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Les forages et les prélèvements en eaux souterraines dans les Pyrénées-Orientales

Créé par le 11 juin 2009 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Environnement, Infos pratiques, Santé

  L’eau fait partie du patrimoine commun mondial. Sa protection, sa mise en valeur et le développement de la ressource utilisable dans le respect des équilibres naturels sont d’intérêt général.

  Dans les Pyrénées-Orientales, on trouve des eaux souterraines peu profondes et abondantes mais vulnérables aux pollutions (nitrates, pesticides, eaux usées…) et surtout une nappe profonde patrimoniale, naturellement protégée, mais déjà localement dégradée et mise en péril par une exploitation intensive et de nombreux forages défectueux.

  Pour renforcer la connaissance et le contrôle des prélèvements au-delà de 30 mètres de profondeur, les communes de la Plaine du Roussillon (dont Tordères fait partie) sont classées en Zone de Répartition des Eaux (arrêté préfectoral n°3471/2003 du 3 novembre 2003).

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Je souhaite réaliser un ouvrage de prélèvement d’eau (forage, puits),

quelles sont les formalités réglementaires?

- Je dois déclarer tout ouvrage de plus de 10 mètres de profondeur à la DRIRE, préalablement à sa réalisation (art. 131 du code minier). Cette démarche doit être réalisée par le foreur.

  Tout pompage (prélèvement à usage domestique ou non) doit être équipé d’un compteur volumétrique (article L214-8 du code de l’environnement).

USAGE DOMESTIQUE :

  Pour un usage destiné exclusivement à la consommation familiale ou pour un prélèvement inférieur ou égal à 1000 m3 par an : je DECLARE l’ouvrage en mairie, au plus tard un mois avant le début des travaux et je transmets les informations complémentaires au plus tard un mois après l’achèvement des travaux. Les ouvrages existants au 31 décembre 2008 doivent être déclarés en mairie avant le 31 décembre 2009 (décret n°2008-652 du 2 juillet 2008 et arrêté du 17 décembre 2008).

USAGE ICPE :

Pour un usage dans le cadre d’une Installation Classée pour la Protection de l’Environnement (ICPE) : je contacte le service chargé du contrôle de l’installation.

AUTRES USAGES :

- La REALISATION de tout ouvrage souterrain (sondage, forage, puits) est soumise à DECLARATION au titre du code de l’environnement.

- Le PRELEVEMENT d’eau peut également faire l’objet d’une procédure de déclaration ou d’autorisation au titre du code de l’environnement, en fonction de l’emplacement et de la profondeur du forage, de la capacité de pompage installée ou du volume d’eau prélevé annuellement.

  En Zone de Répartition des Eaux, pour un ouvrage d’une profondeur supérieure ou égale à 30 mètres, si le débit est inférieur à 8m3 par heure, l’ouvrage est soumis à déclaration, tandis que si le débit est supérieur ou égal à 8 m3 par heure, il est soumis à autorisation.

  Hors Zone de Répartition des Eaux ou en Zone de Répartition des Eaux, pour un ouvrage d’une profondeur inférieur ou égale à 30 mètres, si le prélèvement est inférieur ou égal à 10 000 m3 par an, il n’y a pas de formalité à suivre; s’il est compris dans une fourchette de 10 000 à 200 000 m3 par an, il est soumis à déclaration; et enfin, si le prélèvement est égal ou supérieur à 200 000 m3 par an, il est soumis à autorisation.

DEPÔT DES DOSSIERS :

Les dossiers de déclaration (en 3 exemplaires) ou d’autorisation (en 7 exemplaires) sont à déposer, avant tout début de travaux, à la Préfecture (Bureau Cadre de Vie) avec un document d’incidence (impact du prélèvement sur le milieu et la ressource) précisant les moyens de surveillance et de protections prévus.

Il est conseillé de s’appuyer sur un bureau d’étude spécialisé.

Dans tous les cas, avant le début des travaux, je dois vérifier la compatibilité de mon projet avec les règles d’urbanisme et d’occupation des sols, et notamment vis-à-vis des captages d’eau potable existants : la réalisation d’un ouvrage peut être soumise à des prescriptions particulières.

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Des forages de qualités pour préserver les ressources

  Le transfert des pollutions se fait essentiellement par des forages défectueux.

Quelques prescriptions techniques :

- Implanter le forage loin de toutes sources potentielles de pollution (station d’épuration, stockage d’hydrocarbures, etc.)

- Ne pas mettre en relation les nappes superficielles et profonde.

- Cimenter l’espace annulaire (entre le terrain et le tubage) jusqu’au sommet de la zone captée.

