage du bassin est autorisé.

- En cohérence avec l’interdiction de remplissage prévue à l’alinéa précédent, la vente, la cession, la location ou la pose de piscines et bassins pouvant être directement installés par les particuliers est suspendue. Toutefois, la détention et le stockage demeurent autorisées aux entreprises, dans le cadre de leur activité professionnelle, en vue de leur écoulement commercial, une fois la suspension levée.

- L’utilisation des jacuzzis et spas, dès lors qu’ils ne sont pas raccordés à un système de récupération totale et de réusage des eaux ;

- Le prélèvement d’eau en vue du remplissage ou du maintien du niveau des plans d’eau de loisirs à usage privé et public.

Sont réglementés :

- Le remplissage des piscines à usage collectif (piscine municipale, hôtel, camping, résidences de tourisme, parc de loisir). Ces remplissages se limitent strictement aux quantités imposées et prennent en compte les bonnes pratiques « sécheresse » édictées par l’ARS. Les pédiluves sont exemptés.

- La vidange des piscines dans le milieu naturel est soumise à la validation de l’ARS ; le rejet doit impérativement faire l’objet d’une neutralisation préalable du chlore, du pHet tout autres produits présent dans le bassin. Les vidanges de piscines dans le système d’assainissement collectif sont interdites sans autorisation administrative préalable de la structure compétente en matière d’assainissement.

Dispositions particulières pour les cours d’eau

Sont interdits :

- Les prélèvements pour un usage domestique, eff ectués directement dans les cours d’eau, à l’exception de ceux effectués pour l’abreuvement des animaux ;

- Les travaux dans le lit de cours d’eau destinés à améliorer les prises d’eau ou à constituer un barrage ou une réserve d’eau. Toutefois, les travaux de réfection d’aménagements de prise d’eau d’irrigation de type « merlons en graviers »,endommagés en cours de saison d’irrigation par un « coup d’eau », pourront être autorisés après validation par le service en charge de la police de l’eau ;

- L’éclusage ou la manœuvre des vannes d’ouvrages hydrauliques, tels que moulins, étangs, micro-centrales, biefs, mares et retenues au fil de l’eau, dans la mesure où celles-ci aggraveraient le niveau de prélèvement sur les cours d’eau. Des dérogations à cette interdiction pourront être délivrées sur demande dûment motivée et si elles sont rendues nécessaires pour le non-dépassement de la cote légale de la retenue, la protection contre les inondations des terrains riverains amont ou la restitution à l’aval du débit entrant à l’amont ;

- La vidange de plans d’eau de toute nature dans les cours d’eau

Autres usages

Sont interdits :

- Le fonctionnement des douches de plage ou d’autres dispositifs de nettoyage situés sur la plage ;

- Le fonctionnement des fontaines publiques et privées, y compris en circuit fermé ;

- L’utilisation des potences agricoles pour des usages non agricoles.

- Toute implantation de nouveau forage non soumis à autorisation sollicitant les ressources aux niveaux de restriction d’alerte renforcée et crise est interdite pendant la période de validité du présent arrêté, à l’exception des prélèvements destinés à l’alimentation en eau potable des populations.

Sont réglementés :

- Les poteaux incendie ne peuvent être ouverts que par les services de secours. Les tests de ces poteaux sont à reporter dans la mesure du possible mais restent autorisés en cas de nécessité après information du service en charge de la police de l’eau.

- Les purges de réseau ou le lavage des réservoirs d’alimentation en eau potable sont limités au strict nécessaire.

- Toutes les interventions indispensables sur les stations d’épuration sont soumises à l’autorisation préalable du service en charge de la police de l’eau.

- Pour la vente de plantes et de fleurs en pot ou à planter : l’affichage de façon lisible des restrictions d’usage est obligatoire à l’entrée du magasin ainsi que sur les supports numériques.

Usages agricoles :

Les mesures correspondant au niveau d’alerte renforcée dans les zones concernées, restent en vigueur. Pour les zones en niveau de crise, les prélèvements agricoles sont interdits. Toutefois, conformément au principe de proportionnalité mentionné à l’article R. 211-66 du code de l’environnement, restent possibles :

- l’abreuvement des animaux, sans restriction ;
- l’arrosage des cultures maraîchères en plein-champs en réduisant de 80 % les prélèvements en système d’irrigation gravitaire, de 50 % en système d’irrigation localisée, ou de 40 % pourles cultures sous-abri ;
- l’arrosage des cultures hors-sol sans en réduisant les prélèvements de 30 % ;
- l’arrosage des arbres, arbustes et vignes plantés de moins de 3 ans est autorisé en réduisant les prélèvements de 50 % ;
- l’arrosage des arbres, arbustes et vignes en réduisant les prélèvements de 80 % pour les systèmes d’irrigation gravitaire et de 50% en système d’irrigation localisée (goutte à goutte,micro aspersion).