- Protéger la tête de tubage (margelle bétonnée, mise hors d’eau d’inondation).

- Conserver le dossier de récolement (plan de situation, coupe géologique et technique).

Tout ouvrage abandonné doit être comblé par des techniques appropriées garantissant l’absence de transfert de polluants et de circulation d’eau entre les différentes nappes superposées.

Forer est un métier à confier à des professionnels qui connaissent et respectent la réglementation et les exigences environnementales, les règles de l’art, la charte de qualité des puits et forages d’eau.

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Protection sanitaire de l’eau potable

- L’utilisation de l’eau prélevée dans le milieu naturel pour la consommation humaine par une personne publique ou privée, à l’exclusion d’un usage personnel familial, est soumise à autorisation préfectorale après avis du CODERST (Conseil Départemental de l’Environnement et des Risques Sanitaires et Technologiques). Articles L1321.7 et R1321.6 du code de la santé publique.

- L’usage familial d’eau potable doit être déclaré au maire (arrêté du 17 décembre 2008, analyse de type P1 à joindre). Faites analyser régulièrement votre eau par un laboratoire.

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CONTACTS

Pour de plus amples informations :

  Pour tout sondage, forage, prélèvement (code de l’environnement) : Direction Départementale de l’Equipement et de l’Agriculture des Pyrénées-Orientales (DDEA), Service de l’Eau et des Risques, 19 avenue de Grande-Bretagne, 66000 Perpignan; tel : 04.68.51.95.00.

  Pour un usage eau potable (code de la santé) : Direction Dpartementale des Affaires Sanitaires et Sociales des Pyrénées-Orientales (DDASS), Service Santé-Environnement, 12 boulevard Mercader, BP 928, 66020 Perpignan cédex; tel : 04.68.81.78.16.

Lien vers le site internet pour les forages domestiques : www.foragesdomestiques.developpement-durable.gouv.fr/

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GESTION DE LA SECHERESSE

  En période de sécheresse, les mesures de restriction visent prioritairement les eaux souterraines et plus spécifiquement les eaux profondes de la plaine du Roussillon, dont l’utilisation doit être réservée à l’alimentation humaine ou aux usages nécessitant une eau de qualité alimentaire.

Récupération de cartouches vides d’encre informatique

Créé par le 27 mai 2009 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Economie locale et associations, Environnement, Infos pratiques, Santé

7′ MIL SERVICE communique :

Vous pouvez déposer vos cartouches d’encre informatique vides à la mairie.

Elles seront ensuite récupérées par l’association Enfance & nature – 7 Mil Service qui, dans le seul département des Pyrénées-Orientales, a collecté en 2008 un peu plus de 79 tonnes de cartouches usagées et a donc empêché que 35 tonnes environ aillent directement grossir le tas de déchets à la déchetterie du canton. Les cartouches, toutes catégories confondues, ont exactement le même numéro de nomenclature que les fonds de pots de peinture ou de vernis, et sont répertoriés, évidemment, dans les déchets chimiques nocifs. Il faudrait un container supplémentaire, dans les déchetteries, pour trier ce genre de  déchets.

  Une cartouche laserjet qui brûle le fait exactement de la même manière qu’un pneu, puisque la coque de cette cartouche est constituée du même produit de base, le pétrole, et les fumées qu’elle dégage sont aussi noirâtres et nocives que la fumée d’un pneu. Dans un incinérateur à ordures, cela n’améliore pas la qualité de la fumée.

  Nous devons transmettre à nos enfants une terre moins polluée, il n’en tient qu’à nous!

Pour plus d’informations : 04.68.38.53.31. / 06.63.29.00.86.

enfanceetnature-7milservice@orange.fr

Atelier pour stimuler la mémoire

Créé par le 17 mai 2009 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Bibliothèque, Fêtes et animations, Infos pratiques, Santé

Un atelier pour entretenir et faire travailler notre mémoire se déroulera le mardi 19 mai, à 14h30 à la salle polyvalente de Tordères.

Venez nombreux!

Le défibrillateur cardiaque est en place

Créé par le 09 avr 2009 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Equipe municipale et commissions, Infos pratiques, Santé

  Un défibrillateur cardiaque semi-automatique a été installé aujourd’hui à Tordères (sur le mur à l’arrière de la mairie) grâce à l’aide du Conseil Général des Pyrénées-Orientales qui en est l’initiateur et le financeur. Cette démarche innovante a pour objectif de faire reculer la mort subite. Les décès par accident cardio-vasculaire constituent l’une des principales causes de décès en France. Ce véritable fléau qui touche près de 60 000 personnes par an, n’épargne pas notre département puisque 300 à 350 habitants en sont victimes chaque année.

  La majorité des arrêts cardiaques sont liés à un trouble du rythme, la fibrillation ventriculaire, décelée et traitée par un dispositif médical, le défibrillateur conçu pour restaurer l’activité circulatoire. Une défibrillation précoce, en renforçant la chaîne de survie : alerte immédiate, gestes élémentaires de réanimation en attendant l’arrivée des unités de secours, peut significativement augmenter les chances de survie, aujourd’hui très faibles.

  Le décret n° 2007-705 du 04 mai 2007 habilite désormais «toute personne, même non médecin» «à utiliser un défibrillateur automatisé externe répondant aux caractéristiques définies à l’article R6311-14» du Code de la Santé publique.

  Pour l’heure onze personnes du village sont formées à la manipulation de cet appareil. Il s’agit de Valérie Alba, José Alba, Justin Cabrera, Gilbert Fantin, Maya Lesné, Edith Martenot, Marie-José Mathis, Dominique Maurice, Mohamed Mellouk, Bernadette Molina et Jacqueline Rafel. Une nouvelle séance de formation sera lancée pour dix autres personnes dans les semaines à venir, n’hésitez pas à vous y inscrire en mairie  (y compris les adolescents).

Un défibrillateur, comment ça fonctionne?

Créé par le 09 avr 2009 | Dans : A retenir, Affaires sociales, Infos pratiques, Santé

  Le défibrillateur automatique est un appareil portable, fonctionnant au moyen d’une batterie, de la taille d’une sacoche, dont le rôle est d’analyser le rythme cardiaque et si nécessaire de permettre la délivrance d’un choc électrique (ou défibrillation).

  Le boîtier est relié à deux électrodes collantes (patch) à disposer sur la poitrine de la victime, une au niveau de la clavicule droite, l’autre sous l’aisselle gauche. Les électrodes ont un double usage : elles permettent à l’appareil de recueillir le rythme cardiaque et servent si nécessaire d’interface de transmission de l’influx électrique vers la victime. Les réglages de l’appareil sont verrouillés, les seules actions possibles sont de l’allumer, de l’éteindre, et de délivrer le choc si l’appareil le demande.

  L’appareil dispose d’une carte à mémoire de type mémoire flash enregistrant les paramètres de fonctionnement (les électrocardiogrammes, les séquences de défibrillation, et pour certains modèles les sons ambiants dont la voix des sauveteurs). Les données enregistrées permettront d’effectuer une analyse a posteriori de la situation (informations aux service médicaux sur la démarche thérapeutique à entreprendre, etc.).

  L’appareil qui se trouve sur notre commune est un défibrillateur semi-automatique (DSA), cela signifie que que le sauveteur doit appuyer sur un bouton pour que l’appareil délivre le choc. Le sauveteur doit donc s’assurer que personne ne touche la victime avant d’autoriser l’appareil à délivrer le choc électrique. Si ce courant passe par une personne en contact avec la victime, le risque de blessure pour cette personne est négligeable mais la victime ne bénéficie pas du choc.

  L’analyse du rythme cardiaque et le diagnostic sont automatiques. La machine ne permet de choquer que si l’activité cardiaque de la victime le justifie, car il faut arrêter de réanimer pour choquer. Si le cœur de la victime ne présente pas un rythme chocable, le défibrillateur indique qu’aucun choc n’est indiqué et le sauveteur continue donc la réanimation, ce qui donne les meilleures chances de survie à la victime.

  Le défibrillateur automatique ne doit être posé que sur une personne de plus de un an qui ne respire pas. Bien que le défibrillateur agisse sur le cœur, l’arrêt de la respiration est un critère suffisant pour le grand public car la prise du pouls représente une perte de temps pour un résultat peu fiable. Les personnels formés à la prise du pouls peuvent, quant à eux, constater l’arrêt cardio-circulatoire avant de poser l’appareil. En cas de doute, il vaut mieux installer le défibrillateur automatique car, de toutes façons, il ne choquera que si c’est utile.

L’arc électrique doit passer dans le corps au travers du coeur et non pas à l’extérieur, il faut donc :

  • s’assurer que l’on n’est pas dans une atmosphère explosive (fuite de gaz…) ;

  • mettre la victime sur une surface sèche, non métallique ;

  • dénuder le torse de la victime ;

  • sécher rapidement, en cas de besoin, le torse de la victime ;

  • si nécessaire, raser les poils à l’endroit où l’on va poser les électrodes, pour permettre un bon contact ;

Un défibrillateur, comment ça fonctionne? dans A retenir

magnify-clip dans Affaires sociales (Localisations des deux électrodes)

  • poser les électrodes auto-collantes en suivant les dessins et allumer l’appareil : une au niveau de la clavicule droite, l’autre sous l’aisselle gauche.