Point sur le déficit d’eau départemental à l’attention des Tordérencs

Créé par le 13 avr 2023 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Communauté de Communes des Aspres, Environnement, Infos pratiques, Santé

  Bonjour à toutes et tous,

  Les communes de l’intercommunalité voisine que sont Bouleternère, Corbère, Corbère-les-Cabanes et Saint-Michel-de-Llotes, ont temporairement épuisé leurs réserves d’eau potable et plus de 3 000 habitants seront donc alimentés par bouteilles d’eau à partir de demain (deux semi-remorques de packs d’eau ont été commandés par les municipalités pour distribution aux foyers de leurs communes). Une dizaine d’autres communes du département sont en difficulté et pourraient se retrouver dans la même situation. C’est la première fois que les Pyrénées-Orientales sont confrontées à une crise semblable aussi précocement dans l’année.
 
  Le déficit hydrique est tel que le département aurait déjà dû basculer en niveau « crise » mais les services préfectoraux tentent d’éviter ce changement de niveau qui imposerait un arrêt de tous les usages de l’eau, excepté celui de la distribution d’eau potable. Ce serait une décision douloureuse car elle toucherait durement le monde agricole, industriel et touristique, et mettrait à mal l’économie d’un département où le taux de pauvreté est déjà l’un des plus élevés de France (21%).
 
  Une charte d’engagement que le Préfet et l’Association des Maires de France proposent d’adopter aux conseils municipaux des 226 communes du département devrait rapidement parvenir en mairie. Par ailleurs, les municipalités ont jusqu’au 21 avril pour envoyer un plan d’économie d’eau municipal au Préfet qui pourrait alors peut-être accorder quelques dérogations locales notamment pour ce qui concerne un arrosage très encadré des potagers.
  Les élus sont en pleine rédaction de ce plan mais il ne sera pas simple pour notre municipalité de faire plus d’économie d’eau qu’elle n’en fait déjà car, depuis plusieurs décennies, conscients de l’amenuisement de la ressource en eau, les élus et le personnel communal ont été vertueux en la matière (pour information, en 2022, la municipalité a consommé 150m3 – hors école – soit environ 1% de l’eau facturée aux usagers de notre commune). Nous allons donc argumenter dans ce sens car il n’y a pas lieu que les communes les plus méritantes soient sanctionnées lors même que celles qui ont dépensé le plus d’eau auront beaucoup plus de marge de manœuvre pour prouver qu’elles peuvent faire des économies conséquentes.
 
   Pour rappel, notre municipalité possède les points d’eau suivants : deux fontaines publiques, des toilettes publiques équipées d’un lavabo, un évier, une douche, et des toilettes pour le personnel municipal, un point d’eau dans la buvette et un autre au cimetière, une potence agricole, quatre points d’eau et deux toilettes à l’école (dont la consommation est prise en charge par le syndicat ASPRESIVOS et qui, en 2022, représentait environ 50 m3).

  Depuis 2008, la municipalité ne plante plus d’espèces gourmandes en eau mais exclusivement des plantes méditerranéennes (lavande, romarin, sauge, thym, etc.) qui ne font plus l’objet d’aucun arrosage depuis des années. La voiture municipale n’a jamais été lavée que parcimonieusement et la voirie n’est jamais lavée à grande eau.

  La station de remplissage à usage agricole a été entièrement rénovée en 2017 et a été équipée de clés. Elle fait l’objet d’un règlement très restrictif qui a permis d’en réduire drastiquement l’utilisation (elle est exclusivement réservée aux viticulteurs au moment des traitements et représente une consommation de moins de 0,5m3 par an).

  Le point d’eau de la cour de l’école et la fontaine de la Plaça Major ont été récemment équipés de robinets à bouton pressoir, ce qui va permettre de limiter la consommation et d’éviter les malencontreux « oublis » de fermeture de robinet qui pouvaient parfois se produire.

  Notre municipalité a récemment participé à une demande de « fonds vert », par le biais du SIP des Aspres (syndicat dédié à la lutte contre l’incendie), pour que soit financée l’installation de deux nouvelles citernes de défense contre l’incendie afin d’éviter de mettre à mal notre réservoir d’eau potable en cas de  feu (pour rappel, ce réservoir contient 100 m3 d’eau dont 90 sont dédiés à la défense incendie mais pour éteindre un « petit » feu, il faut prévoir environ 120 m3 d’eau en 2 heures, ce qui viderait complètement le réservoir d’eau potable et couperait l’alimentation des habitants).

  Des panneaux et des autocollants invitant les usagers à limiter leur consommation d’eau ont été installés devant chaque robinet municipal.