  Il faut pratiquer la réanimation cardio-pulmonaire (bouche-à-bouche et massage cardiaque) avant et pendant la pose du défibrillateur automatique. Lorsque le défibrillateur automatique est allumé, l’appareil émet des invites vocales donnant des instructions. Il faut notamment que personne ne touche la victime pendant l’analyse du rythme cardiaque et la délivrance des chocs (la réanimation est donc provisoirement interrompue).

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 Un arrêt cardiaque peut avoir trois mécanismes :

  • une tachycardie ventriculaire (cœur battant à 200 pulsations par minute, voire plus) ou une fibrillation ventriculaire (battement extrêmement rapide et désordonné à 300 ou 400 pulsations par minute) se traduisant par une inefficacité quasi-totale de la fonction pompe;

  • une asystolie correspondant à une pause prolongée ;

  • une dissociation électromécanique (DEM), ou activité électrique sans pouls : le cœur conserve une activité électrique rythmique quasi-normale mais n’a plus aucune efficacité mécanique. C’est le cas lors d’hémorragies importantes, de ruptures cardiaques, d’un hématome comprimant le cœur…

  La défibrillation n’est efficace que dans le premier cas. Il faut donc diagnostiquer la fibrillation pendant les manœuvres de réanimation cardiopulmonaire; ce diagnostic peut être fait par un médecin avec un électrocardiogramme, ou bien de manière automatique par un défibrillateur semi-automatique (DSA) ou un défibrillateur entièrement automatique (DEA).

  La défibrillation consiste à délivrer un choc électrique bien calibré (puissance, phase) et passant au bon endroit, afin de synchroniser à nouveau les contractions des fibres du myocarde et à permettre au cœur de battre normalement à nouveau ; elle doit se produire avant l’asystolie.

  Le fait de pratiquer la réanimation cardio-pulmonaire (RCP : bouche-à-bouche associé aux compressions thoraciques) permet de faire circuler le sang oxygéné, donc d’alimenter le cerveau et le myocarde en oxygène, et augmente les chance de réussite de la défibrillation : le cœur étant oxygéné, il reste plus longtemps en fibrillation (cela retarde l’asystolie), on a donc plus de chances de récupérer la victime.

  En général, la victime ne reprend pas connaissance au cours de la réanimation, avec ou sans défibrillation. Il est donc nécessaire de poursuivre ces manœuvres jusqu’à l’arrivée des secours. La poursuite de la réanimation doit se faire par une équipe médicale.

  Le fait que la défibrillation fasse repartir le cœur ne signifie pas que la personne va survivre ; par ailleurs, si elle survit, elle peut garder des séquelles neurologiques irréversibles. Cependant, la réanimation cardio-pulmonaire est la seule technique connue qui donne de bonnes chances de survie à la victime, et l’utilisation d’un défibrillateur augmente ces chances.

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  Le scénario idéal d’une réanimation à l’aide d’un défibrillateur automatique est :

1) Le sauveteur est présent lorsque la personne s’effondre et reconnaît une situation d’arrêt cardio-circulatoire : la personne ne répond pas, ne respire pas et ne réagit pas aux insufflations ;

2) Si aucun témoin n’est disponible, il appelle les secours (15 depuis un téléphone fixe, 112 depuis un portable) immédiatement en spécifiant qu’il est en présence d’une personne en arrêt respiratoire ;

3) Si un témoin est disponible, le sauveteur le charge d’appeler les secours et, si possible, d’apporter un défibrillateur ;

4) Le sauveteur pratique la réanimation cardio-pulmonaire;

5) Si le témoin rapporte un défibrillateur, le secouriste arrête immédiatement la réanimation et le met en place ;

6) Une équipe de secouristes arrive et prend le relais, installant un défibrillateur s’il n’y en avait pas déjà un. Dans les deux cas, il est souhaitable que le défibrillateur soit placé dans les 5 minutes suivant l’arrêt cardiaque ;

7) Une équipe médicale ou paramédicale est présente dans les 20 minutes, selon la localisation, pour poursuivre la réanimation.

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  Dans le cas des enfants, l’arrêt cardiaque n’est qu’exceptionnellement dû à une fibrillation ventriculaire. Dans la plupart des cas, l’arrêt est consécutif à un manque de dioxygène (hypoxie ou anoxie : noyade, étouffement, intoxication, apnée spontanée) : en effet, le tissu cardiaque est jeune et sain, il n’y a pas de risque d’infarctus. Donc la défibrillation est inutile et la pose de l’appareil retarde inutilement les manœuvres de réanimation qui elles ont une très grande efficacité : le fait d’apporter du dioxygène aux cellules va pouvoir faire repartir le cœur dans la plupart des cas si ceci est fait suffisamment tôt.

  Il existe toutefois de rares cas où le cœur sera en fibrillation ventriculaire, notamment en cas de malformation cardiaque ou si l’arrêt cardiaque est dû à un choc électrique. La procédure d’intervention sur un enfant entre un et huit ans est la suivante :

  • si un témoin est disponible, faire alerter les secours et demander un défibrillateur ;

  • effectuer 5 insufflations (bouche à bouche ou bouche à nez) ;

  • si la respiration n’a pas repris, commencer la réanimation cardio-pulmonaire. Si aucun témoin n’est disponible, le sauveteur arrête la réanimation au bout de cinq cycles de 30 compressions et deux insufflations pour aller alerter les secours, il revient ensuite pour réanimer la victime ;

  • continuer la réanimation jusqu’à l’arrivée des secours ou d’une personne apportant un défibrillateur. Dès qu’un défibrillateur est disponible, le poser.

  Il faut utiliser des électrodes spécifiques pour enfant, et les poser conformément aux indications du constructeur. À défaut, on utilisera des électrodes « adulte » en faisant attention à ce qu’elles ne se chevauchent pas. Si, en raison de la taille du thorax et des électrodes, on ne peut pas les poser toutes les deux sur la face avant du thorax, alors on en posera une sur la face avant du thorax et une dans le milieu du dos, entre les deux omoplates ; dans ce cas, le sauveteur peut être amené à réaliser les compressions en appuyant directement sur l’électrode antérieure.

Eoliennes dans les Aspres

Créé par le 04 sept 2008 | Dans : Affaires sociales, Communauté de Communes des Aspres, Environnement, Santé

Qui sème le vent récolte la tempête ! 

    Les Aspres, à l’écart des grandes concentrations urbaines, sont un des symboles régionaux d’un environnement unique, exceptionnel et jusqu’ici relativement préservé de la pollution industrielle ou visuelle. 

    Aujourd’hui, avec le projet d’implantation d’éoliennes industrielles (création d‘une ZDE, « Zone d’Implantation d’Eoliennes ») étudié par les élus de la Communauté de Communes des Aspres, nous nous apprêtons à livrer ce formidable patrimoine naturel à des industriels aux dents longues. 

    Dans l’étude réalisée par OCEA Ingénierie pour le compte de la Communauté de Communes des Aspres (ça n’est bien sûr qu’une étude - vous pouvez la consulter en mairie), quatre secteurs (soit huit zones) ont été retenus :

- Zone 1 : Terrats, Fourques, Trouillas (238 hectares concernés, avec la possibilité de poser entre 19 et 32 machines selon leur taille et leur puissance)

- Zone 2 : Ponteilla, Llupia (83 hectares concernés, avec la possibilité de poser entre 6 et 14 machines selon leur taille et leur puissance)

- Zone 3 : Ponteilla, Trouillas (112 hectares concernés, avec la possibilité de poser entre 10 et 19 machines selon leur taille et leur puissance)

- Zone 4 : Saint-Jean-Lasseille, Tresserre, Villemolaque, Banyuls-dels-Aspres (176 hectares concernés, avec la possibilité de poser entre 12 et 27 machines selon leur taille et leur puissance).

    Dans l’étude d’OCEA, il est question de pylônes mesurant entre 100 et 150 mètres de hauteur, soit l’équivalent d’un immeuble de 40 étages et plus (les éoliennes du troisième millénaire sont des ouvrages industriels 3 fois plus hauts que le clocher des églises). Signalées aux avions par des feux à éclat 24h sur 24, les éoliennes sont également équipées de transformateurs et de voies d’accès bétonnées. L’envergure des pales peut varier de 65 à 110 mètres (c’est plus que l’envergure d’un Boeing), leur poids s’élève à plus de 80 tonnes, les fondations représentent 200 m3 de béton (soit l’équivalent de ce qui est utilisé pour bâtir une piscine olympique). 