  L’arrêté de restriction d’eau renforcée a été distribué dans toutes les boîtes aux lettres des habitants, des entreprises, des exploitations agricoles et des associations de la commune. Il a également été affiché en format A3 et diffusé sur le blog municipal à plusieurs reprises.

  Notre municipalité essaye d’être la plus réactive possible pour ce qui concerne les fuites sur le réseau d’eau potable collectif. Dès qu’elle en est informée, elle signale le problème simultanément en Communauté de Communes des Aspres (en charge du réseau de distribution) et à la société fermière SAUR afin que des équipes soient rapidement diligentées sur place pour résoudre la fuite.

  Par ailleurs, une longue et vieille tradition politique de solidarité a permis que les communes de l’intercommunalité des Aspres soient toutes interconnectées entre elles par un habile « maillage » du réseau d’eau potable entre les différents secteurs du territoire. Concrètement, cela signifie qu’en matière de réseau d’eau potable, aucune des communes de la Communauté de Communes des Aspres n’est isolée. Si tel ou tel secteur des Aspres venait à manquer d’eau, il est prévu que le voisin le plus proche vienne à son secours et l’alimente aussitôt (notre réseau d’eau potable intercommunal est en quelque sorte conçu comme une belle toile d’araignée reliant les communes entre elles, ce qui est fort coûteux mais évite bien des désagréments).

  Depuis des décennies, les écoliers et leur professeur sont sensibilisés à la question de la sécheresse et des nécessaires économies d’eau à mettre en œuvre.

  En 2010, la première « classe d’eau » du département a vu le jour à Tordères, sous l’égide de Danielle Mitterrand et d’Adrienne Cazeilles, toutes deux grandes défenseuses de l’eau, qui avaient alors rencontré les écoliers de Tordères et les élus des Aspres et du Vallespir pour attirer leur attention sur l’importance de protéger ce précieux bien commun qu’est l’eau. Les écoliers avaient ainsi pu participer à des ateliers initiés par l’IUT de Perpignan consistant notamment à inventorier les puits de la commune et apprendre à y poser des piézomètres.

  Nous avons conservé cette « tradition » de sensibilisation à la protection de l’eau et, depuis près d’une décennie, les écoliers de Tordères bénéficient d’ateliers de diverses associations qui interviennent grâce au Syndicat Mixte du Bassin Versant du Réart pour aborder le parcours de l’eau, sa rareté ainsi que les risques qu’elle représente lorsqu’elle s’abat sur des sols durcis et asséchés. Le Syndicat Mixte pour la protection et la gestion des Nappes de la Plaine du Roussillon est également intervenu à l’école pour expliquer l’origine et le cheminement de l’eau que nous consommons, de la nappe du Pliocène au robinet, et l’indispensable nécessité de la protéger.

  Le vendredi 12 mai 2023, à 18h, à la salle polyvalente de Tordères (mairie), ce même Syndicat Mixte pour la protection et la gestion des Nappes de la Plaine du Roussillon interviendra dans le cadre d’une réunion publique destinée à alimenter la réflexion des habitants et à les sensibiliser sur le sujet.

  Une réflexion municipale est en cours pour poursuivre les économies d’eau (avec l’éventuelle installation de récupérateurs d’eau en mairie et à l’école, la mise en place de « mousseurs » en bout de robinet pour limiter la consommation, etc.). Si vous avez des idées, n’hésitez pas à les transmettre en mairie.

  En attendant que revienne la pluie, chacun est invité à poursuivre ses efforts et à suivre les consignes de l’arrêté de restriction d’eau réduisant les usages dits « d’agrément » ainsi qu’une partie des usages économique (comme c’est le cas pour l’agriculture avec une baisse d’au moins 50% des volumes prélevés). Pour rappel, demeurent interdits l’arrosage des pelouses, jardins, espaces verts, y compris les potagers, le nettoyage des terrasses, façades et voitures, le remplissage et la mise à niveau des piscines des particuliers, etc.

  La police de l’eau de la Direction des Territoires et de la Mer (DDTM) et l’Office Français de la Biodiversité (OFB) procèdent régulièrement à des contrôles ciblés et, le cas échant, verbalisent les contrevenants avec des amendes de 5ème classe (dont quelques usagers des Aspres commencent à faire les frais).

  Bien à vous,

  Maya Lesné, maire de Tordères

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  La police de l’eau de la Direction des Territoires et de la Mer (DDTM) et l’Office Français de la Biodiversité (OFB) procèdent régulièrement à des contrôles ciblés et, le cas échant, verbalisent les contrevenants avec des amendes de 5ème classe (dont quelques usagers des Aspres commencent à faire les frais)

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