    Lorsqu’une éolienne tourne, chaque pale à chaque passage devant le mât, produit un bruit de fouettement proportionnel à la taille de la machine. Les constructeurs d’éoliennes affirment que chaque nouveau modèle fait moins de bruit que les précédents, cependant les scientifiques s’accordent sur le fait qu’elles génèrent essentiellement des infrasons à des fréquences de quelques hertz, non audibles, mais d’une nocivité dont les effets sur l’homme sont connus : maux de tête, nausées, troubles de la vision, etc. (à ce sujet, on peut lire l’excellente étude de Marjolaine Villey consacrée aux effets de l’éolien industriel sur la santé des hommes, http://www.bape.gouv.qc.ca/sections/mandats/eole_riv-loup/documents/DA34.pdf, ainsi que celle du professeur Renard : http://www.ventdecolere.org/archives/eoliennes-infrasons-claude-renard.pdf)

    On aurait pu penser que les grands arguments avancés pour l’implantation d’éoliennes seraient d’ordre écologique, mais ils ne sont malheureusement que financiers. La taxe professionnelle est le principal argument attractif pour les communes, cependant c’est un leurre car cette taxe décroît très rapidement. Elle semble d’ailleurs promise à une profonde réforme (1).

    D’aucuns prétendent que le tourisme pourrait bénéficier de cette dynamique « éolienne » mais quel touriste aura envie de séjourner dans un paysage défiguré par ces équipements industriels? On a également pu constater que, d’une manière générale, l’implantation d’éoliennes fait chuter la valeur des maisons avoisinantes.

     Si l’idée de l’énergie propre est de diminuer notre pression sur l’environnement, il peut paraître louable de penser qu’il suffit de mettre des éoliennes partout pour améliorer la vie mais en fait, on ne fait pas pire en matière d’impact sur l’environnement

    Non seulement les éoliennes vont dégrader nos paysages, mais elles ne favoriseront la fermeture d’aucune centrale nucléaire, bien au contraire la France s’est lancée dans la construction d’une nouvelle génération de réacteurs, les E.P.R, qu’elle entend développer dans les années à venir. Derrière les promoteurs éoliens, on trouve la plupart des multinationales spécialisées dans le nucléaire ou l’industrie pétrolière (Areva, Vestas, EDF, Abowind, Total, Shell, etc.). Le succès des éoliennes tient essentiellement au fait qu’elles sont, pour l’instant, d’énormes machines à subvention. « Dans l’hypothèse où il n’y a pas substitution partielle de l’éolien au nucléaire, mais addition, il faut souligner que, comme notre pays est déjà exportateur brut d’énergie en Europe, l’électricité d’origine éolienne que certains souhaitent produire en France serait exportée vers nos voisins qui la paieraient un prix inférieur à celui auquel EDF l’aurait réglée aux promoteurs des sites de production. Veut-on ainsi subventionner nos voisins ou leur éviter de construire de telles machines ? Exporter notre surplus d’électricité éolienne reviendra à aider nos voisins à respecter leurs propres engagements. Une telle fraternité transfrontalière, financée par les consommateurs français, mériterait d’être célébrée sur les autels bruxellois » (voir le rapport des Beaux-Arts consacré à l’éolien et dirigé par Michel Folliasson : http://www.academie-des-beaux-arts.fr/actualites/2007/eoliennes/Eoliennes.pdf)

    Les éoliennes fourniront un surplus d’énergie à revendre, voilà tout. D’ailleurs, chaque éolienne est prétexte à la création ou au  renforcement  des lignes à haute tension. Le projet de ligne Très Haute Tension (THT) a refait surface à travers le Roussillon entre Baixas et La Llogaia (Catalogne sud). Une 400 000 volts pour évacuer l’électricité éolienne rachetée à prix d’or en France à des opérateurs privés et revendue moins cher à l’Espagne. On est loin du développement durable qui préconise de produire et de consommer l’énergie sur place. A ce titre il semblerait plus logique d’installer la source de production électrique près des centres de consommation importants, notamment dans les zones industrielles. 

    N’allez pas imaginer non plus que les éoliennes feront baisser le prix de votre électricité, bien au contraire. Par conséquent, elles ne feront pas non plus diminuer le trafic des camions de fort tonnage sur les routes et autoroutes ni, bien sûr, la pollution due à ce trafic routier. En effet la hausse du prix de l’électricité réduit à néant l’outil de ferroutage (transport route-rail) que la SNCF a tenté de mettre en place et qui, malgré la hausse du prix du pétrole, demeure peu compétitif par rapport au transport tout-routier. 

    Dans le cas précis des Aspres, les éoliennes rendront également la tâche des Canadairs plus difficile en cas de feu de forêt. En effet, les largages aériens, pour être efficaces, doivent se faire à partir d’une hauteur comprise entre 30 et 50 mètres et face au vent. Les éoliennes, installées en ligne perpendiculairement aux vents dominants empêchent les Canadairs de voler dans un rayon pouvant être de 5 à 10 fois la hauteur des pylônes suivant la configuration des lieux. 

    Enfin, mais c’est une broutille pour beaucoup, les oiseaux (et notamment les rapaces et les grands migrateurs) et les chauve-souris sont les premières victimes du système éolien.

Vautours décapités par une éolienne 

POUR CONCLURE : 

    Bâti sur plusieurs contre vérités, l’éolien industriel n’a, en France, d’intérêt ni économique, ni énergétique, ni écologique, pas davantage social. C’est pourquoi, compte tenu de ses multiples nuisances, nous sommes de plus en plus nombreux à nous opposer à tout éolien industriel, dont la seule raison d’être est l’enrichissement garanti des promoteurs, aux dépens des consommateurs et des contribuables et au détriment des économies d’énergie, de la recherche et du développement des autres énergies renouvelables. 

    L’éolien industriel 

  •  Ne diminue absolument pas les émissions de gaz à effet de serre (GES), bien au contraire.  Pour en savoir plus, il suffit de cliquer sur les éléments en bleu.
  • En matière de production d’électricité, augmente fortement les émissions de GES en raison de son intermittence. Une éolienne ne peut tourner en dessous 30 kilomètres/heure et au-delà de 90 km/heure, ce qui implique de gérer le flux par une régulation thermique (or les centrales thermiques produisent énormément de CO2 et multiplient donc les Gaz à Effet de Serre). 
  •  Est nuisible car saccage le Patrimoine Paysager et Historique et sinistre le tourisme vert. 
  •  Porte atteinte à la qualité de vie car toujours trop près des habitations
  •  Est dangereux car il menace la sécurité des riverains
  •  Sans effets sur l’emploi en France, ne créant aucun emploi permanent
  • Handicape considérablement le recours aux énergies renouvelables à production garantie. 
  • Provoque un véritable massacre des oiseaux migrateurs en particulier et de l’avifaune en général. 
  • Enrichit scandaleusement les promoteurs (privés) qui en demandent encore plus.

Les Aspres sont libres, sauvages et rebelles, ne les laissons pas aux mains des promoteurs industriels!

Pour tout renseignement complémentaire : http://www.ventdecolere.org/index.php



(1) : La taxe professionnelle, qui participe largement au financement des ressources des collectivités territoriales, est vécue par ses assujettis comme une charge pénalisant leurs investissements professionnels. Condamnée pour ses effets néfastes sur l’emploi et ses conséquences en terme de délocalisation des entreprises, la taxe professionnelle est vouée à disparaître. Taxe complexe à gérer, eu égard entre autres, aux très nombreuses exonérations qui ont conduit à ne la faire supporter que par un nombre réduit de redevables, elle a fait, depuis plus de 25 ans, l’objet de nombreux aménagements qui, au final, se sont avérés insuffisants. 

Avis aux buveurs noctambules!

Créé par le 27 juil 2008 | Dans : Affaires sociales, Environnement, Santé

    A Tordères, chaque matin nous livre son lot de surprises comme, disséminées un peu partout à travers la commune, ces canettes de bière et ces bouteilles d’alcools forts (type vodka, whisky, etc.) abandonnées dans quelques endroits bien précis (les alentours de l’école et de l’église, la place, le cimetière, mais aussi les champs et la garrigue environnants).

    Du point de vue d’une gestion bassement communale, cette consommation d’alcool est, au quotidien, assez usante puisque, non contents de semer des bouteilles un peu partout, quelques farceurs s’amusent même à en accrocher dans les branches, comme un clin d’oeil en passant. Bien sûr, ça n’a rien de dramatique (même si Mohammed Mellouk et moi-même avons bien d’autres choses à faire que de récolter ce pauvre butin) mais c’est parfois gênant, surtout au cimetière, lorsqu’un habitant, venu se recueillir sur la tombe d’un proche, y découvre une canette ou, à minuit, lorsque, alertée par le bruit, je me retrouve à courser bêtement des adolescents hilares avec lesquels je préférerais plutôt discuter…

    Mais au-delà de ce problème de propreté et d’absence de gestes citoyens (qui consisteraient, dans un premier temps, à ne pas abandonner sa canette n’importe où), c’est surtout pour la santé de mes jeunes administrés que je m’inquiète, car cette excessive consommation d’alcool, quoi qu’elle témoigne aussi d’une convivialité et d’une envie d’être en groupe, me semble surtout signe d’un certain ennui, voire même peut-être, qui sait, d’un désarroi et d’un mal-être? Ah, les ados, les ados et leurs soucis! On vous entend si peu ou si mal… J’ignore si certains d’entre vous lisent parfois ces quelques lignes. Sachez que la porte de la mairie vous sera toujours grande ouverte, alors n’hésitez pas à entrer et à vous faire entendre. Nous avons, me semble-t-il, beaucoup mieux à partager que des courses-poursuites dans la nuit.

Maya

A propos de l’alcool, voici un article de Libération qui soulève le problème : http://www.liberation.fr/actualite/societe/347137.FR.php

Localisation des centrales nucléaires les plus proches

Créé par le 19 juil 2008 | Dans : A retenir, Environnement, Santé

    Depuis près de cinquante ans, tout près de Narbonne, à Malvesi (à moins de cent kilomètres de Tordères), on trouve une usine de raffinage et de conversion d’uranium d’une étendue d’environ cent hectares, soumise à la directive Seveso 2 sur les établissements à risques et ayant déjà fait l’objet d’au moins six incidents graves depuis 1979. Compte tenu de l’activité massique et de la radiotoxicité des substances présentes, la CRIIRAD bataille actuellement pour faire classer le site en Installation Nucléaire de Base (http://www.criirad.org/actualites/dossiers2006/comurhex/rapportcomurhex_criirad_4.pdf).

    Plus loin, à 270 km de notre petit village, en Catalogne sud, dans les environs de Tarragona, on trouve également deux centrales nucléaires d’importance, Asco et Vandellos II (puisque Vandellos I est en phase de démantèlement suite au gigantesque incendie qui l’a ravagée en 1989), toutes deux ont été marquées par de nombreux incidents (notamment des fuites à répétition : http://bmailhe.blogspot.com/2008/04/fuite-radioactive-dans-la-centrale-asco.html).

   En fonction de l’importance d’un éventuel et hypothétique accident, nous pourrions donc fort bien être amenés à suivre les consignes de protection de mise en cas de crise. En voici un bref aperçu que nul ne devrait ignorer et que peu d’entre nous connaissent pourtant :

CONSIGNES EN CAS D’ACCIDENT NUCLEAIRE 

Signal d’alerte

En cas d’accident industriel ou nucléaire, la population est alertée par un signal précis : une sirène au son modulé (montant et descendant). Ce signal dure trois fois une minute. Dès l’audition de ce signal, la population doit suivre scrupuleusement les consignes suivantes :

- se mettre à l’abri dans un local
Si vous êtes chez vous, à votre travail ou dans un bâtiment public :
Restez où vous êtes. Ne partez pas en voiture, vous seriez en danger sur la route et risqueriez de gêner la circulation des véhicules de secours.
Si vous êtes dehors :
Entrez dans le bâtiment le plus proche. Ne restez pas dehors, vous y êtes plus exposés aux dangers éventuels.
Si vous êtes en voiture :
Garez-vous, arrêtez votre moteur et entrez dans le bâtiment le plus proche. Vous n’êtes pas en sécurité dans votre véhicule.

- fermer tout
Un local clos ralentit la pénétration éventuelle de gaz toxique ou de produits radioactifs. Fermez les portes et les fenêtres. Arrêtez et bouchez les ventilations. Dans le cas où certaines de vos vitres auraient été cassées pendant l’accident, réfugiez-vous dans une pièce aux fenêtres intactes (ou sans fenêtre).

- écouter la radio : (France Inter, Radio France)
Toutes les précisions sur la nature du danger, l’évolution de la situation et les consignes de sécurité à respecter vous seront données par la radio.

- ne pas aller chercher vos enfants à l’école
Vos enfants sont plus en sécurité à l’école que dans la rue. Les enseignants connaissent les consignes. Ils s’occupent de vos enfants, les mettent en sécurité et les rassurent. De plus, en vous déplaçant, vous risqueriez de vous mettre inutilement en danger et de gêner les secours.

- ne pas téléphoner
Les lignes téléphoniques doivent rester libres pour les urgences et les secours. Les informations vous seront données par la radio.

- ne pas fumer, éviter toute flamme ou étincelle
Evitez d’allumer ou d’éteindre la lumière ou tout appareil électrique. Toute flamme ou étincelle pourrait provoquer une explosion.

Des instructions complémentaires vous seront données par la radio. En fonction de l’événement et sur instruction des autorités, vous pourrez être amenés à prendre un comprimé d’iode et/ou à être évacués.

Signal de fin d’alerte

La fin de l’alerte est annoncée par un signal continu (non modulé) durant 30 secondes. Ce signal signifie que le danger est passé et que le respect des consignes de sécurité n’est plus nécessaire.

 

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